598
          
        
        
           l'antiquité au cinéma
        
        
          1910
        
        
          
            Attila (I Nibelungi)
          
        
        
          (IT) Mario Bernacchi ; Milano
        
        
          Films, 225 m. –
        
        
          
            Passionnés d’opéra, ce sont les Italiens qui,
          
        
        
          
            les premiers, adaptent la légende nordique. Le film se réfère
          
        
        
          
            à l’œuvre deWagner, alors que celle-ci ne mentionne pas le
          
        
        
          
            personnage d’Etzel / Attila. Dévorée de jalousie, Brunhild
          
        
        
          
            ordonne le meurtre de Siegfried. La chose faite, ses assas-
          
        
        
          
            sins Hunding et Hagen confient le trésor des Nibelungs à
          
        
        
          
            Attila qui épouse Kriemhild. Cette dernière se venge, puis
          
        
        
          
            poignarde Attila.
          
        
        
          1912
        
        
          
            Sigfrido ovvero i Nibelungi / L’epopea dei Nibelungi
          
        
        
          
            / Siegfried
          
        
        
          
            (Siegfried)
          
        
        
          (IT) Mario Caserini ; S. A. Am-
        
        
          brosio, Torino, 914 m. / 3 bob. – av. Dario Silvestri (Sie-
        
        
          gfried von Xanten), Fernanda Negri-Pouget (Kriemhild
        
        
          von Burgund), Antonietta Calderari (Brunhild, reine
        
        
          d’Islande), Mario Voller Buzzi (le barde), Mario Gra-
        
        
          nata (Gunther, roi des Burgondes), Serafino Vité (Ha-
        
        
          gen von Tronje). –
        
        
          
            Pas de dragon dans cette version :
          
        
        
          
            Siegfried doit libérer la reine vierge Brunhild, prisonnière
          
        
        
          
            des nymphes dans un cercle de flammes magiques, pour ob-
          
        
        
          
            tenir la main de Kriemhild. Plus tard, cette dernière venge
          
        
        
          
            le meurtre du héros en assiégeant le château de sa rivale
          
        
        
          
            Brunhild et en la tuant d’un coup d’épée alors qu’elle se
          
        
        
          
            prépare à épouser son complice Hagen.
          
        
        
          1912
        
        
          
            Der Nibelungenring
          
        
        
          (DE) Express Film Co., Freiburg
        
        
          in Breisgau. –
        
        
          
            Peut-être identique avec le précédent (?).
          
        
        
          1924
        
        
          
            Die Nibelungen. 1. Siegfried – 2. Kriemhilds Ra-
          
        
        
          
            che
          
        
        
          
            (Les Nibelungs)
          
        
        
          (DE) Fritz Lang ; Decla-Bios-
        
        
          
            hache illustrée jadis par Richard Fleischer dans
          
        
        
          
            
              The Vikings
            
          
        
        
          
            (1958) avec Kirk Douglas. Quant à la bande sonore, elle
          
        
        
          
            pirate allégrement Ennio Morricone et le
          
        
        
          Zarathoustra
        
        
          
            de
          
        
        
          
            Richard Strauss. US :
          
        
        
          
            
              Tarkan versus the Vikings
            
          
        
        
          
            .
          
        
        
          1972
        
        
          
            Tarkan altin madalyon [Le médaillon d’or de Tar-
          
        
        
          
            kan]
          
        
        
          (TU) Mehmet Aslan ; Ertem Egilmez-Arzu Film.
        
        
          – av. Kartal Tibet (Tarkan), Eva Bender (Gosha), Zeki
        
        
          Alasya (le roi des Vandales), Kamran Usluer (Attila, roi
        
        
          des Huns), Altan Günbay (le vizir), Birsen Ayda (la
        
        
          reine des Vandales), Pakize Suda (la princesse Hono-
        
        
          ria), Yesim Tan (Helga), Halit Akçatepe (Kulke), Mür-
        
        
          rüvet Sim (Roza). –
        
        
          
            Tarkan affronte Gosha, la séduisante
          
        
        
          
            sorcière nordique qui sacrifie des jeunes vierges pour boire
          
        
        
          
            leur sang.
          
        
        
          1973
        
        
          
            Tarkan güçlü kahraman /Tarkan kolsuz kahramana
          
        
        
          
            karsi [Tarkan contre le guerrier manchot]
          
        
        
          (TU) Me-
        
        
          hmet Aslan ; Ertem Egilmez-Arzu Film. – av. Kartal Ti-
        
        
          bet (Tarkan), Hakki Kosar (Wang Yu), Hülya Darcan
        
        
          (Alonya), Halit Akçatepe (Kulke), Reha Yurdakul (Ulu-
        
        
          gökce), Kazim Kartal (Oba Reisi), Müfit Kiper (l’em-
        
        
          pereur de Chine), Ilhan Hemseri. –
        
        
          
            En Chine, Tarkan
          
        
        
          
            combat un guerrier particulièrement vindicatif pour récu-
          
        
        
          
            pérer l’Epée d’or d’Attila.
          
        
        
          
            
              Siegfried et le chant
            
          
        
        
          
            
              des Nibelungs
            
          
        
        
          
            Gunther, le roi des Burgondes àWorms, est jaloux des pou-
          
        
        
          
            voirs magiques, de la popularité et de la richesse phénomé-
          
        
        
          
            nale (le trésor des nains des Nibelungs) de son beau-frère
          
        
        
          
            Siegfried von Xanten (Sigurdh / Sigrdrifa), qu’un bain
          
        
        
          
            dans le sang du dragon Fafnir a rendu presque invulné-
          
        
        
          
            rable, sauf à un endroit dans le dos, gardé secret. Pour
          
        
        
          
            obtenir la main de la princesse Kriemhild, Siegfried a dû
          
        
        
          
            prêter main-forte à Gunther qui souhaitait épouser la belle
          
        
        
          
            et belliqueuse Brunhild, une reine du Nord crainte pour
          
        
        
          
            avoir terrassé tous ses prétendants en combat singulier.
          
        
        
          
            Caché par son manteau d’invisibilité, Siegfried assiste
          
        
        
          
            Gunther et vainc Brunhild, qui se résigne à épouser le sou-
          
        
        
          
            verain burgonde. De retour à Worms, elle découvre qu’elle
          
        
        
          
            a été trompée et somme son époux de laver l’affront dans
          
        
        
          
            le sang. Suivant les conseils de son bras droit Hagen von
          
        
        
          
            Tronje, Gunther soutire de sa sœur trop confiante le secret
          
        
        
          
            de l’invulnérabilité de Siegfried. Hagen attire le héros dans
          
        
        
          
            un piège et l’assassine.
          
        
        
          
            Kriemhild décide de venger son mari en faisant tuer Gun-
          
        
        
          
            ther et tout son clan. Elle obtient les moyens nécessaires à
          
        
        
          
            son projet meurtrier en épousant le roi des Huns, Etzel
          
        
        
          
            (Attila) ou Atle. Celui-ci extermine les Burgondes à la de-
          
        
        
          
            mande de sa nouvelle épouse, qui périt dans le massacre
          
        
        
          
            final.
          
        
        
          
            Cf.
          
        
        
          Das
        
        
          Lied der Nibelungen
        
        
          
            (XII 
          
        
        
          
            e
          
        
        
          
            s.),
          
        
        
          Die Wölsun-
        
        
          gensaga
        
        
          
            (XIII 
          
        
        
          
            e
          
        
        
          
            s.), les chants scandinaves de l’
          
        
        
          Edda
        
        
          
            (IX 
          
        
        
          
            e
          
        
        
          
            -
          
        
        
          
            XIII 
          
        
        
          
            e
          
        
        
          
            s.),
          
        
        
          Die Nibelungen
        
        
          
            , drame de Friedrich Hebbel
          
        
        
          
            (1861) et
          
        
        
          Der Ring des Nibelungen (L’anneau du Nibe-
        
        
          lung)
        
        
          
            , le cycle d’opéras de Richard Wagner :
          
        
        
          Die Walküre
        
        
          (La Walkyrie)
        
        
          
            (1856),
          
        
        
          Das Rheingold (L’or du Rhin)
        
        
          
            (1869),
          
        
        
          Siegfried
        
        
          
            (1876) et
          
        
        
          Götterdämmerung (Le cré-
        
        
          puscule des dieux)
        
        
          
            (1876). Seuls les deux derniers opéras
          
        
        
          
            de la tétralogie traitent de la légende de Siegfried.
          
        
        
          
            Sigfrido ovvero i Nibelungi
          
        
        
          de Mario Caserini (1912)
        
        
          Siegfried se baigne dans le sang du dragon (
        
        
          
            Die Nibelungen
          
        
        
          , 1924)
        
        
          s
        
        
          
            6c.3.3