6c – rome : l'antiquité tardive 
553
1912 [?]
San Sebastiano
(IT) S.A. Ambrosio Film, Torino.
1912
La vengeance de Licinius
(FR) Georges Denola ;
SCAGL-SAPF-Pathé nº 4813, 285 m. – av. Henri Etié-
vant (Licinius), Blanchard (le gladiateurTellendius), Im-
peria (Mélissa), Georges Tréville, Charles de Rochefort.
Le tribun Licinius étrangle son épouse adorée Mélissa
quand il constate, horrifié, qu’elle se réjouit lorsqu’il tue le
gladiateur avec lequel elle l’avait trompé (extérieurs tour-
nés à Naples).
1919
San Giorgio
(IT) Giulio Aristide Sartorio, Triumphalis
Film. – av. Fernando Ribacchi (saint Georges), Vanna
Villa, Maria Caserini-Gasperini.
1964
La rivolta dei barbari / Los barbaros contra el Impe-
rio romano
(IT/ ES) Guido Malatesta ; Protor Film, 81
min. – av. Roland Carey (Darius), Maria Grazia Spina
(Livia), Susan Sullivan, Gabriele Antonini (Domitius),
Mario Feliciani, Andrea Aureli. –
Pendant le règne de
Dioclétien, la solde des légionnaires stationnés en Gaule est
volée par des barbares encagoulés. Le gouverneur Domi-
tius à Trèves, l’auteur de ces rapines, charge le consul Da-
rius de l’enquête et le fait arrêter par ses prétoriens lorsqu’il
se sent démasqué. Appuyée par les légionnaires, la popula-
tion se soulève contre lui. – Produit tardif de la vague des
péplums des années 1960, bricolé dans les studios Bruno
Ceria à Trieste et à peine distribué. US:
Revolt of the
Barbarians
.
1976
Sebastiane
(GB) Derek Jarman et Paul Humfress ; Me-
galovision-Disctac, 86 min. – av. Leonardo Treviglio
(saint Sébastien), Robert Medley (Dioclétien), Barney
James (Severus), Neil Kennedy (Maximus), Richard
Warwick (Justinius). –
En 303, Sébastien, chef de co-
horte prétorienne et favori de Dioclétien, est cassé de son
grade et exilé de la cour pour cause d’insubordination (il a
défendu un jeune page accusé de christianisme). Devenu le
protégé du beau centurion Severus et l’ami de Justin, autre
exilé, son mysticisme et son refus de reconnaître les dieux
romains le perdent : il est condamné à mort et criblé de
flèches. – Premier péplum ouvertement homosexuel, parlé
en latin (sa principale originalité) et filmé en Sardaigne
dans un style très maniéré, mettant en relief  les corps nus
de jeunes garçons. Jarman vise une étude sur la sexualité
réprimée. Pour amateurs seulement.
1984 (tv)
Le martyre de saint Sébastien
(DE) Petr Weigl
[d’apr. Gabriele D’Annunzio] ; TV 2000-Unitel-WDR,
82 min. – av. Michael Biehn (saint Sébastien), Nicholas
Clay (Dioclétien), Franco Citti, Andrea Coppola (Jé-
sus-Christ), Urs Althaus, Pietro Speciale, Jana Hlavá-
cová, Michael Gulyás.
1996 (vd-mus)
Theodora
(GB) Peter Sellars ; Kultur DVD-
NVC Arts, 206 min. – av. Dawn Upshaw (Theodora),
David Daniels (Didymus), Frode Olsen (Valens), Ri-
chard Croft (Septimius), Lorraine Hunt (Irene). –
Captation de l’oratorio en trois actes de Georg Friedrich
Haendel (1750), livret de T. Morell, au festival de Glyn-
debourne, sous la direction musicale de William Christie.
– Antioche en 304. A l’époque de Dioclétien, Théodora
(mieux connue sous le nom de sainte Dorothée), une prin-
cesse chrétienne, refuse d’honorer les dieux romains. Valens,
empereur de Byzance, la livre à ses légionnaires, mais Di-
dymus, un soldat, tente de la faire fuir et meurt en martyr
avec elle.
2002
Δ
George and the Dragon
(US) Tom Reeve. – av.
James Purefoy (saint Georges), Piper Perabo. –
Action
transposée au Moyen Age.
1911
San Sebastiano / Il tribuno Sebastiano
(IT) Enrique
Santos ; Cines, Roma, 340 m. – av. Enna Saredo (Sé-
bastien), Amleto Novelli, Giuseppe Gambardella. –
Le
tribun Sébastien recueille le dernier souffle du centurion
chrétien Tarcisius, tué pour sa foi. Dénoncé par le fils du
préfet de Rome, Sébastien est condamné au supplice, mais
la patricienne Fabiola, qui l’aime en secret, achète les sol-
dats qui mettent en scène une fausse exécution. Sébastien
s’en retourne auprès de l’empereur et l’accuse publiquement
de cruauté.
1913
I misteri delle catacombe / Fabiola
(IT) Eugenio
Perego ; Pasquali, Torino. – av. Emilia Vidali (Fabiola),
Umberto Paradisi, Orlando Ricci.
1917 / 18 
Fabiola (Fabiola ou l’Eglise des Catacombes)
(IT) Enrico Guazzoni ; Guazzoni-Palatino-film Roma,
2258 m. – av. Maria Antonietta Bartoli-Avveduti
[=Elena Sangro] (Fabiola), Amleto Novelli (Fulvius), Li-
vio Pavanelli (saint Sébastien), Valéria Sanfilippo (sainte
Cécile), Mme Poletti (sainte Agnès), Bruto Castellani
«Fabiola ou
l’Eglise des Catacombes »
« Fabiola or the Church of the Catacombs », un roman de
Nicholas Patrick Wiseman, cardinal irlandais
et archevêque deWestminster (1854). – Patricienne païen-
ne courtisée pour son argent par Corvinus (fils du préfet du
Prétoire), Fabiola protège sa cousine chrétienne Agnès que
convoite vainement Fulvius, un aventurier « asiatique ».
Dépité, celui-ci compromet les chrétiens avec un talisman
portant le nom de l’impératrice, et Dioclétien lance un
nouvel édit de persécution. Fabiola tente de sauver sa cou-
sine dont les coreligionnaires sont jetés aux fauves. L’aveu-
gle Cécile est lapidée par la foule, Agnès est décapitée, Sé-
bastien percé de flèches. Repentant, Fulvius trouve la foi
dans les catacombes, tout comme Fabiola qui se détourne
de sa vie de luxure pour se consacrer à la voie spirituelle.
– Dans son roman apologétique, le cardinal Wiseman mé-
lange allégrement les époques. S’inspirant de l’authentique
sainte Fabiola (morte en 399), patricienne de la lignée des
Fabius, disciple de saint Jérôme et fondatrice des premiers
hôpitaux en Occident, il la fait côtoyer saint Sébastien,
supplicié sous Domitien (289 / 292), sainte Agnès, suppli-
ciée sous Valérien (257 / 258) et saint Pancrace, décapité
en 304 à l’âge de 14 ans.
Avec
Fabiola
(1918), Guazzoni signe une version fidèle au roman
s
6c.1.2
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