6b – la rome impériale 
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Farnum (Marcus Superbus), Madge Evans (Mercia),
Sheridan Block (Néron), Lila Barclay (Poppée Sabine),
Gray Terry (Bérénice), Giorgini Majorini (Ophonius
Tigellinus), Ogden Child (Stephanus), MorganThorpe
(Favius). –
En l’an 64, au lendemain de l’incendie, Mar-
cus Superbus, préfet de Rome et favori de Néron comme de
Poppée, tente de dissuader l’empereur de reprendre les persé-
cutions contre les chrétiens, car il aime Mercia, une disciple
de saint Pierre. Tigellin et Poppée la font arrêter, et Mer-
cia, refusant d’abjurer sa foi, est condamnée à mort. Mar-
cus rejoint les martyrs dans l’arène. – Le drame de Wilson
Barrett est-il un plagiat de
Quo Vadis
? Certains affirment
que Henryk Sienkiewicz aurait cédé à Barrett, acteur et
dramaturge britannique fort prisé en 1880, le droit d’ex-
clusivité mondiale (sauf l’Italie) pour l’adaptation théâ-
trale de son roman. Ce dernier – qui n’a ni confirmé ni in-
firmé la chose – en aurait simplifié l’intrigue et changé les
noms de divers personnages. Rebaptisé
Sign of the Cross
,
la pièce fête sa première à Londres en 1896 où son auteur
tient lui-même le rôle de Marcus Superbus. La version ci-
nématographique de FredThomson (la deuxième après l’an-
glaise de 1904) est très fidèle au texte moralisant et senti-
mental de Barrett, qui oppose le paganisme des Romains à
la pureté immaculée des défenseurs de la nouvelle foi, un
aspect qui servira de prétexte à DeMille pour son remake
de 1932 (cf. infra).
1917
Friends, Romans and Leo
(US) Alan Crosland ;
Conquest Pictures-Thomas A. Edison Mfg. Co., 1 bob.
– av. William Wasdworth (Mulius Caesar), Raymond
McKee (Plento Morpheus), Juanita Fletcher (Myria),
Harry MacDonough Sr. (Liarus Bunko). –
Burlesque
sur les chrétiens jetés aux lions.
1918 [épisode romain :]
Restitution
(US) Howard Gaye ;
Mena Film Co., 12 bob. – av. John Steppling (Né-
ron), Mary Wise (Poppée Sabine). –
La lutte éternelle
de l’homme contre Satan, personnifié ici par Néron qui
persécute les chrétiens. Les autres épisodes traitent de la
«Genèse », du Christ et de l’Inquisition.
1922
Nero
(Néron – Drame romain)
(US) J. Gordon Ed-
wards ; Fox Film, 11500 ft. / 12 bob. – av. Jacques Gré-
tillat (Néron), Paulette Duval (Poppée Sabine), Violette
Mersereau (Marcia), Alexander Salvini (Horatius), Nero
Bernardi (saint Pierre), Enzo De Felice (Othon), Guido
Trento (Tullius), Nero Carolenuto (Galba), Edy Darclea
(Claudia Acté), AdolfoTroucho (Hercule), Americo De
Giorgio (Gracchus). –
Poppée élimine son époux pour de-
venir la favorite, puis la femme de Néron. Le général Ho-
ratius souhaite s’unir à la princesse Marcia, en otage à la
cour impériale, mais son ami Galba lui conseille d’abord
d’écraser la rébellion en Ibérie pour donner plus de poids à
sa requête. Revenu victorieux une année plus tard, Hora-
tius demande à Néron la main de Marcia, mais l’empereur,
frappé par sa beauté, la réclame à ses côtés. Les amoureux
s’échappent. Poppée, éprise d’Horatius et ayant appris que
sa rivale est chrétienne, accuse les chrétiens d’avoir incen-
dié Rome. Ils sont jetés aux lions, mais le soulèvement des
légions de Galba et d’Horatius sauve Marcia, tandis que
Néron se suicide.
Un amalgame de l’intrigue de
Sign of the Cross
et de
Quo
Vadis
, présentant comme à l’accoutumée un Néron « lubri-
que, débauché, vicieux, fat et poltron » (publicité). Avant-
dernière superproduction du tandem gagnantWilliam Fox
& J. Gordon Edwards après
Cleopatra
(1917) et
The
Queen of Sheba
(1921) fabriqués en Californie,
Nero
est
Le Forum avec la tribune des Rostres et le Tabularium, dans le film perdu
Nero
, tourné à Rome par J. Gordon Edwards (1922)
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