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– rome : de romulus à césar 
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des jeunes vierges afin de leur épargner le déshonneur. US :
Amazons of Rome
.
1961
Orazi e Curiazi / La espada del vencedor (Horacios
y Curiacos)
(Les Horaces et les Curiaces)
(IT / ES)
Terence Young et Ferdinando Baldi ; Angelo Ferrara-
Lux-Tiberia, 105 min. – av. Alan Ladd (Horace / Pu-
blius Horatius), Franco Fabrizi (Curiace), Robert Keith
(Tullius Hostilius, roi de Rome), Andrea Aureli (Met-
tius Fufetius, roi d’Albe), Franca Bettoja (Marcia, fille
de Tullius), Mimo Doro (Caius, le vieil Horace), Lu-
ciano Marin (Elius), Jacqueline Derval (Horatia), Piero
Palermini (Nevio), Alana Ladd (Scilla), Jacques Sernas
(Marcus).
– En combattant Etrusques et Sabins, le Ro-
main Horatius Publius, dont la légion est tombée dans une
embuscade, est fait prisonnier. Il s’échappe, mais les siens
le tiennent pour un lâche. Sa fiancée Marcia, fille du roi
de Rome Tullius Hostilius (672 / 640), est promise à son
frère Marcus. Epuisés par sept ans de guerre interminable,
Rome et Albe-la-Longue consultent l’Egérie qui suggère que
dans le camp étrusque pour tuer le roi Lars Porsenna. Fait
prisonnier et sommé de nommer ses complices, il se laisse
brûler la main droite sur un brasier plutôt que de parler,
d’où son surnom de Scaevola, « le gaucher ». Porsenna lui
rend la liberté et accepte une trêve avec Rome en échange
des vestales dirigées par Cloelia.
1913
La mort de Lucrèce
(FR) Louis Feuillade ; Gaumont,
345 m. – av. Jane Briey (Lucrèce), Emile Keppens (Sex-
tus), Henri Duval (Collatin), Maurice Mariaud (Bru-
tus), Louise Lagrange. –
La Romaine violée par le fils de
Tarquin le Superbe, cf. version de 1908.
1914
Pagan Rome
(US) W. Stephen Bush ; Vero Educatio-
nal Society, 4 bob. –
Histoire de Rome des premiers rois
aux derniers empereurs (docu-fiction tournée en Italie).
1960
Le vergini di Roma / Les vierges de Rome
(IT / FR)
Vittorio Cottafavi, Carlo Ludovico Bragaglia [et Ro-
bert Darène, Giorgio Capitani] ; Louis de Masure-Re-
gina-Criterion-Cineitalia, 80 min. – av. Louis Jourdan
(Drusco), Nicole Courcel (Lucilla), Sylvia Syms (Cloelia
[Clélie]), Jean Chevrier (Lars Porsenna), Ettore Manni
(Horatius Coclès), Corrado Pani (Publius Mucius Scae-
vola), Carlo Giustini, Michel Piccoli (le consul Publi-
cola). –
En –508, durant la guerre de Rome contre le roi
étrusque Porsenna (qui cherche à restaurer le pouvoir des
Tarquins), Publius Horatius Coclès défend seul le pont Su-
blicius sur le Tibre. La cité est tenue par des vestales armées
que commande Cloelia. Porsenna accorde une trêve après
l’épisode Mucius Scaevola, en échange de trois cents ota-
ges, les vestales de Cloelia, dont le Gaulois Drusco assure la
garde. Mais en son absence, les Etrusques essaient de vio-
ler les vierges et celles-ci regagnent secrètement Rome par
les égoûts. Les combats reprennent, Rome semble perdue,
quand surgit la cavalerie des vestales, vaillantes guerrières
qui franchissent le Tibre par surprise, cernent l’ennemi et
le mettent en déroute, tandis que les mercenaires gaulois,
refusant de prendre parti, posent les armes. Drusco épouse
Cloelia.
Un scénario pince-sans-rire signé Léo Joannon avec 300
croustillantes cavalières en mini-jupe, un ton gouailleur,
un humour persifleur (« voilà le chœur qui parle » quand
les sénateurs deviennent solennels) ou absurde (Drusco à
un archer qui vise Horatius Coclès : « Arrête, si tu le tues
il sera vexé ! »), une mise en scène décontractée mais d’une
grande précision dans l’organisation des plans (l’assaut
du pont Sublicius est un modèle du genre), des person-
nages typés avec originalité trahissent clairement la patte
de Vittorio Cottafavi. Les hommes sont plutôt pacifiques,
bons vivants et peu enclins à l’héroïsme gratuit (Drusco et
son éternel melon à la bouche, pour signaler la « noncha-
lance gauloise »), les femmes poussent maladroitement au
combat et le regrettent ensuite. Cottafavi met en chantier
et commence le film en Yougoslavie (studios Ufus Film à
Belgrade, puis Franstudio Saint-Maurice à Paris) sous le
titre de
La chevauchée légendaire
. Mais ayant appris que
la vedette Louis Jourdan a un droit de veto sur les cadra-
ges, les mouvements d’appareils et le montage final, il se
brouille avec la production après trois semaines de travail
et laisse les rênes au vétéran Bragaglia, artisan plus do-
cile. L’ensemble est bancal mais souvent plaisant. L’anec-
dote du film a un fond historique : livrée en otage à Por-
senna, la véritable Cloelia s’évada avec quelques captives
en traversant le Tibre à la nage. Le roi étrusque, admira-
tif, la récupéra, lui fit présent d’un cheval et l’autorisa à
repartir à Rome avec des otages de son choix ; elle choisit
Le Gaulois cynique (Louis Jourdan) et la vestale captive (Sylvia
Syms) dans
Le vergini di Roma
(1960), commencé par V. Cottafavi
Rescapé d’Hollywood, Alan Ladd défend l’honneur des Horaces dans
les plaines yougoslaves (
Orazi e Curiazi
de Terence Young, 1961)
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