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– la rome impériale 
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1959 (tv-mus)
Amahl and the Night Visitors
(GB) Christian
Simpson [d’apr. Gian Carlo Menotti] (BBC 24.12.59),
50 min. – av. Elsie Morison (la mère), Christopher Ni-
cholls (Amahl), Hervey Alan (Melchior), Forbes Robin-
son (Balthasar), John Kentish (Gaspard). –
Direction
musicale de Bryan Balkwill (Royal Philharmonic Orches-
tra, Glyndebourne Festival Chorus), cf. version de 1951.
1960 (tv)
Emmanuel
(US) Kirk Browning ; série « Play of
the Week » (Syndicated 19.12.60), 120 min. – av. Peter
Mark Richman (Joseph), Lois Nettleton (Marie), Earle
Hyman, Albert Dekker. –
Joseph et Marie se rendent à
Bethléem.
1960 (tv)
The OtherWise Man
(US) Mitchell Leisen [d’apr.
HenryVanDyke]; «TheGeneral ElectricTheatre» nº 179
(CBS 25.12.60), 30 min. – av. HarryTownes (Artaban),
Francis X. Bushman (Abgarus), Abraham Sofaer (rab-
bin), Charlotte Fletcher, Rebecca Welles, Michael Fer-
ris, Dennis McCarthy. –
cf. version 1953, introduction
par Ronald Reagan.
1961
Milagro a los cobardes [Un miracle pour des lâches]
(ES) Manuel Mur Oti ; José Luis Renedo-Trefilms-His-
pamex, 80 min. – av. Ruth Roman (Anne), Luis An-
choriz (Ellecer), Javier Escriva (Ruben), Carlos Casara-
villa (Lucas), Manuel Diaz Gonzales (Zacharie), Ricardo
Canales (Paul), Paloma Valdes (Esther). –
Inspiré d’une
pièce de Manuel Pilares, Mur Oti cherche à montrer pour-
quoi le Christ est mort seul, sans appui de la population.
Il enferme sept personnes sauvées jadis par des miracles du
Christ dans une maison humble de Jérusalem (huis-clos
filmé dans les studios Ballesteros à Madrid avec l’actrice
américaine Ruth Roman) et leur fait vivre indirectement
les heures de la Passion qui se déroule extra muros. – Un
drame liturgique quasiment abstrait (pas de référence his-
torique, photo en noir / blanc), alourdi par une rhétorique
ampoulée et creuse, une solennité et un formalisme bien
inutiles. Plus prétentieux qu’ambitieux. Luis Anchoriz est
primé au festival de San Sebastian, prix du «meilleur film»
et de la «meilleure musique » par le Sindicato Nacional
del Espectáculo.
1961
King of Kings
(Le roi des rois)
(US) Nicholas Ray ;
Samuel Bronston /Metro-Goldwyn-Mayer, 169 min. –
av. Jeffrey Hunter (Jésus-Christ), Robert Ryan (Jean-
Baptiste), Siobhan McKenna (Marie), Hurd Hatfield
(Ponce Pilate), Viveca Lindfors (Claudia Procula, son
épouse), Rita Gam (Hérodiade), Carmen Sevilla (Marie-
Madeleine), Brigid Bazlen (Salomé), Harry Guardino
(Barabbas), Rip Torn (Judas), Frank Thring (Hérode
Antipas), Ron Randell (le centurion Lucius Catanus),
Grégoire Aslan (Hérode le Grand), Royal Dano (Pierre),
Guy Rolfe (Caïphe), Conrado San Martin (Pompée),
Michael Wager (Thomas), Ruben Rujo (Matthieu),
Maurice Marsac (Nicodème), Felix de Pomes (Joseph
d’Arimathie), Rafael Luis Calvo (Simon de Cyrène),
Barry Roomans (Jacques), Simon Mizrahi (Jacques le
Jeune), Edric Connor (Balthasar), José Nieto (Gaspard),
Adriano Rimoldi (Melchior), Tino Barrero (André), Or-
son Welles (narration). –
Hormis le titre, aucun, ou très
peu de rapport avec le film éponyme de Cecil B. DeMille
(1928). Cette première grande production – images en 70
mm Technicolor, 396 décors – consacrée à la vie de Jésus
depuis le
Golgotha
de Duvivier en 1935 brise d’abord un
tabou quant à la personnification du Galiléen à l’écran,
devant laquelle les grands studios, intimidés par les cercles
religieux, ont toujours hésité, du moins depuis la fin du
Le Sermon de la Montagne visualisé par Nicholas Ray: une longue descente symbolique vers les hommes (
King of Kings
, 1961)
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