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– la rome impériale 
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Jeff Morrow (Paul), Michael Ansara (Judas), Came-
ron Mitchell (voix du Christ). –
La tunique du Christ
crucifié provoque miracles et la conversion d’un patricien
romain. – cf. Tibère 6b.4.
1953 / 54  
El beso de Judas
(ES) Rafael Gil ; Vicente Es-
crivá-Aspa Film, 90 min. – av. Gabriel Alcover (Jésus-
Christ), Rafael Rivelles (Judas), GerardTichy (Ponce Pi-
late), Luis Hurtado (Caïphe), Manuel Monroy (Pierre),
Pedro Anzola (Jean), María Dolores Fernández (Marie),
Mercedes Serrano (Marie-Madeleine), Carlos Miguel
Solá Ferrés (Philippe), Pedro Fenollar (Simon), Arturo
Fernández (Jacques), Germán Sánchez (André), Juan
Pereira (Thomas), Francisco Olias (Matthieu), Tomás
Torres Torres (Thaddée), Rafael Cortès (Jacques d’Al-
phée), Juan Guillermo López (Barthélemy), Ricardo Tu-
ria (Jean Baptiste), Domingo Rivas (Nicodème), Angel
Calero (Joseph d’Arimathie), Tony Hernández (Saul).
L’histoire du Christ vue par les yeux de Judas Iscariote,
un intellectuel vaniteux, orgueilleux et aux ambitions po-
litiques. Instigateur du soulèvement de Jaffa contre l’occu-
pant romain, Judas se cache et suit le Messie dans l’espoir
de devenir son ministre quand son maître sera couronné
roi des Juifs. Mais n’écoutant que son cerveau, et non son
cœur, il le livre aux Pharisiens par crainte des représailles et
se pend quand il réalise la nature divine du Crucifié (scé-
nario du producteur Vicente Escrivá). – Une production
Aspa, firme connue pour son catholicisme et son anticom-
munisme virulents. Cinéaste de prestige de l’ère franquiste,
Rafael Gil s’en sort avec les honneurs, livrant une imagerie
soignée et doucereuse dans la veine du
Golgotha
de Du-
vivier (1935). Tournage en noir-blanc, avec des moyens
inhabituellement importants pour le cinéma espagnol, aux
studios C.E.A. à Madrid, à Aguilas (Murcie) et en Terre
Sainte. Mention de l’Office catholique international du
cinéma (OCIC) au festival de Venise.
1953 (tv)
The OtherWiseMan
(US) Albert McCleery [d’apr.
Henry Van Dyke] ; série «Hallmark Hall of Fame »
(NBC 5.4.53), 60 min. – av. Wesley Addy (Artaban),
Humphrey Davis, Eric Sinclair, Alan Devitt, Bernard
Nedell, Marian Shockley, Anne MaryTallon. –
Un qua-
trième sage, un Persan nommé Artaban, cherche Bethléem
pour y adorer l’enfant Jésus et vend tous ses biens pour
l’achat de trois pierres précieuses à déposer devant la crè-
che, un rubis, un saphir et une perle. Arrivé à destination,
il doit choisir entre voir Jésus ou sauver la vie d’une fillette
du village. Il perd la vie en la sauvant, mais son salut est
assuré. Un sujet de répertoire de la télévision américaine.
1953 (tv-mus)
Amahl and the Night Visitors
(US) Kirk
Browning [d’apr. G. C. Menotti] ; NBC Opera Thea-
tre-Hallmark Hall of  Fame (NBC 20.12.53), 60 min. –
av. Rosemary Kuhlmann (la mère), Bill McIver (Amahl),
David Aiken (Melchior), Leon Lishner (Balthasar), An-
drew McKinley (Gaspard), Francis Monachino, Felisa
Conde, John Butler, Glen Tetley, Sarah Churchill (nar-
ration). –
Première diffusion en couleurs d’un evergreen de
Noël américain (cf. version de 1951).
1953 (tv-mus)
Amahl and the Night Visitors
(GB) Christian
Simpson [d’apr. G. C. Menotti] (BBC 20.12.54), 50
min. – av. Gladys Whitred (la mère), Charles Vignoles
(Amahl), John Cameron (Melchior), Scott Joyn (Bal-
thasar), John Lewis (Gaspard). –
Direction musicale de
Stanford Robinson, décors de Michael Yates (cf. version de
1951).
1954 Ø
Demetrius and the Gladiators (Les gladiateurs)
(US) Delmer Daves. – av. Michael Rennie (saint Pierre).
La tunique miraculeuse du Christ fascine et terrorise
Caligula. – cf. 6b.4.
1955 Ø
The Silver Chalice (Le calice d’argent)
(US) Victor Sa-
ville [d’apr.Thomas B. Costain]. – av. Lorne Greene (saint
Pierre), Walter Hampden (Joseph d’Arimathie), Alexan-
der Scourby (saint Luc). –
La coupe utilisée pendant la
Sainte-Cène est cachée à Rome, sous Néron. – cf. 6b.6.1.
1954
Day of Triumph / Jesus /The Great Betrayal
(US) Ir-
ving Pichel et John T. Coyle ; Rev. James K. Friedrich-
Century Films-Selected Pictures Corp. (Rev. James
Kempe Friedrich), 110 min. – av. Lee J. Cobb (Za-
dok), Joanne Dru (Marie-Madeleine), Robert Wilson
(Jésus-Christ), James Griffith (Judas), Lowell Gilmore
(Ponce Pilate), Tyler McVey (Pierre), Ralph Freud (Caï-
phe), Mike Connors (André), John Stephenson (Jean-
Baptiste), Tony Gerry (Cloas), Everett Glass (Annas),
Anthony Warde (Barabbas), Peter Whitney (Nicator),
Barbara Billingsley (Claudia Procula), Richard Reeves
(Gestas), Lawrence Dobkin, I. Stanford Jolley, John Ste-
venson. –
«Ceci est une histoire de l’époque où toute la
civilisation occidentale était sous le joug de la Rome im-
périale », dit le prologue. «Dans chaque Etat vassal, des
hommes rêvaient de liberté ... » Les manigances de Judas
pour impliquer le Christ dans un soulèvement des Zélotes
dirigés par Zadok, suivi des trois derniers jours du Messie,
interprété par Robert Wilson, le Jésus de la société Cathe-
dral Films (cf.
I Beheld His Glory
en 1952). Le film est
réservé initialement aux écoles et circuits religieux amé-
ricains («Missionary Society of the Protestant Episcopal
Church ») et mis sur pied pour lutter contre le commu-
L'Espagne franquiste donne sa version de la Passion et de la trahison
de Judas avec
El beso de Judas
de Rafael Gil (1953 / 54)
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