6b – la rome impériale 
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1971 (tv)
Calígula
(ES) Jaime Azpilicueta [d’apr. Albert Ca-
mus] ; «Teatro de siempre » (TVE 25.10.71), 120 min.
– av. José María Rodero (Caligula), Estanis González,
Elvira Quintillá. –
cf. version de 1966.
1975 (tv)
Caligula
(BE) Yvonne Lex, Peter Simons [d’apr.
Albert Camus] ; Belgische Radio en Televisie (BRT
29.9.75). – av. Frans Maas (Caligula), Yvonne Lex
(Caesonia), Marc Bober (Hélicon), Mauritz Goossens
(Senectus), Jan Pauwels (Scipion), Joris Collet (Octa-
vius), Ward de Ravet (Metellus), Senne Rouffaer (Cas-
sius Chaerea), Frans Van den Brande (Lepidus), Gas-
ton Vandermeulen (Mereia), Alex Wilequet (Mucius),
Jaak Van Hombeek (intendant). –
cf. version de 1966.
1976 Ø (tv)
I, Claudius (Moi, Claude, empereur)
(GB) Her-
bert Wise. – av. George Baker (Tibère), Richard Hun-
ter (Drusus), John Castle (Postumus), Vivien Clifford
(son épouse), Patrick Stewart (Séjan), Barbara Young
(Vipsania Agrippina), Robert Morgan / John Hurt (Ca-
ligula enfant / adulte), Sheila White (Messaline), Beth
Morris (Drusilla), Derek Jacobi (Claude), Sam Castor
(Cassius Chaerea). –
Vie romancée de l’empereur Claude,
racontée par le souverain lui-même à la veille de sa mort.
Récit s’étendant sur quatre règnes, Auguste (épisodes 1-5),
Tibère (épisodes 6-8), Caligula (épisodes 9-10) et Claude
(épisodes 11-13). Commentaires, cf. Claude 6b.5.
1977 Ø
Le calde notti di Caligola
(IT) R. B. Montero – av.
Gestone Petucci (Tibère). –
cf. 6b.5.
1977-79  
Caligula /Caligola / Io, Caligola
(GB / IT) Tinto
Brass [et Franco Rossellini, Bob Guccione] ; Felix Cine-
matografica-Penthouse Film International, 160 min. –
av. Malcolm McDowell (Caligula), Peter O’Toole (Ti-
bère), Giancarlo Badessi (Claude), Anneka Di Lorenzo
(Messaline), Lori Wagner (Agrippine), John Gielgud
(Nerva), Guido Mannari (Macron, préfet du prétoire),
Adriana Asti (Ennia, son épouse), Leopoldo Trieste
(Chariclès), Helen Mirren (Milonia Caesonia, épouse
de Caligula), Teresa Ann Savoy (Drusilla, sœur de Ca-
ligula), Paolo Bonacelli (Cassius Chaerea, tribun pré-
torien), Bruno Brive (Gemellus, fils adoptif de Cali-
gula), John Steiner (Longinus). –
Au départ, une idée
de Roberto Rossellini transmise à son neveu Franco, puis
au romancier Gore Vidal (qui pille cette mauvaise langue
de Suétone), avant que le producteur italo-américain Bob
Guccione, fondateur du magazine érotique
Penthouse
,
ne tire la couverture à lui en investissant 17,5 millions
de $ et quatre ans de travail top-secret aux Cinestudi
Dear à Rome. Son Tibère hirsute et syphilitique barbote à
Capri dans une piscine remplie de naïades, déambule dans
une énorme barque-lupanar et finit occis sur ordre de son
petit-neveu mégalomane, impatient de s’emparer du trône
pour y diviniser sa sœurette adorée Drusilla.
Suit une surenchère absurde de sexe et de violence dont
la crudité épouvante les censeurs (castrations, viols, sodo-
mies, inceste, égorgements en série, pendaison d’un soldat
par son sexe, une femme crucifiée accouche, des épouses de
sénateurs sont souillées par la plèbe, une gigantesque fau-
cheuse mécanique de 12 mètres de haut et 36 mètres de large
fait voler les têtes, etc.). Historiens s’abstenir. Consternés,
Caligula hurle de désespoir en découvrant le cadavre de sa sœur Drusilla, avec qui il entretenait une liaison incesteuse (
Caligula
, 1979)
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