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 l’antiquité au cinéma
les Gray (Solinos), Cyril Cusack (Aegeon), Wendy Hiller
(Aemilia), Michael Kitchen (Antipholus), Roger Dal-
trey, David Kelly, Sam Dastor.
1986 (tv)
The Comedy of Errors
(US) Robert Shampain ;
Company Commedia Ltd.
1987 (tv)
The Comedy of Errors
(US) Gregory Mosher, Ro-
bert Woodruff ; PBs-Vivian Beaumont Theatre, Lincoln
Center, New York. – Karla Burns, Ethyl Eichelberger,
Avner Eisenberg, Sophie Hayden, Timothy Daniel Furst
(William Shakespeare).
1989 (tv)
The Comedy of Errors
(CA) Richard Monette ;
CBC, 138 min. – av. Geordie Johnson, Keith Dinicol,
Nicholas Pennell (Aegeon), James Blendick, Douglas
Chamberlain.
2000 (tv)
The Comedy of Errors
(US) Wendell Sweda. – av.
Joseph R. Sicari (Aegeon), David Birney, Erika Schic-
kel, Anne von Herrmann, Morgana Rae.
av. Roberto Bruni (Aegeon), Paolo Lombardi, Alberto
Lupo, Sergio Barbone, Tina Lattanzi.
1974 (tv)
The Comedy of Errors
(GB) Philip Casson (tv),
Trevor Nunn (th) ; ATV-Royal Shakespeare Company-
Audio Visual Productions, 130 min. – av. Griffith Jones
(Aegeon), Brian Coburn, Marie Kean (Aemelia), Roger
Rees, Judi Dench (Adriana), Mike Gwilym.
1978
Komediya oshibok
(RU) Vadim Gauzner ; Lenfilm,
85 min. – av. Oleg Yefremov, Vladimir Retsepter, Irina
Morishnichenko, Sos Sarkisyan, Yevgeni Lebedev, Pa-
vel Pankov.
1978 (tv)
Komediya oshibo
k (RU) Televidenje Sovjetskovo
Sojusa. – av. Valeri Matveyev, Mikhail Kozakov, Mikhail
Kononov, Olga Antonova, Natalya Danilova.
1983 (tv)
The Comedy of Errors (La comédie des erreurs)
(GB) James Cellan-Jones ; «The Shakespeare Plays »,
BBCtv-Time Life (BBC 24.12.83), 108 min. – av. Char-
ALEXANDRE LE GRAND
336 / 323 av. JC
Alexandre est né en –356 à Pella, fils de Philippe II de Macédoine et d’Olympias d’Epire. Pour
sceller l’unité de la nouvelle Grèce panhellénique dans une grande lutte commune contre les Barbares,
Philippe II déclare la guerre à la Perse en – 337, à Corinthe. Il reçoit le commandement suprême, mais périt
assassiné avant le début de l’expédition, peut-être à l’instigation de son épouse Olympias.
ALEXANDRE est proclamé Hégémon (général en chef ) de toute la Grèce après la soumission des Thraces
et la destruction de Thèbes (–335). Au printemps –334, Alexandre procède à l’invasion de l’Asie Mineure
avec 30000 hommes ; en mai, il remporte une première victoire contre les Perses de Darius III au Granique,
suivi de la défaite des Perses dans la plaine d’Issos (–333). Occupation de l’Egypte, fondation d’Alexandrie,
siège et chute de Tyr. En –331, Alexandre franchit le Tigre et l’Euphrate, puis écrase définitivement Darius
à Gaugamèles-Arbèles, en Mésopotamie (1
er
octobre 331). Devenu Kosmokratôr (maître du monde) et
couronné «Roi des Rois », il entre sans coup férir à Babylone et s’empare de Persépolis. En –329, son armée
pénètre en Asie centrale (Afghanistan, Ouzbékistan, Hindou Kouch) ; Alexandre épouse Roxane (–327),
princesse de Bactriane. Lors de son expédition en Inde (delta de l’Indus), il défait le roi Pôros au Pendjab
en –327 / 26. Il fonde la ville d’Alexandrie Boukhéphalia (Djelapour), puis descend l’Indus jusqu’à Pattala,
traverse le désert de Gédrosie (Béloutchistan) et atteint Ormuz. Le 13 juin 323, âgé de 32 ans, Alexan-
dre meurt de la malaria (?) à Babylone, alors qu’il s’apprête à explorer l’Arabie et à conquérir l’Afrique et
l’Espagne. Il aura fondé plus de 80 villes et élargi la monarchie panhellénique visée par Philippe II à celle
d’une monarchie universelle unissant l’Asie à l’Europe. Son empire, légué «au plus fort», se démembre au
milieu des luttes de ses généraux.
E
n faisant frapper une monnaie à son nom et à son effigie, le grand conquérant fut le premier homme d’Etat
à contrôler sciemment son image de surhomme égal aux héros d’Homère, sinon même aux dieux, et à la
diffuser dans tous les territoires occupés par son armée : l’efficacité de sa puissance reposait sur son omniprésence,
du Péloponnèse à l’Indus. Ce sens de l’image qu’avait Alexandre a « imposé le premier pouvoir iconographique
de l’histoire » 
1
. Il n’a pourtant pas empêché son empire démesuré – légué « au plus digne » – de s’effondrer
presque aussi vite que celui d’Attila, soit au lendemain de sa mort. Décédé à 33 ans, au terme d’une vie inten-
sément vécue, ayant unifié la Grèce malgré elle, soumis la Perse et la Bactriane (Afghanistan) et imprégné le
monde méditerranéen et oriental de civilisation grecque, Alexandre le Grand restera longtemps un cas isolé et
mal-aimé de ses compatriotes. N’a-t-il pas heurté leur chauvinisme par sa tentative « ignoble » de mettre sur un
pied d’égalité les Grecs et leurs nouveaux sujets orientaux, sa nature ne s’est-elle pas corrompue au contact des
s
5c.6
I...,224,225,226,227,228,229,230,231,232,233 235,236,237,238,239,240,241,242,243,244,...674