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 l'antiquité au cinéma
1910
Attila (I Nibelungi)
(IT) Mario Bernacchi ; Milano
Films, 225 m. –
Passionnés d’opéra, ce sont les Italiens qui,
les premiers, adaptent la légende nordique. Le film se réfère
à l’œuvre deWagner, alors que celle-ci ne mentionne pas le
personnage d’Etzel / Attila. Dévorée de jalousie, Brunhild
ordonne le meurtre de Siegfried. La chose faite, ses assas-
sins Hunding et Hagen confient le trésor des Nibelungs à
Attila qui épouse Kriemhild. Cette dernière se venge, puis
poignarde Attila.
1912
Sigfrido ovvero i Nibelungi / L’epopea dei Nibelungi
/ Siegfried
(Siegfried)
(IT) Mario Caserini ; S. A. Am-
brosio, Torino, 914 m. / 3 bob. – av. Dario Silvestri (Sie-
gfried von Xanten), Fernanda Negri-Pouget (Kriemhild
von Burgund), Antonietta Calderari (Brunhild, reine
d’Islande), Mario Voller Buzzi (le barde), Mario Gra-
nata (Gunther, roi des Burgondes), Serafino Vité (Ha-
gen von Tronje). –
Pas de dragon dans cette version :
Siegfried doit libérer la reine vierge Brunhild, prisonnière
des nymphes dans un cercle de flammes magiques, pour ob-
tenir la main de Kriemhild. Plus tard, cette dernière venge
le meurtre du héros en assiégeant le château de sa rivale
Brunhild et en la tuant d’un coup d’épée alors qu’elle se
prépare à épouser son complice Hagen.
1912
Der Nibelungenring
(DE) Express Film Co., Freiburg
in Breisgau. –
Peut-être identique avec le précédent (?).
1924
Die Nibelungen. 1. Siegfried – 2. Kriemhilds Ra-
che
(Les Nibelungs)
(DE) Fritz Lang ; Decla-Bios-
hache illustrée jadis par Richard Fleischer dans
The Vikings
(1958) avec Kirk Douglas. Quant à la bande sonore, elle
pirate allégrement Ennio Morricone et le
Zarathoustra
de
Richard Strauss. US :
Tarkan versus the Vikings
.
1972
Tarkan altin madalyon [Le médaillon d’or de Tar-
kan]
(TU) Mehmet Aslan ; Ertem Egilmez-Arzu Film.
– av. Kartal Tibet (Tarkan), Eva Bender (Gosha), Zeki
Alasya (le roi des Vandales), Kamran Usluer (Attila, roi
des Huns), Altan Günbay (le vizir), Birsen Ayda (la
reine des Vandales), Pakize Suda (la princesse Hono-
ria), Yesim Tan (Helga), Halit Akçatepe (Kulke), Mür-
rüvet Sim (Roza). –
Tarkan affronte Gosha, la séduisante
sorcière nordique qui sacrifie des jeunes vierges pour boire
leur sang.
1973
Tarkan güçlü kahraman /Tarkan kolsuz kahramana
karsi [Tarkan contre le guerrier manchot]
(TU) Me-
hmet Aslan ; Ertem Egilmez-Arzu Film. – av. Kartal Ti-
bet (Tarkan), Hakki Kosar (Wang Yu), Hülya Darcan
(Alonya), Halit Akçatepe (Kulke), Reha Yurdakul (Ulu-
gökce), Kazim Kartal (Oba Reisi), Müfit Kiper (l’em-
pereur de Chine), Ilhan Hemseri. –
En Chine, Tarkan
combat un guerrier particulièrement vindicatif pour récu-
pérer l’Epée d’or d’Attila.
Siegfried et le chant
des Nibelungs
Gunther, le roi des Burgondes àWorms, est jaloux des pou-
voirs magiques, de la popularité et de la richesse phénomé-
nale (le trésor des nains des Nibelungs) de son beau-frère
Siegfried von Xanten (Sigurdh / Sigrdrifa), qu’un bain
dans le sang du dragon Fafnir a rendu presque invulné-
rable, sauf à un endroit dans le dos, gardé secret. Pour
obtenir la main de la princesse Kriemhild, Siegfried a dû
prêter main-forte à Gunther qui souhaitait épouser la belle
et belliqueuse Brunhild, une reine du Nord crainte pour
avoir terrassé tous ses prétendants en combat singulier.
Caché par son manteau d’invisibilité, Siegfried assiste
Gunther et vainc Brunhild, qui se résigne à épouser le sou-
verain burgonde. De retour à Worms, elle découvre qu’elle
a été trompée et somme son époux de laver l’affront dans
le sang. Suivant les conseils de son bras droit Hagen von
Tronje, Gunther soutire de sa sœur trop confiante le secret
de l’invulnérabilité de Siegfried. Hagen attire le héros dans
un piège et l’assassine.
Kriemhild décide de venger son mari en faisant tuer Gun-
ther et tout son clan. Elle obtient les moyens nécessaires à
son projet meurtrier en épousant le roi des Huns, Etzel
(Attila) ou Atle. Celui-ci extermine les Burgondes à la de-
mande de sa nouvelle épouse, qui périt dans le massacre
final.
Cf.
Das
Lied der Nibelungen
(XII 
e
s.),
Die Wölsun-
gensaga
(XIII 
e
s.), les chants scandinaves de l’
Edda
(IX 
e
-
XIII 
e
s.),
Die Nibelungen
, drame de Friedrich Hebbel
(1861) et
Der Ring des Nibelungen (L’anneau du Nibe-
lung)
, le cycle d’opéras de Richard Wagner :
Die Walküre
(La Walkyrie)
(1856),
Das Rheingold (L’or du Rhin)
(1869),
Siegfried
(1876) et
Götterdämmerung (Le cré-
puscule des dieux)
(1876). Seuls les deux derniers opéras
de la tétralogie traitent de la légende de Siegfried.
Sigfrido ovvero i Nibelungi
de Mario Caserini (1912)
Siegfried se baigne dans le sang du dragon (
Die Nibelungen
, 1924)
s
6c.3.3
I...,588,589,590,591,592,593,594,595,596,597 599,600,601,602,603,604,605,606,607,608,...674