II - L’EMPIRE BRITANNIQUE

13. ARTISTES, SAVANTS ET PERSONNALITÉS DIVERSES de la Grande-Bretagne du XIXe s. (biographies)

13.5. DIVERS

1940*A Dispatch from Reuter’s / GB : This Man Reuter (Une dépêche Reuter) (US) de William Dieterle ; Hal B. Wallis-Henry Blanke/Warner Bros., 89 min. – av. Edward G. Robinson (Julius Reuter), Edna Best (Ida Magnus-Reuter), Eddie Albert (Max Stargrdt), Albert Bassermann, Gene Lockhart, Otto Kruger, Nigel Bruce (Sir Randolph Persham), Walter Kingsford (Napoléon III), Gilbert Emery (Lord Palmerston), Paul Weigel (Karl-Friedrich Gauss). – Journaliste, propriétaire de médias et créateur de l’agence Reuter, Paul Julius Reuter (1816-1899) invente le système de communication rapide pour la presse Le biopic suit sa carrière de Göttingen en 1833 à Londres en 1850/1865. Installé dans les bureaux du London Stock Exchange, Reuter établit en 1863 un lien télégraphique entre le Royaume-Uni et le continent européen sous la Manche, lien étendu jusqu’à la côte sud-ouest de l’Irlande, d’où des navires en provenance des Etats-Unis transmettent des dépêches. Un plaidoyer pour le droit à l’information et la liberté de la presse, animé par un E. G. Robinson farceur et très en verve.
1972(tv) The Edwardians (GB) de Gerald Blake, Alan Clarke, John Howard Davies, John Howard Knights (BBC2 21.11.72-9.1.73), 8 x 80 min. – av. Thorley Walters (Edward VII), Michael Jayston (Frederick Henry Royce), Robert Powell (Charles Stewart Rolls), Nigel Davenport (Sir Arthur Conan Doyle), Anthony Hopkins (David Lloyd George), Annette Crosbie (Mrs. Lloyd George), Timothy West (Horatio Bottomley), Joanna David, Maria Aitken (Jean Conan Doyle), Kathleen Byron (Agnes Baden-Powell), Annette Crosbie (Mrs. Lloyd George). – Huit biographies parmi lesquelles celles de Sir Arthur Conan Doyle, Lloyd George, Horatio Bottomley, E. Nesbit, Rolls and Royce.
1977(tv) By Christian Judges Condemned (GB) de Stephen Butcher ; série « Here I Stand… », Julian Aymes-Granada Television (ITV 7.8.77), 45 min. – av. Clive Merrison (George Jacob Holyoake), Veronica Roberts (son épouse), David Hargreaves (un juge). – Militant de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le « séculariste » G. J. Holyoake (1817-1906) est condamné pour blasphème en 1841.
1980***The Elephant Man (Elephant Man) (GB/US) de David Lynch
Mel Brooks/Brooksfilms, 124 min. - av. John Hurt (Joseph Carey Merrick, dit "The Elephant Man"), Anthony Hopkins (Dr. Frederick Treves), Anne Bancroft (la comédienne Madge Kendal), John Gielgud (Sir Carr Gomm), Wendy Hiller (Mrs. Motherhead), Freddie Jones (Bytes), Helen Ryan (la princesse Alexandra).
En 1884, à Londres, John Merrick (1862-1890) est un phénomène de foire surnommé "l'homme éléphant" du fait de ses nombreuses difformités monstrueuses dues au syndrome de Protée. Il est exploité par Bytes, mais le docteur Frederick Treves, chirurgien réputé, l'emprunte à son propriétaire pour l'examiner, puis le cache dans l'hôpital où il parvient à communiquer avec lui. Bytes l'enlève et l'exploite dans des baraques foraines sur le continent jusqu'à ce que Merrick parvienne à s'évader et regagner Londres, où il échappe à la foule hurlante retrouve refuge auprès du docteur Treves. La comédienne Madge Kendal le prend en amitié et lui fait assister à un spectacle dans un grand théâtre. Au soir, Merrick, se sachant condamné, se donne la mort.
Un film bouleversant, le chef-d'oeuvre de David Lynch, plaidoyer vigoureux mais d'une rare noirceur en faveur de la dignité des "monstres" et qui restitue les ombres de la société victorienne, magnifié par la splendide photo en noir et blanc de Freddie Francis et l'interprétation inoubliable de John Hurt. Huit nominations aux Oscars, Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz (1981), César du meilleur film étrangeer (1982), British Academy Film Award (meilleur film, John Hurt, décors).
1982(tv) The Elephant Man (US) de Jack Hofsisshilip Anglim
"ABC Theatre of the Month", Marble Arch Productions (ABC 10.08), 90 min. - av. (Joseph Carey Merrick, dit "The Elephant Man"), Kevin Conway (Frederick Treves), Penny Fuller (Mrs. Kendal), Richard Clarke (Carr Gomm), Glenn Close (la princesse Alexandra), William Hutt (l'évêque How). - Captation de la pièce de Bernard Pomerance représentée à Broadway.
2006(tv) The Secret Life of Mrs. Beeton (GB) de Jan Jones (BBC4 16.10.06), 90 min. – av. Anna Madeley (Isabella Beeton), J. J. Feild (Sam Beeton), Jim Carter (Henry Dorling), Anna Chancellor (Elizabeth Dorling), Siobhan Hayes (Anne), Joseph Mawle (Fred Greenwood), Andrea Riseborough (Myra), Liz Kettle (Henrietta), Mau8reen Bennett (Mrs. Beeton), Emily Walsh (Charlotte Dorling), John Albasiny (M. Goubard), Tim Preece (Dr. Ramsey), Philip Anthony (Dr. Oliver), Rupert Wickham (Dr. Winchester). – Biopic sur Isabella Beeton (1836-1865), l’auteur de « Mrs. Beeton’s Book of Household ».
2019The Professor and the Madman: A Tale of Murder, Insanity and the Making of the Oxford English Dictionary (US/IR) de Farhad Safinia
Bruce Davey, Mel Gibson/Fastnet Films-22h22-Icon Entertainment International, 124 min. - av. Mel Gibson (prof. James Augustus Henry Murray), Sean Penn (Dr. William Chester Minor), Natalie Dormer (Eliza Merrett), Ioan Gruffudd (Henry Bradley), Jeremy Irvine (Charles Hall), Jennifer Ehle (Ada Murray).
Lexicographe et philologue écossais chargé en 1878 de compiler à Oxford le monumental Oxford English Dictionnary, le professeur James Murray (1837-1915) est assisté par un excentrique médecin militaire américain, William Chester Minor, qui remplit des milliers de fiches d'une remarquable qualité après être un rescapé d'une clinique psychiatrique suite aux traumatismes de la guerre de Sécession. - Adaptation du roman The Surgeon of Crowthorne de Simon Winchester (co-scén.: John Boorman) que Mel Gibson voulait d'abord réaliser lui-même; il en confie la direction à l'Irano-Américain Farhad Safinia, son co-scénariste pour "Apocalypto". Tournage à Dublin.
2019® (tv) Year of the Rabbit (GB) de Ben Taylor. - av. David Dawson (Joseph Carey Merrick, dit "The Elephant Man").
Florence NIGHTINGALE (1820-1910), cf. guerre de Crimée (3.1).
George Bryan BRUMMEL, dit BEAU BRUMMEL (1778-1840), cf. Regency (1).
Charles Frederick PEACE (1832-1879), cambrioleur, violoniste et pacifiste
1905Charles Peace (GB) de Walter Haggar ; Haggar & Sons, 770 ft. – av. Walter Haggar (Charles Peace), Violet Haggar, Henry Haggar, Lilian Haggar.
1914Charles Peace, King of Criminals (GB) d’Ernest G. Batley ; British & Colonial, 2000 ft. – av. Jeff Barlow (Charles Peace).
1949The Case of Charles Peace (GB) de Norman Lee ; Argyle Pictures, 88 min. – av. Michael Martin Harvey (Charles Peace), Chili Bouchier, Valentine Dyall, Bruce Belfrage, Ronald Adam.
Les « résurrectionnistes » WILLIAM BURKE et CHARLES HARE
Edimbourg en 1828. Pendus tous deux en 1829 pour avoir approvisionné en cadavres les expériences du professeur Thomas Knox (de l’école de chirurgie) en commettant une trentaine d’assassinats. – cf. « The Body-Snatcher », roman de Robert Louis Stevenson (1881).
1945The Body Snatcher (Le Récupérateur de cadavres) (US) de Robert Wise ; Val Lewton-RKO Radio Pictures, 78 min. – av. Boris Karloff (John Gray [=Burke]), Bela Lugosi, Henry Daniell. (Dr. MacFarlane [=prof. Knox]), Edith Arwater, Russell Wade.
1948The Greed of William Hart / US : Horror Maniacs (GB) de John Gilling ; Bushey, 78 min. – av. Tod Slaughter (Hart [=Burke]), Henry Oscar (Moore [=Hare]), Arnold Bell (Dr. Cox), Aubrey Woods, Jenny Lynn.
1959The Flesh and the Fiends (L’Impasse aux violences) (GB) de John Gilling ; Triad Prod.- Robert S. Baker & Monty Berman, 97 min. – av. Peter Cushing (Prof. Knox), June Laverick (Martha Knox), Donald Pleasence (Charlie Hare), George Rose (William Burke), Renee Houston (Helen Burke), Dermot Walsh (Dr. Geoffrey Mitchell).
1971Burke and Hare (GB) de Vernon Sewell ; Shipman-Armitage, 91 min. – av. Harry Andrews (prof. Knox), Derren Nesbitt (William Burke), Glynn Edwards (Charles Hare), Yootha Joyce, Dee Sjendery, Alan Tucker.
1985The Doctor and the Devils (Le Docteur et les assassins) (GB) de Freddie Francis ; Brooksfilms-Gaumont, 93 min. – av. Timothy Dalton (Dr. Thomas Rock), Jonathan Pryce (Fallon [=Burke]), Twiggy, Julian Sands, Stephen Rea, Phyllis Logas. – L’action déplacée vers la fin du XIXe siècle (Technicolor).
2010Burke and Hare (Cadavres à la pelle) (GB) de John Landis; Barnaby Thompson/Ealing Studios-Fragile Films-Aegis Film Fund, 91 min. - av. Simon Pegg (William Burke), Andy Serkis (William Hare), Tom Wilkinson (Dr. Robert Knox), Gabrielle Downey (Mad Maggie), Tim Curry (Dr. Monro), Michael Smiley (Patterson), David Schofield (Fergus), Bill Bailey (le bourreau), Jessica Hynes (Lucky). - Sous la férule de John Landis, l'affaire Hare & Burke se transforme en comédie noire, alerte et amusante. Tournage en Ecosse (châteaux d'Edinbourg et de Stirling), en Grande-Bretagne (Dashwood Mausoleum à West Wycombe, Luton, Knole, Londres) et aux studios Ealing.
JACK THE RIPPER (Jack l’Éventreur)
sévit à Londres-Whitechapel entre le 31 août et le 9 septembre 1888 où il assassine sauvagement cinq prostituées. Le tueur n’a jamais été identifié et a donné naissance aux théories les plus délirantes (un chirurgien, un dément, un membre de la famille royale ?). Affaire classée.
1925[épisode] **Das Wachsfigurenkabinett (Le Cabinet des figures de cire) (DE) de Paul Leni et Leo Birinski ; Neptun-Ufa. – av. Werner Krauss (Jack the Ripper), Wilhelm Dieterle (l’étudiant), Olga Belajeff. – Egaré dans un cabinet de figures de cire, un étudiant rêve qu’il est persécuté par Jack the Ripper. Une des œuvres marquantes du cinéma expressionniste allemand.
1926**The Lodger. A Story from the London Fog (L’Éventreur / Les Cheveux d’or) (GB) d’Alfred Hitchcock ; Gainsborough, 93 min. – av. Ivor Novello, Mary Ault, Arthur Chesney, Malcolm Keen. – Le roman de Marie Belloc Lowndes (1913) revu par Hitchcock dans un de ses premiers succès internationaux (le nom de Jack the Ripper n’apparaît pas).
1928Δ ***Die Büchse der Pandora (Loulou) (DE) de Georg Wilhelm Pabst. – av. Louise Brooks, Gustav Diessl (Jack the Ripper). – Le drame de Frank Wedekind dans un chef-d’œuvre du cinéma muet allemand. Jack the Ripper apparaît dans la dernière bobine pour tuer Loulou.
1932The Lodger / Phantom Fiend (Le Locataire) (GB) de Maurice Elvey ; Twickenham, 85 min. – av. Ivor Novello, Elisabeth Allan, Jack Hawkins, A. W. Baskcomb, Barbara Everest, Kynaston Reeves. – Version sonore du roman de Marie Belloc Lonwdes (cf. 1926).
1944***The Lodger (Jack l’Eventreur) (US) de John Brahm ; 20th Century-Fox, 84 min. – av. Laird Cregar (Jack the Ripper), Merle Oberon, George Sanders, Sir Cedric Hardwicke, Sara Allgood. – Le roman de Marie Belloc Lowndes rehaussé par une extraordinaire composition de Laird Cregar, une réalisation inspirée et des images envoûtantes.
1946Curse of the Wraydons / The Terror of London / Strangler’s Morgue (GB) de Victor M. Gover ; Ambassador Film, 94 min. – av. Tod Slaughter, Bruce Seton, Andrew Lawrence, Pearl Cameron, Lorraine Clewes.
1949Room to Let (GB) de Godfrey Grayson ; Hammer Film, 68 min. – av. Valentine Dyall (Jack the Ripper), Jimmy Hanley, Christine Silver, Merle Tottenham, Constance Smith. – Les débuts de la Hammer Film, un film fauché, inspiré de la pièce radiophonique de Margery Allingham.
1953*Man in the Attic (BE : Le Tueur de Londres) (US) de Hugo Fregonese ; Panoramic Productions-20th Century-Fox, 82 min. – av. Jack Palance (Jack the Ripper), Constance Smith, Byron Palmer, France Bavier, Rhys Williams. – Autre adaptation du roman de Marie Bellow Lowndes (1913) avec Jack Palance, abonné aux rôles de tueur pathologique et inquiétant à souhait.
1958**Jack the Ripper (Jack l’Eventreur) (GB/US) de Robert S. Baker, Monty Berman ; Mid-Century Film Prod.-Hammer-Joseph H. Levine (US)-Paramount, 91 min. – av. Lee Patterson (Sam Lowry), Eddie Byrne (inspect. O’Neill), George Rose (Clarke), Betty McDowall (Anne Ford), Ewen Solon (Jack the Ripper, alias Sir David Rogers). – Une des version les plus dérangeantes, un produit du tandem Baker-Berman (réal., prod. et photo), distribué par la Hammer et écrit par Jimmy Sangster, avec une sérieuse dose de violence, de perversité et de sadisme, et des images (noir et blanc) très baroques. Filmé aux studios de Shepperton.
1961(tv) Yours Truly, Jack the Ripper (Votre dévoué Jack l’Eventreur) (US) Ray Milland ; série « Thriller » (ABC 11.4.61), 60 min. – av. Jon Williams, Donald Woods, Edward Ryan. – D’après Robert Bloch.
1962Δ Lulu (DE/AT) Rolf Thiele. – av. Charles Régnier (Jack the Ripper).
1965*A Study in Terror / Fog (Sherlock Holmes contre Jack l’Eventreur) (GB) de James Hill ; Compton Films-Sir Nigel Films-Tekli Film, 95 min. – av. John Neville (Sherlock Holmes), Donald Houston (Dr. John Watson), John Fraser (Jack the Ripper), Anthony Quayle (Dr. Murray), John Fraser (Lord Edward Carfax), Adrienne Corri (Angela Osborne). – Les personnages d’Arthur Conan Doyle confrontés au tueur, d’après la nouvelle « Fog » d’Adrian Conan Doyle : le coupable est Lord Carfax, duc de Shires.
1968(tv) Jack the Ripper (US) de David MacDonald, Frank P. Bibas, George Waggner. – av. Boris Karloff (Jack the Ripper), Dorothy Alison, Morris Ankrum, Mae Bacon, Harry Bartell, Russ Bender.
1971Hands of the Ripper (La Fille de Jack l’Eventreur) (GB) de Peter Sasdy ; Hammer Film, 85 min. – av. Eric Porter, Angharad Rees, Jane Merow, Keith Bell, Derek Godfrey.
1971Jack, el destripador de Londres / Sette cadaveri per Scotland Yard (ES/IT) de José Luis Madrid ; Cinefilms-International Apollo, 87 min. – av. Paul Naschy (Jack the Ripper), Patricia Coran, Renso Marinano, Franco Borelli, Orchidea de Santis.
1973The Ruling Class (Dieu et mon droit) (GB) de Peter Medak ; Avco Embassy-Keep Films, 164 min.. – av. Peter O’Toole (Jack the Ripper ?), Alastair Sim, Arthur Lowe, Carolyn Seymour, Nigel Green.
1973(tv) Jack the Ripper, or The Ripper File (GB) de Paul Bonner, Leonard Lewis (BBC1 13.7.-17.8.73), 6 x 50 min. – av. Stratford Johns (Det. Chief. Supt. Barlow), Frank Windsor (Watt).
1973Δ Terror in the Wax Museum (US) Georg Fenady. – av. Don Herbert (Jack the Ripper).
1975Le Nosferat ou les eaux glacées du calcul égoïste / Nosferatus of de ijzige stilte van het egoïsme (BE) de Maurice Rabinowicz. – av. Guy Pion (Jack the Ripper).
1975A Knife for the Ladies / Jack the Ripper Goes West / Silent Sentence (US) de Larry G.Spangler ; Bryanston Films. – av. Jack Elam (Jack the Ripper), Ruth Roman, Jeff Cooper, John Kellogg, Gene Evans.
1975Δ The Groove Room / Champagnegalopp / Champagne på sengekanten (US/SE) de Vernon P. Becker. – av. Martin Ljung (Jack the Ripper).
1976Jack the Ripper, der Dirnenmörder von London (Jack l’Eventreur) (DE/CH) de Jess Franco ; Elite-Cinemec-Ascot, 91 min. – av. Klaus Kinski (Jack the Ripper), Josephine Chaplin, Lina Romay, Ursula von Wiese, Herbert Fux. – Une version bien sage, décevante de la part de Jess Franco.
1978Δ Lulu (US) Ronald Chase. – av. Thomas Roberdeau (Jack the Ripper).
1979**Murder by Decree (Meurtre par décret. La Véritable Histoire de Jack l’Eventreur) (GB/CA) de Bob Clark ; Avco-Decree Pictures, 124 min. – av. Peter Jonfield (Jack the Ripper), Christopher Plummer (Sherlock Holmes), James Mason (Dr. John Watson), Donald Sutherland (Robert James Lees), Geneviève Bujold (Annie Crook), David Hemmings (inspecteur Foxborough), John Gielgud (Lord Salisbury), Anthony Quayle (Sir Charles Warren, Scotland Yard), Roy Lansford (Sir Thomas Spivey). – Le tueur identifié par Holmes est Sir Thomas Spivey, mais le détective se voit imposer le silence pour Raison d’État. Le scénario reprend la thèse d’un complot politique selon laquelle le coupable serait le duc de Clarence, fils aîné du Prince de Galles et débauché notoire, conclusion de « The Ripper File » de John Lloyd et Elwyn Jones.
1979Δ (tv) Lulu (FR) d’Yvon Gérault, Bonard Sobel. – av. Franz Masura (Jack the Ripper). – La pièce de Frank Wedekind, déjà filmée par Pabst en 1928.
1979® **Time after Time (C’était demain) (US) de Nicholas Meyer. – av. David Warner (Herbert George Wells), David Warner (Jack the Ripper). – Grâce à sa machine à explorer le temps, Wells affronte Jack the Ripper à San Francisco au XXe siècle. Passionnant et jouissif.
1979Jack l’Eventreur, histoire d’une solitude (FR) de Thierry Racine, court métrage.
1980Δ Lulu (FR/IT/DE) de Walerian Borowczyk. – av. Udo Kier (Jack the Ripper).
1986Δ Bridge Across Time / Terror at London Bridge (US) d’E. W. Swackhamer. – av. David Hasselhoff (Jack the Ripper).
1987Jack’s Back (US) de Rowdy Herrinton ; Palissades Entertainment, 97 min. – av. James Spader (Jack the Ripper), Cynthia Gibb, Jim Haynie, Robert Picardo, Rod Loomis. – Le retour à Los Angeles après un siècle.
1988(tv) *Jack the Ripper (La Véritable Histoire de Jack l’éventreur) (GB) de David Wickes ; Euston Films-Thames TV, 187 min. – av. Michael Caine (inspecteur Frederick Abberline), Jane Seymour, Armand Assante (le comédien Richard Mansfield), Lewis Collins, John Laurimore (inspecteur Spratling). – Téléfilm de trois heures fondé sur une recherche et une documentation précises, dramatiquement très dense et remarquablement interprété par Michael Caine.
1988Δ Edge of Sanity (Dr. Jekyll et Mister Hyde) (GB/FR/HU/US) de Gérard Kikoïne. – av. Anthony Perkins (Jack the Ripper).
1992Δ Waxwork II : Lost in Time (US) d’Anthony Hickox. – av. Alex Butler (Jack the Ripper).
1993Δ Deadly Advice (GB) de Mandie Fletcher. – av. John Mills (Jack the Ripper).
1996Δ (tv) Lulu (GB) de Humphrey Burton [opéra d’Alban Berg]. – av. Wolfgang Schöne (Jack the Ripper).
1997(tv) The Ripper (AU/GB) de Janet Meyers ; M.R.Joyce-Mutual, 120 min. – av. Patrick Bergin, Gabrielle Anwar, Samuel West (prince Edward/Jack the Ripper), Michael York (inspecteur Charles Warren), Essie Davis (Lady Evelyn Bookman).
1998(tv) Love Lies Bleeding (US) de William Tannen ; 87 min. – av. Paul Rhys, Emily Raymond, Faye Dunaway, Malcolm McDowell, Wayne Rogers, Robert Russell.
1999Δ Captive Audience (US) de Mike Goscia, Kurt St. Thomas. – av. Michael Kevin Walker (Jack the Ripper).
2000Δ Mirror, Mirror IV : Reflection (US) de Paulette Victor-Lifton. – av. Jeff Garvin (Jack the Ripper).
2000*From Hell (US) d’Albert et Allen Hughes ; 20th Century-Fox, 122 min. – av. Johnny Depp (inspecteur Frederick Abberline), Heather Graham (Mary Kelly), Ian Holm (Sir William Gull), Ian Richardson (Sir Charles Warren), Katrin Cartlidge (Annie Chapman), Robbie Coltrane (sgt. Peter Dodley). – Harcelé par Sir Warren, son chef à Scotland Yard, xénophobe et antisémite, l’inspecteur Abberline soupçonne d’abord le prince Edward, avant de découvrir que les assassinats ont été commandités par la famille royale pour couvrir le prince, un malade mental. Abberline se suicide à l’opium. Visuellement très suggestif, d’après la bande dessinée d’Alan Moore et Eddie Campbell.
2001Δ Monkeybone (US) de Henry Selick. – av. Owen Masterson (Jack the Ripper).
2001Δ Ripper : Letter from Hell (GB/CA) de John E. Eyres. – av. Bruce Pinard (Jack the Ripper).
2008(tv) Whitechapel (GB) de S. J. Clarkson ; Marcus Wilson, Carnival Films & Television (IOTV1 2.-16.2.09), 3 x 60 44 min. – av. Phil Davis (serg. Miles), Rupert Penry-Jones (inspect. Chandler), Steve Pemberton (Edward Buchan), Alex Jennings, D. C. Fitzgerald.