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– la rome impériale 
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1984 (tv)
Pilatus
(AT) Helmut Schwarzbach (ORF 20.4.84).
– av. Romuald Pekny (Ponce Pilate), Brigitte Antonius
(Lucrèce), Michael Bukowsky (Saül), Adelheid Picha.
1985 (tv)
A. D. / Anno Domini – The Revolution of
Love / A. D. – The Trials and Triumph of the Early
Church (Anno Domini. La révolution de l’Amour)
(US) Stuart Cooper ; Vincenzo Labella-International
Film Prod.-Carthago-NBC-Procter & Gamble (NBC
31.3.-4.4.85), 6 × 120 min. / 12 × 50 min. – av. An-
thony Andrews (Néron), Ava Gardner (Agrippine), Ri-
chard Kiley (Claude), James Mason (Tibère), John Mc-
Enery (Caligula), Jennifer O’Neill (Messaline), Fernando
Rey (Sénèque), Andrea Prodan (Britannicus), Jane How
(Poppée), John Steiner (Simon le Magicien), Colleen
Dewhurst (Antonia), David Hedison (Porcius Festus),
John Houseman (rabbin Gamaliel), Ian McShane (Sé-
jan), Millie Perkins (Marie), Denis Quilley (Pierre), Ri-
chard Roundtree (Serpenius), Susan Sarandon (Livilla),
Jack Warden (Nerva), Anthony Zerbe (Ponce Pilate),
Cecil Humphreys (Caleb), Amanda Pays (Sarah), Phi-
lip Sayer (Saül / Paul), Diane Venora (Corinna), Michael
Wilding Jr. (Jésus-Christ), Rebecca Saire (Ruth), Harold
Kasket (Caïphe), Davyd Harries (Thomas), Jonathan
Hyde (Tigellin), Damien Thomas (Hérode Agrippa),
Clive Arrindell (Cassius Chaerca), Akosua Busia (Acté),
Vernon Dobtcheff (Flavius Sabinus), GerrardMcArthur
(Lucas), Barrie Houghton (Ananias l’Essénien), Alan
Downer (Barnabé), Martin Potter (Gaius Calpernius
Piso), Colin Haigh (Jacques), Philip Anthony (Jacques
l’Aîné), Joss Buckley (Matthieu), Katia Thandoulaki
(Octavie), David Haughton (Pétrone), Jeremy Gittins
(Jean), Ted Richards (Philippe), Arlen Stuart (Claudia
Procula), Diane Venora (Corinna). –
Une fresque télé-
visée luxueuse (30 millions de $) d’une durée de 12 heures
et 400 rôles parlants, planifiée avec fracas pour les fêtes de
Pâques 1985 aux Etats-Unis et rédigée par le romancier
à succès Anthony Burgess (
A Clockwork Orange
de Ku-
brick). Le récit de Burgess sort la même année sous forme
de roman,
The Kingdom of the Wicked
(dernier tome
de sa trilogie religieuse après
Moses
et
Man of Nazareth
),
qui est l’expression que les Judéens utilisaient pour dési-
gner Rome.
Anno Domini
est mis sur pied par Vincenzo
Labella, producteur de
Jesus of Nazareth
(1977) dont
c’est la suite logique, puisque la série démarre exactement
là où s’arrête le téléfilm de Zeffirelli. L’intrigue, qui dé-
bute quarante-huit heures après la Crucifixion, s’organise
à partir d’un constant aller-retour entre la Judée, Samarie,
Antioche et Rome, sur quatre décennies – de 30 à 69
après JC – et quatre règnes, ceux de Tibère (épisodes 1-5),
Caligula (6-7), Claude (8-9) et Néron (10-12). Très am-
bitieux dans ses intentions, le film montre simultanément
les premiers Juifs chrétiens et leurs conflits croissants avec les
autorités religieuses de Judée (prêches dans les synagogues,
lapidation d’Etienne), le paysage religieux de l’époque (Es-
séniens obsédés par les purifications, Simon le Magicien),
les remous politiques qui secouent la Palestine sous le joug
de Rome, les luttes intestines à la cour impériale (Tibère
refuse de quitter son palais à Capri, les intrigues de Séjan,
Caligula impose sa déification au Sénat) et la mission des
apôtres Paul, Luc et Pierre (guérisons miraculeuses & cie).
On suit aussi la destinée d’un Zélote fictif, Caleb, qui ap-
prend le métier de gladiateur à Rome pour y retrouver Ruth
et Sarah, ses sœurs vendues en esclavage par des légionnai-
res, et envisage finalement de bouter le feu à la capitale.
Dans l’arène, où il combat sous le pseudonyme de Metel-
lus, il s’éprend d’une collègue gladiatrice, Corinna, et c’est
ensemble qu’ils défendront les enfants chrétiens contre les
fauves auxquels les destine Néron. Le récit s’achève par la
décapitation de Pierre et la fin des Julio-Claudiens.
En dépit d’un scénario honnêtement ficelé et d'une reconsti-
tution inhabituellement soignée pour un téléfilm, la mise
en scène pédestre de ce feuilleton sur papier glacé n’évite
aucun des écueils du film religieux : bavardages édifiants
d’évangélistes protestants (« repentez-vous et soyez bapti-
sés ! »), danse ridicule des apôtres ayant reçu le feu divin
de la Pentecôte, musique sirupeuse. Les séquences à Rome
sont plus convaincantes, mais
Anno Domini
n’échappe pas
non plus à la tentation gratuite de noircir excessivement
les Romains, selon les clichés rabâchés : Néron en monstre
assoiffé de sang (ce qu’il n’était pas) et amateur de jeux de
gladiateurs (ce qu’il était encore moins), des enfants chré-
tiens livrés aux chiens féroces, etc. Le seul personnage qui
sorte du lot dans cet interminable mélo pour catéchumè-
nes est Paul de Tarse (Philip Sayer), complexe, bien profilé,
énergique, tantôt malmené par la foule à Jérusalem, tantôt
aveuglé sur le chemin de Damas ou emprisonné à Césarée.
Comme
Jesus of Nazareth
,
Anno Domini
est tourné en
Tunisie (le Forum romain édifié aux Carthago Film Stu-
dios de Tarak Ben Amar à Monastir) et à Cinecittà. Dé-
buts à la télévision d’Ava Gardner (Agrippine, la mère de
Néron), dernier rôle de James Mason, en Tibère. La Vierge
est jouée par Millie Perkins qui fut l’héroïne de
The Diary
of Anne Frank
(1959) de George Stevens. Dans le rôle
du Christ ressuscité (gentillet), Michael Wilding Jr., le fils
d’Elizabeth Taylor et de Michael Wilding Sr.
1985 (tv)
The Fourth Wise Man
(Le quatrième sage)
(US)
Michael Ray Rhodes [d’apr. Henry Van Dyke] ; Pau-
list Productions (ABC 30.3.85), 72 min. – av. Martin
Sheen (le sage Artaban), Alan Arkin (Oront, son servi-
teur), Eileen Brennan (Judith), Ralph Bellamy (Abga-
rus), Sydney Penny, Charlie Sheen, Lance Kerwin, Jery
Houser (Pierre), James Farentino (la voix du Christ). –
Un physicien et mage persan cherche à rejoindre les rois
mages en route pour Bethléem (cf. version de 1953).
1986
L’inchiesta (L’enquête)
(IT) Damiano Damiani [d’apr.
Anatole France] ; Italian Internat.-Clesi-RAI-Sacis Film,
105 min. – av. Harvey Keitel (Ponce Pilate), Lina Sas-
tri (Marie-Madeleine), Keith Carradine (Lucius Vale-
Le Christ resssuscité (Michael Wilding Jr.) apparaît à ses apôtres dans
la fresque télévisée
A. D./Anno Domini
(1985) de Stuart Cooper
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