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 l'antiquité au cinéma
1938
Upon the Ruins /Me’al Hachoravot
(Palestine) Na-
than Axelrod, Alfred Wolf ; Carmel Film, 70 min. –
av. Yehuda Gabay (Avshalom), Daniya Levin (Naftali),
Kalman Konstantiner, Zyuma Ben Artzi, Yosef Cohen.
Tandis que les Romains détruisent le Temple, les enfants
d’une vallée de Galilée reconstruisent leur village en l’ab-
sence des parents prisonniers et tentent de mettre sur pied
un système de société sous la direction du jeune Avshalom.
Le cadre du récit se déroule en 1936-38, où un conseiller
raconte cette histoire des « temps héroïques » à une com-
munauté de 60 enfants juifs en provenance de l’Allemagne
nazie. Premier long métrage de fiction tourné entièrement
en Palestine pré-israélienne, à l’aube de l’Holocauste.
1959 (tv)
Bérénice
(FR) Jean Kerchbron (1
re
Ch. RTF
30.11.59). – av. Silvia Monfort (Bérénice), Jacques
Dacqmine (Titus), René Arrieu (Antiochus), William
Sabatier (Paulin), Jacques Destoop, Marcelle Ranson
(Phénice), René Rousset. –
La tragédie classique de Jean
Racine : après la mort de Vespasien, son fils Titus, vain-
queur de la Judée, monte sur le trône mais doit se séparer
de sa concubine, la princesse juive Bérénice.
1966 Ø (tv)
La naissance de l’Empire romain (partie III)
(FR) Pierre Kast. – av. André Falcon (Titus, de Racine),
André Oumansky (Tite, de Corneille), Françoise Chris-
tophe (Bérénice, de Corneille), Christiane Minnazzoli
(Bérénice, de Racine). –
cf. 6b.1.1.
1966 [
Bérénice
(FR) Pierre-Alain Jolivet ; CEPC, 90 min.
– av. Anna Gael (Bérénice), Bernard Verley (Titus),
Jean Lescot (Antiochus), José Destoop (Phénice), Jean
Daniel Ehrmann (Paulin). –
La tragédie de Racine (cf.
version 1959) interprétée en costumes modernes, l’action
située à Paris
.]
1975 (tv)
Bérénice
(FR) Raymond Rouleau (A2 15.5.75). –
av. Danièle Lebrun (Bérénice), Laurent Terzieff (Titus),
Robert Rimbaud (Antiochus), Pascale de Boysson (Phé-
nice), André Valtier (Paulin), Michel Herbault, Chris-
tian Van Cau. –
La tragédie de Jean Racine, cf. supra.
1975 (tv-mus)
La clémence de Titus
(FR) Roger Benamou
(tv), Antoine Bourseiller (th) (A2 21.7.75). – av. Eric
Tappy (Titus), Noella Rogers (Vitellia), Christiane Châ-
teau (Servilia), Gyula Littai (Sextus), Bob Lloyd (An-
nius). –
Captation au festival d’Aix-en-Provence de l’opéra
de W. A. Mozart et Caterino Mazzolá (1791), d’après un
vieux livret de Pietro Metastasio déjà mis en musique une
quarantaine de fois depuis 1734. Vitellia, fille de l’ex-em-
pereur Vitellius et amoureuse éconduite de Titus, organise
un complot pour faire assassiner le souverain par Sextus,
un ami proche du trône. Titus vient de se séparer de Bé-
rénice et d’organiser de l’aide aux victimes à Pompéi. Le
Capitole est incendié, mais le complot rate. Reconnaissant
Vitellia et Sextus parmi les conspirateurs, il pardonne tout
le monde. Dernier opéra de Mozart, composé pour le cou-
ronnement de l’empereur Léopold II en tant que roi de
Bohême.
1980 (vd-mus)
La clemenza di Tito
(DE / AT) Jean-Pierre
Ponnelle ; WDR-ORF-Unitel Films, 136 min. – av. Eric
Tappy (Titus), TatianaTroyanos (Sextus), Carol Neblett
(Vittelia), Anne Howells (Annio), Catherine Malfitano
(Servilia), Kurt Rydl (Publio). –
Captation de l’opéra de
Mozart, tournée en extérieurs dans les ruines antiques de
Rome (l’arche de Titus dans le Forum, les bains de Ca-
racalla, la villa Adriana dans les jardins de Tivoli) avec
des costumes du XVIII 
e
siècle, direction musicale de James
Levine.
1981 (tv+ciné)
Masada, the Heroic Fortress /
[cinéma :]
The
Antagonists (Massada /La chute de Massada /Les an-
tagonistes)
(US) Boris Sagal ; Sydney Pollack-Arnon
Milchan Prod.-Universal (ABC 5-8.4.81, 8 × 50 min. / 4
× 90 min.), cinéma : 120 min. – av. Peter O’Toole (Cor-
nelius Flavius Silva), Peter Strauss (Eléazar Ben Yaïr),
Barbara Carrera (Sheva), Timothy West (Vespasien),
Nigel Davenport (le sénateur Mucianus), Alan Feins-
tein, Giulia Pagano (Myriam Ben Yaïr, épouse d’Eléa-
zar), Anthony Quayle (Rubrius Gallus), Dennis Quilley
sur le trône, souverain adulé par les Romains qui le bap-
tisent « la douceur du genre humain ». Réputé généreux et
bon, Titus meurt de la malaria en 81. – Cf. la tragédie
Bérénice
de Jean Racine (1670), la comédie héroïque
Tite
et Bérénice
de Pierre Corneille (1670), les opéras
La cle-
menza di Tito
de ChristophWillibald Gluck (1752) et de
W. A. Mozart (1791).
L'anéantissement des Zélotes dans
King of Kings
(1961, cf. p. 413) est une préfiguration fictive de la prise de Jérusalem par Titus
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