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b
– la rome impériale 
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Robert Loggia (Joseph), Charlton Heston (Jean-Bap-
tiste), Robert Blake (Simon), David McCallum (Judas),
Telly Savalas (Ponce Pilate), Martin Landau (Caïphe),
Claude Rains (Hérode Antipas), Michael Anderson (Jac-
ques), Roddy McDowall (Matthieu), Donald Pleasance
(le Diable), Burt Brinckerhoff (André), John Considine
(Jean), Gary Raymond (Pierre), Joanna Dunham (Ma-
rie-Madeleine), Abraham Sofaer (Joseph d’Arimathie),
Joseph Schildkraut (Nicodème), JohnWayne (le centu-
rion), Carrol Baker (Véronique), Sidney Poitier (Simon
de Cyrène), Sal Mineo (Urie), Ed Wynn (un aveugle),
Shelley Winters (une lépreuse), Jamie Farr (Thaddée),
David Sheiner (Jacques l’Aîné), Richard Conte (Barab-
bas), Angela Lansbury (Claudia Procula), Janet Mar-
golin (Marie de Béthanie), Van Heflin (Bar Armand),
Michael Tolan (Lazare), Pat Boone, Victor Buono, Mi-
chael Ansara. –
Un échec exemplaire dans la mesure où
il illustre le cas pathétique d’un cinéaste littéralement pa-
ralysé par son sujet, parti pourtant d’une initiative tout à
fait personnelle. Créer le film « définitif » sur les Evangiles
est une chimère qui travaille le protestant George Stevens
depuis 1945, lorsqu’il découvre avec son unité le camp de
concentration de Dachau, traumatisme qui ne le lâchera
plus. Dès 1959, devenu un producteur-réalisateur encensé
d’Oscars (
A Place in the Sun
,
Shane
,
Giant
), Stevens va
passer six ans de sa vie à monter son film, d’abord avec la
20th Century-Fox qui l’urge en vain de prendre de vi-
tesse
King of Kings
de Nicholas Ray (1961, cf. supra),
puis en indépendant pour United Artists. Le titre du film
est emprunté à un bestseller du romancier Fulton Oursler
Dans
The Greatest Story Ever Told
(1965), la Palestine recréée en Arizona et au Nevada se prête à des tableaux majestueux
Le Suédois Max von Sydow incarne un Christ solennel et inapprochable
dans
The Greatest Story Ever Told
(1965) de George Stevens
I...,411,412,413,414,415,416,417,418,419,420 422,423,424,425,426,427,428,429,430,431,...674