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– la rome impériale 
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Muzzi Matteuzzi (RAI 31.3.61), 55 min. – av. Ada Ma-
ria Serra Zanetti (Marie), Gianni De Cesare (Giuseppe),
Adriano Boni (Jésus-Christ), Mariella Zanetti (Marie-
Madeleine), Angelo Romero (Simon), Gianna Bragaglia
(Marthe), Roberto De Mattia (Jean), Luigi Lo Giudice
(Lazare), Sandro Dori (David), Giulio Moretti (Isaïe),
Michele Francis, Alberta Pungetti. –
Des textes médié-
vaux adaptés par Silvio D’Amico et joués par le Teatro
Antoniano di Bologna.
1961
The Sin of Jesus
(US) Robert Frank ; Jerry Michaels-
Off Broadway Prod., 37 min. – av. Roberts Blossom
(Jésus-Christ), Julie Bovasso (la femme), St. George
Brian (l’ange), Joen Coe, Telly Savalas, Philip Ster-
ling. –
Film expérimental du fameux photographe et
cinéaste indépendant d'origine suisse (
Candy Moun-
tain
, 1988) : le Christ refuse de pardonner à une femme
qu’il condamne ainsi à une vie dépravée (d’après Isaac
Babel).
1962
O Acto da Primavera
(Le Mystère de la Passion / Le
Mystère du Printemps. Le calvaire de Jésus à Cu-
ralha)
(PT) Manoel de Oliveira ; Lusomondo-Cinefil,
121 min. – av. Nicolau Nones da Silva (Jésus-Christ),
Ermelinda Pires (Marie), Amelia Chaves (Marie-Ma-
deleine), Francisco Luis (Ponce Pilate), Renato Palha-
res (Caïphe), Germano Carneiro (Judas), Justiniano Al-
ves (Hérode Antipas), João Miranda (Pierre), João Luís
(Jean). –
La Passion représentée annuellement à Pâques
au village de Curalha (au nord du Portugal), d’après la
pièce médiévale de Francisco Vaz de Guimaraes. Des pay-
sans frustes, aux traits burinés, des étoffes mal taillées, une
sincérité qui transparaît à travers les maladresses mêmes
d’une manifestation qui n’est pas encore du folklore et n’at-
tire pas les touristes. Moins un spectacle qu’un « acte » qui
concerne tous ceux qui y participent. Le film le plus contro-
versé et aussi le plus célèbre de la première phase de l’œuvre
de Manoel de Oliveira.
1963 (tv)
Le chemin de Damas
(FR) Yves-André Hubert
[d’apr. Marcel Haedrich] ORTF (29.1.63). – av. Roger
Coggio (Paul / Saül de Tarse), Louis Arbessier (le Sou-
verain), Marc Cassot (Barnabé), Gamil Ratib (Gama-
liel), Gabriel Jabbour (Ananias), Alice Sapritch (Ma-
deleine), Edmond Tamiz, Clément Harari, Jacques
Ferrière, Pierre Bekian.
1963 (tv)
Processo a Gesù
(IT) Sandro Bolchi [d’apr. Diego
Fabbri] (RAI 10.5.63), 151 min. – av. Mariolina Bovo
(Marie), Luisa Rivelli (Marie-Madeleine), SilvanoTran-
quilli (Joseph), Corrado Annicelli (Pierre), Davide
Montemurri (Jean), Dante Biagoni (Thomas), Achille
Millo (Judas), Aldo Silvani (Caïphe), Antonio Meschini
(Ponce Pilate), Stefano Varriale (Lazare), Augusto Mas-
trantoni, Evi Maltagliati, Mila Vannucci, Mario Feli-
ciani, Gianrico Tedeschi (les juges).
1963
The Centurion’s Servant
(GB) Norman Walker ; Reli-
gious Films-Rank Film Prod., 11 min. – av. Hilda Fe-
nemore. –
Film destiné aux circuits religieux
.
1963 (tv-mus)
Amahl and the Night Visitors
(US) Kirk
Browning [d’apr. G. C. Menotti] ; série «Hallmark Hall
of Fame », Samuel Chotzinoff Prod.-NBCOpera Thea-
tre, 48 min. – av. Kurt Yaghjian (Amahl), Martha King
(la mère), John McCollum (Gaspard), Richard Cross
(Melchior), Willis Patterson (Balthasar), Julian Patrick.
Direction musicale de Herbert Grossman (rediffusions
NBC en 1964 et 12.12.1965). – cf. version de 1951.
1964
Il Vangelo secondo Matteo / L’Evangile selon saint
Matthieu
(IT/ FR) Pier Paolo Pasolini ; Arco-Lux Film,
136 min. – av. Enrique Irazoqui (Jésus-Christ), Mar-
gherita Caruso / Susana Pasolini (Marie), Marcello Mo-
rante (Joseph), Mario Socrate (Jean-Baptiste), Settimio
Di Porto (Pierre), Ferrucio Nuzzo (Matthieu), Luigi
Barbini (Jacques), Giorgio Agamben (Philippe), Guido
Cerretani (Barthélemy), Otello Sestili (Judas), Giacomo
Morante (Jean), Alfonso Gatto (André), Enzo Sici-
liano (Simon), Rosario Migale (Thomas), Luigi Barbini
(Jacques), Marcello Galdini (Jacques, fils d’Alphus), Elio
Spaziani (Thaddée), Juan Rodolpho Wilcock (Caïphe),
Alexandro Tasca (Ponce Pilate), Amerigo Bevilacqua
(Hérode le Grand), Francesco Leonetti (Hérode Anti-
pas), Franca Cupane (Hérodiade), Paola Tedesco (Sa-
lomé), Eliseo Boschi (Joseph d’Arimathie). –
En 1963,
Pasolini fait scandale en dénonçant l’hypocrisie du cinéma
biblique à la sauce hollywoodienne dans
La ricotta (Le
fromage blanc)
, épisode féroce du film à sketches
RoGo-
PaG
(1963) : un metteur en scène américain (OrsonWel-
les) chargé de filmer la Passion à Cinecittà laisse mourir
d’indigestion sur la croix un pauvre figurant interprétant
le bon larron tandis qu’il est lui-même occupé à répondre à
des journalistes ... L’accusation de blasphème vaut à Paso-
lini une condamnation de quatre mois de prison avec sur-
sis par un tribunal de Rome, avec comme motif « offense
à la religion catholique ». L’année suivante,
Il Vangelo se-
condo Matteo
, dédié au pape Jean XXIII, est un événe-
ment au festival de Venise : un cinéaste athée, marxiste et
homosexuel filme l’Evangile dans une perspective proléta-
rienne. Le choc. L’absolue fidélité au texte, l’effacement de
Pasolini devant son sujet, photographié caméra au poing
« avec les yeux de ceux qui y croient », les images graves et
dépouillées en noir et blanc, mais aussi la recherche d’une
Avec
Il Vangelo Secondo Matteo
(1964), Pasolini présente une vie du
Christ aux antipodes des reconstitutions religieuses traditionnelles
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