II - LE ROYAUME D’ANGLETERRE

14. EDWARD VI, LE ROI ADOLESCENT (1547 à 1553)

Né en 1537, fils d’Henry VIII et de Jane Seymour (morte peu après sa naissance). Couronné à l’âge de neuf ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes souverains anglais, mais son intelligence est vive et sa piété grande ; outre sa langue maternelle et le latin, il a appris le français, l’espagnol, l’italien, et s’intéresse à la géométrie et à la géographie. Pendant les cinq années de son règne, le pouvoir est exercé par un Conseil de régence de seize membres qui assure la direction collégiale du royaume. Le Conseil est présidé par son oncle Edward Seymour, le frère aîné de Jane Seymour nommé duc de Somerset et Lord Protecteur. Celui-ci accapare rapidement l’essentiel du pouvoir à partir des lettres patentes qu’il a fait signer au jeune roi, mais il se heurte à son frère cadet, Thomas Seymour, qui essaie de séduire la princesse Elizabeth. Le Conseil de régence devient un champ clos dans lequel s’affrontent des rivalités internes. Les privautés de Thomas Seymour, l’oncle préféré du jeune roi, font qu’il est condamné à mort par son aîné Edward (mars 1549). Ce dernier est à son tour exécuté suite à la mauvaise gestion de diverses insurrections paysannes (janv. 1552) ; sa fonction est partiellement reprise par John Dudley, comte de Warwick et plus tard duc de Northumberland. L’enfant-roi meurt de la tuberculose avant d’avoir atteint sa majorité, à l’âge de quinze ans. C’est pendant son règne que la Réforme s’implante au cœur de l’Église d’Angleterre avec des transformations comprenant l’abolition du célibat des prêtres et de la messe, la disparition des statues et vitraux des églises, l’imposition de l’anglais lors des offices et une persécution intensifiée des catholiques. Afin de prévenir un retour au catholicisme à sa mort, Edward VI, d’entente avec Northumberland, nomme pour héritière sa cousine Jeanne Grey, petite-nièce de Henry VIII, et écarte de sa succession, officiellement pour cause d’illégitimité, ses deux demi-sœurs, Marie la catholique (fille de Catherine d’Aragon), 31 ans, et Elizabeth la protestante (fille d’Anne Boleyn), 14 ans.
1923® Lady Jane Grey or the Court of Intrigue (GB) d’Edwin Greenwood. – av. Forbes Dawson (Edward VI).
1936® Tudor Rose / Nine Days A Queen (GB) de Robert Stevenson. – av. Desmond Tester (Edward VI).
1953(tv) The Young Elizabeth (GB) de Michael Henderson (tv) et Charles Hickman (th)
BBC Television (BBC 12.1.53), 45 min. – av. Mary Morris (la princesse Elizabeth), Joseph O’Conor (Lord Thomas Seymour), Peggy Thorpe-Bates (Mary Tudor), Margaretta Scott (Catherine Parr), Beryl Andrews (Katherine Ashley), Eric Dodson (l’évêque Stephen Gardiner), John Crocker (Sir Thomas Wyatt), Roy Dean (Sir Francis Verney), Basil Dignam (Lord Robert Tyrwhitt), Betty England (Lady Elizabeth Tyrwhitt), John French (Sir Peter Carew), Godfrey Kenton (William Cecil, baron Burghley), Alan Wilson (Abel Cousins), Michael Plant (un page).
La vie turbulente de la jeune Elizabeth de 1547 à 1558, soit du décès de son père Henry VIII à l’accession au trône, en passant par les règnes de son demi-frère Edward VI et de sa demi-sœur Mary Tudor. La pièce éponyme en deux actes des Américains Jenette Dowling Letton et Francis Letton (1952) est diffusée en captation live du Criterion Theatre à Londres (extraits). Cf. dramatique de la BCC de 1964.
Jean Simmons en Elizabeth adolescente, du temps du bref règne d’Edward VI.
1953* Young Bess (La Reine vierge) (US) de George Sidney
Sidney A. Franklin/Metro-Goldwyn-Mayer, 112 min – av. Stewart Granger (Sir Thomas Seymour, baron Seymour of Sudeley), Charles Laughton (Henry VIII), Jean Simmons (la princesse Elizabeth), Deborah Kerr (Catherine Parr), Dawn Addams (Catherine Howard), Kathleen Byron (Anne Seymour-Stanhope), Elaine Stewart (Anne Boleyn), Guy Rolfe (Ned [Edward] Seymour, frère de Thomas), Ann Tyrrell (Mary Tudor), Kay Walsh (Katherine Ashley, la gouvernante), Cecil Kellaway (Thomas Parry), Rex Thompson (le jeune Edward VI), Leo G. Carroll (Mr. Mums, le précepteur), Robert Arthur (Barnaby FitzPatrick, le page), Doris Lloyd (Mother Jack), Lumsden Hare (l’archevêque Thomas Cranmer), Lester Matthews (Sir William Paget), Norma Varden (Lady Tyrwhitt), Alan Napier (Robert Tyrwhitt), Noreen Corcoran (Elizabeth à 6 ans), Ivan Triesault (l’envoyé danois), Carl Saxe (le bourreau).
Récit conté en flash-back : En 1558, au manoir de Hatfield House, alors que « Bloody » Mary Tudor agonise et que la princesse Elizabeth est appelée à monter sur le trône, sa gouvernante, Katherine Ashley, et son intendant, Thomas Parry, se souviennent des joies et des peines qui ont jalonné la jeunesse de la future souveraine... Enfant, Elizabeth a été écartée de la Cour lorsque sa mère Anne Boleyn fut exécutée sur ordre de son père. En 1543, Catherine Parr, la sixième et dernière épouse de Henry VIII, charge Sir Thomas Seymour, l’arrogant mais très séduisant Lord-Haut-Amiral de la flotte royale (et frère de l’ex-reine Jane Seymour, morte en couches), de se rendre à Hatfield House pour persuader Elizabeth, dix ans, de retourner au château de Whitehall à Londres. Il parvient à la manipuler en ce sens. Elizabeth s’attache à sa chaleureuse belle-mère, puis retrouve son père, toujours aussi tyrannique, et son jeune demi-frère Edward, l’héritier du trône. Catherine Parr affiche des opinions « hérétiques » qui la mettent en danger ; à bord du navire « The Great Harry » que commande Thomas Seymour, le roi accuse son épouse d’avoir autorisé la traduction anglaise de la Bible, mais Elizabeth, en colère, la défend vigoureusement et son géniteur est impressionné par son tempérament : il reconnaît là son propre sang.
Peu après, en janvier 1547, Henry VIII décède et le prince Edward, d’une santé fragile, monte sur le trône, tandis que l’ambitieux et despotique Ned [Edward] Seymour, frère de Thomas, est nommé Lord Protecteur durant la minorité de son royal neveu, contrevenant à la volonté du roi décédé qui réservait cette fonction à Thomas. L’épouse de Ned, Anne, accuse Elizabeth de s’être mal comportée à la Cour et la jeune fille qui lui a jeté un encrier à la tête est renvoyée à Hatfield House. Mais Thomas l’installe ainsi que Catherine Parr au manoir de Chelsea, à la colère de Ned. Amoureuse de son sauveur, Elizabeth a le coeur brisé en découvrant que celui-ci aime depuis toujours Catherine, sa fiancée bien avant que Henry VIII ne l’accapare. Comme Ned s’oppose à leur union qui permettrait à son frère d’entrer dans la famille royale, Elizabeth convainc le petit roi, qui souffre de la perfidie du régent, d’autoriser le mariage. Thomas épouse donc Catherine Parr et, à la pointe d’une grande flotte, se couvre de gloire contre des pirates, ce qui met son frère en rage. Ned cherche vainement à unir Elizabeth à un prince danois, mais cette dernière embrasse son page, puis Thomas, furieux mais ébranlé, auquel elle avoue sa passion de jeune fille romantique ; Catherine Parr la surprend, les deux femmes s’expliquent et Elizabeth, à présent âgée de quatorze ans, retourne de son propre gré à Hatfield House. Une année plus tard, Catherine Parr décède en couches. Lors des quinze ans d’Edward VI, Elizabeth apprend par le jeune roi que le régent a intercepté des lettres d’amour de Thomas adressées à elle et que la vie de son « oncle préféré » est en danger. En guise d’adieu, Thomas passe secrètement une nuit avec Elizabeth. Ned accuse son frère de complot contre la couronne : Thomas chercherait à épouser la princesse et à détourner l’affection que le peuple porte au jeune souverain afin de s’emparer du trône d’Angleterre. Le Conseil de régence aux ordres de Ned le condamne à mort malgré l’intercession véhémente d’Elizabeth et celle d’Edward VI qui vient trop tard. Retour au présent : mûrie par la perte du seul homme qu’elle a jamais aimé, la « jeune Bess », vingt-cinq ans, renonce désormais au mariage. Elle sera une « reine vierge ».
Henry VIII (Charles Laughton) ne voit pas que sa fille se fait séduire par Sir Thomas Seymour (Stewart Granger).
 Ces dernières réflexions prêtent à sourire, mais c’est oublier qu’elles proviennent du best-seller Young Bess de l’Anglaise Margaret Irwin, paru à Londres en 1944, ouvrage à l’eau de rose de la trilogie Good Queen Bess qui sera suivi d’Elizabeth, Captive Princess (1948) et d’Elizabeth and the Prince of Spain (1953). On y prend de grandes libertés avec l’Histoire, notamment en ce qui concerne Thomas Seymour (v. 1508-1549), un homme auquel, à en croire l’historien David Starkey, aucune femme ne résistait et qui apparaît ici comme un héros positif. En réalité, l’individu était peu recommandable, rongé par la jalousie qu’il éprouvait envers l’influence et le pouvoir de son frère aîné Edward (Ned) Seymour qui s’était fait nommer Lord Protecteur d’Angleterre. La rumeur courait qu’il aurait eu ou tenté d’avoir une liaison avec Elizabeth encore adolescente pour asseoir sa route vers le pouvoir ; son mariage clandestin avec la tutrice d’Elizabeth, Catherine Parr (accessoirement une des femmes les plus riches d’Angleterre en tant que veuve du roi), peut aussi être vu comme une tentative de se rapprocher de la jeune princesse. Par la suite, cet incapable notoire s’acoquina avec des pirates dans la Manche avec lesquels il partageait les butins, corrompit le vice-trésorier de la Monnaie de Bristol et échafauda un plan pour kidnapper Edward VI à Hampton Court (janvier 1549) ; arrêté par les gardes, il fut incarcéré à la Tour de Londres. Le Conseil fit interroger Elizabeth, soupçonnée d’être enceinte de son enfant et d’avoir comploté avec lui pour renverser son demi-frère. Thomas fut exécuté pour haute trahison le 20 mars 1549. En apprenant sa mort, Elizabeth aurait rétorqué : « Aujourd’hui est mort un homme qui avait beaucoup d’intelligence et peu de jugement. » Quant à Edward Seymour, qui déjoua la tentative de coup d’État de son frère cadet, il tomba à son tour en disgrâce – les Seymour étaient désormais mal vus – et fut décapité quatre ans plus tard. Autres cocasseries scénaristiques : jamais Henry VIII ne se serait exclamé « Votre future reine, Elizabeth ! » en exhibant le bébé à la cour (il voulait un fils), et il ne vanta pas non plus les mérites de sa fille « illégitime » sur son lit de mort. Si elle avait tenu tête à son père comme une teenager américaine à bord du « Great Harry », il lui en aurait coûté la vie. Enfin, le roman comme le script (de Jan Lustig et Arthur Wimperis, déjà actif sur le Henry VIII de Korda) présentent Anne Boleyn comme adultère.
 Flairant une variante tudorienne des filles du docteur March ou d’autres bluettes rémunératrices en costumes, la MGM acquiert les droits du roman de Margaret Irwin dès sa parution, mais il faudra attendre sept ans pour en voir la transposition à l’écran. Le producteur-réalisateur Sidney A. Franklin obtient un premier feu vert en 1948/49, avec peut-être Greer Garson ou Deborah Kerr dans le rôle convoité de Bess et Errol Flynn en Seymour, puis s’achoppe à des difficultés de casting. On envisage un tournage aux studios anglais d’Elstree à Borehamwood avec des fonds gelés de la MGM, mais les patrons optent finalement pour une fabrication plus économique sur place, à Hollywood, dans les studios MGM à Culver City et sur son backlot « Salem Waterfront » où l’on réutilise la caravelle du Mayflower fabriquée pour Plymouth Adventure (tournage d’octobre à novembre 1952). L’absence frappante d’extérieurs est censée souligner la semi-captivité de la damoiselle et quelques matte paintings remplacent l’authentique patrimoine architectural. La distribution finale est prestigieuse et presque exclusivement britannique. Vivien Leigh a refusé, James Mason et Walter Pidgeon n’ont pu se libérer. Charles Laughton reprend le rôle qui lui valut l’Oscar et la consécration internationale vingt ans auparavant (The Private Life of Henry VIII) en lui donnant une coloration moins cocasse, plus terrifiante : la moindre contradiction signifie la mort. Elizabeth Taylor est envisagée pour le rôle-titre, mais Franklin souhaite imposer la jeune Anglaise Jean Simmons (Ophélie dans le Hamlet de Laurence Olivier) sur le marché américain. Elle est flanquée ici de son époux Stewart Granger et, à la demande de ce dernier, dirigée par son réalisateur-fétiche de Scaramouche, George Sidney (déjà responsable de l’euphorique The Three Musketeers avec Gene Kelly), et photographiée en luxueux Technicolor par le même chef-opérateur, Charles Rosher. Radieuse, têtue, volontaire, sensible et d’une élégance toute naturelle, Jean Simmons rend par instants les invraisemblances du script crédibles. Quoique superficiel et sentimental, ce film est son écrin, embelli par des nuances chromatiques qui évoquent la peinture hollandaise et les violons déchaînés de Miklos Rosza soulignant à satiété le romanesque. Le travail est soigné, plaisant mais impersonnel, Sidney, styliste inspiré de films de cape et épée ou de comédies musicales (Kiss Me Kate) étant ici privé du dynamisme et de la fluidité qui caractérisent ses meilleurs travaux. La faute en revient à un scénario sans ligne dramatique, à des dialogues redondants sinon pompeux et à une intrigue en fin de compte peu captivante.
Hollywood retrouve ici son anglophilie d’avant-guerre, célébrant l’Empire ou la grande nation de navigateurs. En dépit de ses moments sordides ou ironiques (les allers-retours, les montées et descentes de Bess au début du récit), le film véhicule une apologie discrète de la monarchie britannique : ce n’est pas un hasard s’il sort au moment du couronnement d’Elizabeth II, avec une projection spéciale le 2 juin 1953 à Brighton dans le cadre des festivités royales. Il profite ainsi de l’engouement des foules pour la jeune reine et du folklore médiatique lié à Buckingham Palace. Produit pour 2,4 millions de $, Young Bess engrange 4,1 millions de recettes mondiales et décroche deux nominations à l’Oscar pour costumes et décors. Quant à faire interpréter la jeune Elizabeth, guère réputée pour sa beauté ou ses effusions fleur bleue, par une des plus ravissantes stars du firmament hollywoodien – voilà qui se passe de commentaire et résume l’approche générale des producteurs.
DE, AT: Die Thronfolgerin, IT: La regina vergine, ES: La reina virgen, BE: La Reine vierge.
1964(tv) The Young Elizabeth (GB) de Charles Jarrott
« Thursday Theatre », Cedric Messina/BBCtv (BBC 24.12.64 / 17.12.67), 95 min. – av. Valerie Gearon (la princesse Elizabeth Tudor), Katherine Blake (Mary Tudor), Gwenn Cherrell (Catherine Parr), Scott Forbes (Thomas Seymour), Cyril Luckham (l’évêque Gardiner), Rolf Lefebvre (Lord William Howard), Michael Johnson (Robert Dudley), Newton Blick (Thomas Parry), Hugh Paddick (Lord Robert Tyrwhitt), Douglas Milvain (William Cecil), Patricia Samuels (Amy), Madeleine Christie (Katherine Ashley), Margaret Denyer (Lady Tyrwhitt), Victor Winding (Sir Thomas Wyatt), Michael Graham (Sir Francis Verney), Michael Lynch (Sir Peter Carew).
Les années de jeunesse de la future reine Elizabeth, de la mort de Henry VIII en 1547 à son accession au trône en 1558, selon la pièce des auteurs dramatiques américains Jennette Dowling et Francis Letton parue en 1952 (cf. supra, dramatique de 1953). Le décès du roi force sa veuve Catherine Parr à quitter la cour et à s’installer à Chelsea avec son amant Thomas Seymour, frère du duc de Somerset (protecteur du royaume durant le bref règne d’Edward VI). Elizabeth les rejoint, sa liaison avec Seymour provoque un scandale et l’exécution de ce dernier. Mary Tudor devient reine, souveraine contestée en raison de ses options religieuses et politiques, et une menace constante pour sa demi-sœur Elizabeth. – C’est après avoir vu cette dramatique que le producteur américain Hal B. Wallis donne à Charles Jarrott sa chance de réaliser un premier long métrage, Anne of the Thousand Days (1969, cf. supra) sur Anne Boleyn, qui sera suivi de Mary, Queen of Scots (1971), sur Mary Stuart.
1971® (tv) Elizabeth R (GB) de Herbert Wise. – av. Jason Kemp (Edward VI), John Ronane (Sir Thomas Seymour), Rosalie Crutchley (Catherine Parr).
1985® (tv) Lady Jane – Under the Shadow of the Axe (GB) de Trevor Nunn. – av. Warren Saire (Edward VI).
– (tv) Edward and Mary : The Unknown Tudors (GB) de Rachel Bell et Lucy Swingler
1. Edward VI: The Boy King – 2. Mary I: The First Virgin Queen
Rachel Bell, Mark Fielder/Granada Television (Channel Four 7.+14.11.02), 48 min.+52 min. – av. Tim Wright (Edward VI), Rachel Jenkins (Mary Tudor), Emily Smith (Mary enfant), Charles Neville (un prêtre), David Starkey (présentation).
Lorsque naît son demi-frère Edward, futur Edward VI, Mary Tudor est rejetée dans l’ombre, ignorée par son géniteur et déclarée illégitime. Edward monte sur le trône à l’âge de neuf ans, brutalement séparé de sa sœur bien-aimée qui est une catholique fervente alors qu’il est protestant. Docu-fiction sans relief commenté par l’historien David Starkey.
2005(tv) Monarchy with David Starkey – 8. The Shadow of the King (The Children of Henry VIII) (GB) de David Hutt
Granada Pictures-Channel Four (C4 26.9.05), 55 min. – av. Tony Cottrell, Gail Felton, Katy Finn-Bar, Matthew Ford, Gerard Hayling, Darrell Heath, Claire Jennings, Angela Kelly, Nina Maffey, Stuart Powell.
Docu-fiction d’après David Starkey. L’Acte de succession de 1544 autorise les trois enfants d’Henry VIII à accéder au trône. Edward veut imposer le protestantisme, Mary Tudor le catholicisme, Elisabeth impose la modération dans le domaine religieux.
2008® (vd) The Twisted Tale of Bloody Mary (GB) de Chris Barnard. – av. Nicholas Edmondson (Edward VI).