(IT / FR / RO/ EG) Renzo Rossellini Jr., scénario, pré-
sentation et production : Roberto Rossellini ; Orizzonte
2000-RAI-Logos-Studioul Cinematographic Bucuresti-
Copro (RAI 7.8.70), 57 min. – av. Piero Baldini, Lu-
ciano Rossi, Salvatore Billa, Massimo Sarchielli, Pino
Caruso, Rodolfo Baldini. –
Les premiers hommes cher-
chent refuge dans les cavernes et leur condition s’améliore
avec la découverte du feu. Les premières formes de culte ap-
paraissent, le culte des morts, le totémisme. Vers la fin de
l’ère glaciaire, l’homme quitte les cavernes et crée les pre-
miers villages, la vie sociale s’organise. – En abandonnant
le cinéma de fiction, trop lié aux procédés de fascination
et d’illusion ainsi qu’aux diktats des producteurs, pour un
cinéma télévisuel et didactique, Rossellini crée une œuvre
d’information, sans compromission commerciale ou politi-
que. Avec cette anthologie historique en 12 parties (coûts :
800 millions de lires), le cinéaste décrit et analyse – en
ayant systématiquement recours à la reconstitution histo-
rique avec des acteurs anonymes – les étapes fondamentales
de l’humanité pour édifier et parfaire la civilisation. Une
démarche passionnante.
1968 [prologue :]
2001 : A Space Odyssey (2001 : l’odyssée
de l’espace)
(US) Stanley Kubrick ; Metro-Goldwyn-
Mayer, 141min. – av. Daniel Richter (Moon-Watcher,
l’homme primitif ). –
Il y a quatre millions d’années dans
le désert africain, des grands singes anthropoïdes se battent
contre les fauves et contre leurs congénères. Un matin, ils
découvrent un mégalithe parallélépipédique en métal noir
dont ils s’approchent, tiraillés entre la curiosité et la peur.
Peu après, l’un d’eux, Moon-Watcher, découvre la puissance
de frappe que lui octroie un fémur tenu dans la main. Ar-
mée d’os, sa tribu chasse ceux qui les avaient dépossédés de
leur territoire. Suit la célèbre ellipse visuelle conduisant au
XXI 
e
siècle avec sa station orbitale dans l’espace. Selon Ku-
brick et Arthur C. Clarke, l’intelligence humaine serait un
cadeau des extra-terrestres ... Le prologue, intitulé «Dawn
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