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 l'antiquité au cinéma
Dante (Holopherne), Thurl Ravenscroft (Nabucho-
donosor, roi de Babylone), Henry Brandon (Anchior),
Argentina Brunetti (Sarah). –
Dramatique filmée en
noir / blanc dans les Revue Studios à Hollywood, avec
l’inoubliable interprète de
Rebecca
(Alfred Hitchcock) en
Judith. Présentation par Ronald Reagan.
1965 (tv)
Judith
(DE) Oswald Döpke  ; Zweites Deutsches
Fernsehen [d’apr. Jean Giraudoux]. – av. Luitgard Im
(Judith), Kurt Heintel (Holopherne), Wolfgang Bütt-
ner, Hartmut Reck, Lina Carstens, Horst Tappert.
1966 (tv)
Judith
(DE) Wilm ten Haaf [d’apr. Friedrich Heb-
bel] ; Bayerischer Rundfunk (ARD 3.11.66), 122 min.
– av. Erika Helmert (Judith), Ekkehard Schall (Holo-
pherne), Brigitte Dryander, Werner Dahms, Herbert
Stass, Friedrich Joloff, Georg Lehn.
1967 (tv)
Giuditta
(IT) GiacomoVaccari [d’apr. FriedrichHeb-
bel] (RAIdue 24.4.67), 168min. – av.Tino Carraro (Olo-
pherne), Elena Zareschi (Judith), Laura Rizzoli (Mirza),
Antonio Pierfederici (Ephraïm), Giulio Bosetti (Achior).
1969 (tv)
Judith
(FR) Robert Maurice [d’apr. Friedrich Heb-
bel] (1
re
Ch. ORTF 2.12.69). – av. Evelyne Istria (Ju-
dith), Georges Aminel (Holopherne), Pierre Arditi
(Ephraïm), Maurice Garrel, Maurice Benichou.
dochée), Fred Groves (grand-vizir Aman), Ruth Mac-
kay, Franklin Dyall.
1919
Das Buch Esther oder Die Intrigen amHofe des Kö-
nigs Achaschveros
(DE) Ernst Reicher et Uwe Jens
Krafft ; Stuart Webbs-Film Co.Berlin, 2172 m. / 6 ac-
tes. – av. Stella Harf (Esther), Ernst Reicher (Assuérus),
Michael Bohnen (Mardochée), Rudolf Lettinger, Käthe
Wittenberg. –
Film biblique allemand dont Manfred Noa,
futur réalisateur du méga-péplum bavarois
Helena, der
Untergang Trojas
(1919 cf. 5b.1.1) assume décors et cos-
tumes.
1948
Queen Esther
(US) John T. Coyle ; Cathedral Films,
50 min. – av. Attile Kruger (Esther), Charles Evans (As-
suérus), Richard Hale (Mardochée), Addison Richards
(le grand-vizir Aman), Charles Jordan, Michael Ansara,
Virginia Wave (femme d’Aman). –
Destiné aux circuits
religieux américains (aussi télévision), le film, reconstitu-
tion très sage et scrupuleuse, s’inscrit dans un récit-cadre,
alors qu’une famille juive moderne célèbre la fête de Pou-
rim et lit à cette occasion le « Livre d’Esther ». Les débuts
du réalisateur JohnT. Coyle, qui se spécialisera dans le film
paroissial (
The Living Christ Series
, 1951).
1960
Esther ed il re / Esther and the King (Esther et le roi)
(IT /US) Raoul Walsh et Mario Bava ; 20th Century-
Fox-Galatea, 109 min. – av. Joan Collins (Esther), Ri-
chard Egan (Assuérus), Denis O’Dea (Mardochée),
Sergio Fantoni (le grand-vizir Aman), Rick Battaglia
(Simon), Daniella Rocca (la reine Vashti), Folco Lulli,
Gabriele Tinti. –
Après avoir utilisé la reine Vashti, sa
maîtresse, pour consolider son pouvoir, le perfide premier
ministre Aman attire sur elle la disgrâce afin de la rempla-
cer par une de ses créatures plus soumises. Esther, qui allait
devenir la femme de Simon, se voit choisie d’entre les vier-
ges du royaume pour devenir l’épouse d’Assuérus à Suse.
Son oncle Mardochée lui demande d’accepter ce choix afin
d’éviter des persécutions à son peuple. Aman, au contraire,
augmente la pression sur les Juifs. Cherchant à usurper le
trône, il fabrique des preuves de la trahison de Mardochée.
Assuérus ordonne la mise à mort de tous les Juifs qui ne re-
noncent pas à leur religion. Mais la ruse d’Aman, qui s’est
emparé du palais, est déjouée par Simon. Le roi appelle les
Hébreux à la rescousse et Simon meurt pendant le combat.
Aman est pendu et les Juifs commémorent l’événement par
la fête du Purim, tandis qu’Esther retourne aux côtés du
souverain.
Esther et le roi Assuérus
Par l’Edit de Cyrus en –538, les Judéens exilés en Baby-
lonie reçoivent l’autorisation de rentrer à Jérusalem où ils
construisent le Second Temple sous la direction d’Ezra.
Dans son palais de Suse, le roi perse Assuérus [Xerxes I 
er
,
486 / 465 av. JC] répudie la reine Vashti et épouse la belle
Esther, la pupille juive du sage Mardochée /Mordecai.
Celle-ci contrecarre les plans néfastes du grand-vizir Aman,
qui, par haine pour Mardochée, convainc Assuérus d’ex-
terminer tous les Juifs. Lors d’un banquet, Esther révèle au
roi qu’elle est juive et démasque Aman. Le souverain le fait
exécuter et remplacer par Mardochée. Les Juifs commémo-
reront la pendaison d’Aman le Persécuteur par la fête des
Pourim, au printemps (un succédané de la Pâque, laquelle
ne pouvait être célébrée que dans le Temple à Jérusalem,
à présent détruit). Selon le « Livre d’Esther » (9 / 2-17),
Esther décrète que les Juifs du royaume ont l’autorisation
de tuer tous ceux qui auraient souhaité leur mort. Aman
est pendu avec ses dix fils, 500 hommes sont massacrés
dans la capitale, à Suse, et dans toutes les provinces 75 000
ennemis sont exterminés. – Le personnage d’Esther a ins-
piré notamment Jean Racine (1689), Franz Grillparzer
(1863) et Georg Friedrich Haendel (oratorio, 1720-32).
Attile Kruger dans
Queen Esther
de John T. Coyle (1948)
1910
Esther / Esther et Mardochée
(FR) Louis Feuillade ;
Gaumont nº 2707, 436 m. / 19 min. – av. Léonce Per-
ret (Assuérus), Madeleine Roch (Esther), Renée Carl,
Alice Tissot. –
«Drame artistico-biblique ».
1911
Esther : A Biblical Episode
(GB) Theo Frenkel ; Natu-
ral Color Kinematograph Co., 19 min. – av. Julie Mei-
jer (Esther), Theo Frenkel (Assuérus).
1913
Esther
(FR) Henri Andreani ; Les Films Andreani-Pa-
thé nº 6078, 770 m. – av. Henri Andreani (Assuérus),
M. Creissel.
1916
Esther
(GB) Maurice Elvey ; London-Diploma, 1263
m. – av. Elizabeth Risdon (Esther), Charles Rock (Mar-
s
2.5.3
I...,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79 81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,...674