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b
– la rome impériale 
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(Hérode Antipas), Tina Revonne (Hérodiade / princesse
Iroff). –
Stacia Napierkowska reprend la « danse des sept
voiles » de Salomé qu’elle avait déjà effectuée en 1908 pour
Capellani, dans un drame à la fois biblique et contem-
porain.
1916
Szulamit (Sulamite)
(HU) Jenö Illés ; Kino-Riport fe-
kete-fehér, 1290 m. / 47 min. – av. Ica R. Lenkeffy (Su-
lamite), Dezsö Kertész (gén. Absalom), Alice Serák (Abi-
gaïl), Béla Bátori (Monoah, grand-prêtre de Tibériade),
Mária Szepes, Margit B. Kornai. –
Les amours contra-
riés d’Absalom, général d’Hérode Antipas, et de la fille du
grand-prêtre de Tibériade.
1918
Salome
(Salomé)
(US) J. Gordon Edwards ; Fox Film,
8 bob. – av. Theda Bara (Salomé), George Raymond
Nye (Hérode Antipas), Albert Roscoe (Jean-Baptiste),
Bertram Grassby (prince David), Genevieve Blinn (la
reine Myriam), Herbert Heyes (Sejanus), Vera Doria
(Naomi), Alfred Fremont (Galba). –
Hérode usurpe le
trône de Judée destiné au prince David, dont il épouse la
sœur, Myriam. Salomé, la belle et fourbe cousine d’Hérode
(sic), convainc ce dernier de nommer David grand-prêtre
pour apaiser la population, puis demande à Séjanus, un
de ses innombrables amants, de le tuer discrètement. Elle
complote également la mort de Myriam, accusée à tort de
vouloir attenter à la vie du tyran. Jean-Baptiste dénonce
la corruption de la cour et Salomé, curieuse, lui rend visite
dans le désert. Comme il résiste à ses avances, elle le fait in-
carcérer et obtient sa tête après la fameuse danse. Une tem-
pête surnaturelle s’élève lorsqu’elle embrasse la tête du saint
homme, et Hérode, épouvanté, ordonne son exécution (un
clin d’œil à Oscar Wilde). – Theda Bara, première vamp
du cinéma, inoubliable Cléopâtre et reine de Saba sous la
férule d’Edwards, apparaît ici dans un rôle aussi déshabillé
que le reste de sa filmographie, entourée de 2000 figurants.
Le film – une superproduction tournée aux studios Fox à
Fort Lee, New Jersey – est aujourd’hui perdu. Le scéna-
riste, Adrian Johnson, affirme s’être basé sur Flavius Josè-
phe (tiens, Hérodiade a disparu ... et Myriam /Mariamne
était l’épouse d’Hérode père), mais son script laisse penser
qu’il devait parfois abuser du whisky. A en juger des pho-
tos, il ne devait d’ailleurs pas être le seul dans ce cas, le dé-
corateur mélangeant, lui, ornements gréco-romains et cal-
ligraphie coranique !
1919
Salome vs. Shenandoah
(US) Erle C. Kenton, Ray
Grey, Ray Hunt ; Mack Sennett Comedies-Famous
Players Lasky, 2 bob. / 20 min. – av. Ben Turpin (Jean-
Baptiste), Phyllis Haver (Salomé), Charles Murray (Hé-
rode Antipas), Heinie Conklin, Marie Prevost, Louise
Fazenda, Ford Sterling, Sybil Seely. –
Parodie burlesque
du film précédent, tournée à San Fernando Valley avec une
lionne du zoo Selig.
1919 Ø
La redenzione di Maria di Magdala
(IT) Carmine
Gallone. – av. Pépa Bonafé (Salomé), Elisa Saveri (Hé-
rodiade), Luigi Duse (Hérode Antipas). –
cf. 6b.3.1.
1920
Δ
A Modern Salome
(US) Léonce Perret. – av. Hope
Hampton (Salomé), Sidney L. Mason (Hérode). –
Sé-
quence antique rêvée.
1923
Salome
(US) Malcolm Strauss ; George H. Wiley Prod.,
6 bob. / 75 min. – av. Diana Allen (Salomé), Christine
Winthrop (Hérodiade), Vincent Coleman. –
Fiction à
petit budget : Salomé danse pour sauver un prince égyptien
qu’elle aime et qui est emprisonné. Hérodiade menace de
le faire exécuter si sa fille ne demande pas la tête de Jean-
Baptiste. Une fois le saint décapité, Salomé s’enfuit dans
le désert avec son amoureux égyptien.
1923
Salome
(US) Charles Bryant [et Natacha Rambova] ;
Allied Producers, 6 bob. / 75 min. – av. Alla Nazimova
(Salomé), Rose Dione (Hérodiade), Mitchell Lewis (Hé-
rode Antipas), Nigel de Brulier (Jean-Baptiste), Earl
Schenck (Narraboth, prince syrien), Arthur Jasmine. –
On sait qu’OscarWilde, fraîchement auréolé de gloire après
la publication du fameux
Portrait de Dorian Gray
l’année
précédente et marqué par la lecture du
Hérodias
de Gus-
tave Flaubert, écrivit sa pièce maudite à l’automne 1891
à Paris, en français, et l’offrit à Sarah Bernhardt, star dé-
cadente de l’époque (qui ne la joua pas). Lugné-Poe la mit
en scène en 1896 au Théâtre de l’Œuvre, Max Reinhardt
à Berlin en 1902. La version anglaise fut interdite à Lon-
dres pour motifs religieux. Cette transposition américaine
très fidèle de la pièce est produite par la célèbre danseuse
russe Alla Nazimova, dont l’amie intimeWinifred Shaugh-
Le
Salome
de J. Gordon Edwards (1918), film perdu
Alla Nazimova, fleur vénéneuse du
Salome
de Charles Bryant (1923)
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