Correctifs, rajouts et mises à jour de la filmographie 
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1910
Cléopâtre
(FR) de Ferdinand Zecca, André Andreani
(copie CNC: 290 m./16 min.[16 i/s].
– L’exactitude his-
torique est plus qu’aléatoire: les armures sont pré-médié-
vales, les légionnaires romains portent barbes et longues
chevelures, Cléopâtre arbore un diadème de pacotille, etc.
En revanche, on a fait un effort pour les batailles de Phi-
lippes et Péluse (Actium manque), mises en scène avec plu-
sieurs centaines de figurants et 50 cavaliers.
2009 (tv)
Cleopatra: Portrait of a Killer (Cléopâtre, portrait
d’une tueuse)
(GB) de Paul Elston; Richard Bradley-
Steffan Boje-Lion Television (BBC 23.3.09), 49 min.
– av. Ian McNeice (narration).
– Docu-fiction avec ac-
teurs anonymes et reconstitutions. La découverte à Ephèse
des ossements d’Arsinoé IV, soeur cadette de Cléopâtre, op-
posée à la réconciliation avec Rome et que la reine a peut-
être fait assassiner par peur de perdre son trône.
2009/10 – (vd-mus)
Cléopâtre – la dernière reine d’Egypte
(FR) de Kamel Ouali; Jean-Claude Camus/CLN Spec-
tacles-Bomba’s Productions, 124 min. – av. Sofia Es-
saïdi (Cléopâtre), Christopher Stills (Jules César), Mehdi
Kerkouch (Ptolémée), Florian Etienne (Marc Antoine),
Dominique Magloire (Charmion), Amélie Piovoso (Oc-
tavie).
– Captation du musical à Bruxelles (Forest Natio-
nal), grand spectacle écrit et conçu par Kamel Ouali, le cho-
régraphe en chef du musical «Les Dix Commandements».
Sur scène et à l’écran, Sofia Essaïdi, ex-élève franco-maro-
caine de «Star Academy 3» et Christopher Stills, le fils de
Véronique Sanson. Le musical a fait 250’000 spectateurs
au Palais des Sports à Paris. Une recréation kitschissime
(budget : 9 millions d’euros) réunissant 22 tableaux mu-
sicaux aux sonorités très actuelles pour décrire une Cléo-
pâtre moderne, maîtresse de son destin (elle chante «Je suis
une femme d’aujourd’hui, une femme qui se dévoile et qui
suit ses envies, je vis sans faire de compromis, mon coeur est
tout à moi, mon corps n’est pas soumis», etc.). Vox populi.
La Syrienne Soula Fawakherji en Cléopâtre
du petit écran arabe (2010)
gner leur suffrage. Lorsque le centurion Cunnilingus lance
ses légions à l’assaut, les irréductibles Gaulois répondent à
l’attaque par un lâcher de Gauloises en tenues d’Eve ...
Une version érotico-paillarde d’«Astérix», film d’amateur
ringard et ultrafauché resté pratiquement inédit (merci à
Laurent Aknin).
1989
César Barbarius contre les Bassis-Mosans
(BE) de
Jacques Hardy, 32 min. (version courte). – av. Chris-
tian Vranken.
– Enseignant à la retraite, Hardy adapte
Astérix à la manière wallo-communautaire. Un mini-pé-
plum excentrique et bricolé par de joyeux farfelus, où l’on
croise un sénateur romain sosie de l’un des frères Happert
et où l’on boit du Fortix avant de passer à l’action. Inédit
dans les circuits commerciaux.
Jules César (Fabrice Luchini) à la conquête de la Britannie
(Astérix
et Obélix: Au Service de sa Majesté)
2011/12 –
Astérix et Obélix: Au Service de sa Majesté
(FR/
ES/IT/HU) de Laurent Tirard; Olivier Delbosc-Marc
Missonnier-Cinetotal-Fidélité Films-Film Kairòs-M6
Films-Morena Films-Wild Bunch. – av. Gérard Depar-
dieu (Obélix), Edouard Baer (Astérix), Fabrice Luchini
(Jules César), Catherine Deneuve (Cordelia, reine de
Bretagne), Guillaume Gallienne (Jolitorax), Vincent
Lacoste (Goudurix), Valérie Lemercier (Miss Macin-
tosh), Charlotte Lebon (Ophélia), Jean Rochefort (Lu-
cius Fouinus), Gérard Jugnot (le capitaine des pirates),
Dany Boon (Têtedepiaf ), Bouli Lanners (Grossebaf ),
Götz Otto (Yadutaf ), François Damiens (Dactilograf ),
Michel Duchaussoy (Abraracourcix), Dolores Chaplin
(Relax), André Wilms (druide).
– Astérix traverse la
Manche pour prêter main forte à son cousin Anticlimax,
face à l’invasion menaçante de Jules César. Adaptation
des albums «Astérix chez les Bretons» et «Astérix chez les
Normands», filmée en Grande-Bretagne, en France, en Ir-
lande (Lahinch), à Malte (scènes maritimes) et en studio à
Budapest (Londinium et le village gaulois) et à Boulogne-
Billancourt. Sympathique en raison de ses divers numéros
d’acteurs - avec l’Astérix légèrement dandyfié d’Edouard
Baer, Luchini en César – mais hétéroclite: le film est certes
très supérieur au précédent produit dérivé (aux Jeux Olym-
piques), mais n’arrive pas à la cheville de la version hila-
rante et farfelue d’Alain Chabat chez Cléopâtre. Budgété
à 61,2 millions d’euros, le film ne fait que 3,8 millions
de spectateurs dans l’Hexagone : un échec au box-office.
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