V - L’ESPAGNE, LE PORTUGAL ET LEURS COLONIES D’AMÉRIQUE

10. COLONIES ESPAGNOLES ET PORTUGAISES EN AMÉRIQUE

10.2. La vice-royauté de Nouvelle-Espagne (Mexique)

1912The Indian Uprising at Santa Fé (US)
Kalem, 1 bob. – av. Carlyle Blackwell, Mae Marsh, Arthur Travers, C. Price, Knute Rahmn, Mona Knoll. – En 1680 et 1692, des Indiens Pueblo chassent les Espagnols du Nouveau-Mexique.
1915The Penitentes (US) de Jack Conway, supervision : David Wark Griffith 
Fine Arts Film Co., 5 bob. – av. Orrin Johnson (Manuel), Seena Owen (Dolores), Paul Gilmore (colonel Juan Banca), Irene Hunt (Carmelita). – Une secte fanatique, les « Penitentes », terrorise la population au XVIIe siècle en exigeant le sacrifice des leurs par la crucifixion.
1919 [sortie: 1925]Don Juan Manuel (MX) d'Enrique Castilla et Ladislao Cortés
Ediciones Cortés-Imperial Art Films. - av. Enrique Castilla (Don Juan Manuel de Solórzano), Rutila Urriola (Doña Mariana de Laguna), Alfredo Macías, Enrique Cantalaúba, Josefina Calvo, Enrique Couto, Josefina Maldonado, Francisco Pesado, Josefina Segarra, Rutila Urriola.
Une légende de la Nouvelle Espagne centrée sur un fait-divers horrifique. Arrivé d'Espagne en 1612, Don Juan Manuel de Solórzano devient secrétaire du Vice-roi et la main droite du comte de Cadereyta à México. Mais l'homme est instable et tourmenté. En 1636, croyant à l'infidélité de son épouse, Doña Mariana de Laguna, il perd la raison et, pendant la nuit, assassine plusieurs personnes de passage (dont son neveu) à la Calle de Uruguay avec son épée avant de se pendre. - Remake: "Hombre o demonio?" (1940).
1926El Cristo de oro (MX) de Basilio Zubiaur, Manuel R. Ojeda 
Escuela Filmadora Nacional. – av. Ottilia Zambrano (Isabella de Valle Negro), Fanny Schiller (Margarita), Luis Márquez (Diego), Manuel R. Ojeda (marquis de Valle Negro), Roberto Rocha. – Mélodrame au XVIIe s. : Isabella, la fille du marquis de Valle Negro est enlevée par un rival en amour et retrouvée une décennie plus tard chez des paysans grâce au crucifix qu’elle porte au cou.
1934Cruz Diablo (MX) de Fernando de Fuentes 
Mex-Art. – av. Ramón Pereda (comte Diego), Lupita Gallardo (Marcela, sa fille), Julián Soler (Cruz Diablo alias Nostromer), Vicente Oroná (Chacho). – XVIIe s., les aventures d’un justicier masqué appelé Cruz Diablo qui vole aux riches pour donner aux pauvres. Cruz Diablo est en réalité deux personnes, l’alchimiste Nostromo, le vrai père de Marcela, et Chacho, son frère. Ensemble, ils annihilent les mercenaires du comte Diego et l’empèchent de marier Marcela (qu’il fait passer pour sa fille) avec un vieillard aristocrate.
1935Sor Juana Inés de la Cruz (MX) de Ramón Peón 
La Mexicana. – av. Andrea Palama (sœur Juana Inés de Asbaje, 1651-1695), Alfredo del Diestro (père Núñez de Miranda), Alberto Marti (Lisardo de la Cueva, comte de Miraflores), Emma Roldán, Mimi Derba (doña Leonor, la vice-reine), Rodolfo Calvo (vice-roi, Antonio Sebastián de Toledo, marquis de Mancera). – Au XVIIe s., la vie d’une poétesse et religieuse mexicaine.
1935Monja y casada, virgen y mártir (MX) de Juan Bustillo Oro 
Industrial Cinematográfica [d’apr. Vicente Riva Palacio]. – av. Consuelo Frank (doña Blanca de Mejia), Joaquin Busquets (don César de Villalara), Antonio R. Frausto (Martin Garatuza), Julio Villareal (don Pedro de Mejia). – Les sévices de l’Inquisition au Mexique en 1615.
1935Martín Garatuza (MX) de Gabriel Soria
Aguila Films (Ciudad de México), 83 min. - av. Leopoldo Ortín (Martín de Villavicencio Salazar dit Garatuza), Josefina Escobedo (Esperanza), José Martínez Casado (Leonel de Salazar), Sofia Alvarez (Carmen Valtierra), Mimi Derba (Doña Juana de Carvajal), Alberto Martí (Don Alonso de Rivera), Paco Martínez (Don Pedro de Mejía). - Adaptation du roman de cape et d'épée du prolifique général Vicente Riva Palacio, premier ouvrage à dénoncer les excès et l'immoralité de la colonisation hispanique. En 1615, Garatuza, un Gil Blas créole, cherche à restaurer l'ancien empire aztèque, lutte contre l'Inquisition et l'entourage décadent du vice-roi. Remake tv en 1986.
1938El capitán aventurero (Don Gil de Alcalá) / El caballero sin nombre / Caminos de Nueva España (MX) d’Arcady Botelier 
CISA, 91 min. – av. José Mojica (Don Gil de Alcalá), Manolita Saval (Estella), Carlos Orellana (sergent), Margarita Mora (marquise), Alberto Marti (Don Diego).
En 1700, les aventures du capitaine Don Gil qui sauve la jeune Estrella, à peine sortie du couvent, d’un mariage malheureux avec le vieux noble espagnol, Don Diego. Une intrigue de cape et d’épée interprétée par le fameux ténor mexicain José Mojica, d’apr. l’opéra comique « Don Gil de Alcalá » de l'Espagnol Manuel Penella (musique et livret, 1932); Penella se déplaça personnellement au Mexique pour superviser la production du film et décéda pendant le tournage.
1939El secreto de la monja (MX) de Raphael J. Sevilla 
Rex. – av. Lupita Gallardo (Juana Inés de Asbaje), José Crespo (cpt. Hernando Alvarez y Santaella, marquis de Pontevedra), René Cardona, Elena D’Orgaz (Maria del Pilar), Carlos Orellana (don Diego de Carbajal), Julio Villareal (le vice-roi Antonio Sebastián de Toledo, marquis de Mancera), Elisa Asperó (doña Leonor, la vice-reine). – Vie de la poétesse Juana Inés de la Cruz avant son entrée dans les ordres (cf. 1935).
1940Hombre o demonio (Don Juan Manuel) (MX) de Miguel Contreras Torres
Miguel Contreras Torres/Hispano Continental Films-Colonial Films, 112 min. - av. Medea de Novara (Blanca de Olid y Medinasidonia, maquise del Valle), Arturo de Córdova (Lope), Julio Villareal (Don Juan Manuel de Solórzano), Avelina Chardy, Miguel Wimer (Jaso).
L'assassin fou de la ville de México en 1636. Cf. supra, "Don Juan Manuel" en 1919.
1941El hijo de Cruz Diablo (MX) de Vicente Oroná ; Trueba Iriarte Prod. – av. Tomás Perrin (Cruz Diablo junior), Lupita Gallardo, Antonio Bravo, Matilde del Pozo. – Aventure de cape et épée située en 1643 (cf. films de 1934).
1944La monja alférez (MX) d’Emilio Gomez Muriel ; CLASA. – av. Maria Félix (Catalina de Erauso/don Alonso), José Cibrian (Juan de Aguirre), Angel Garasa, Consuelo Guerrero de Luna, Delia Magaña, Manuel Sánchez Navarro (le vice-roi, marquis de Guadalcázar), Enrique Garcia Alvarez (don Ignacio de Aguirre). – Lima en 1624 : une femme déguisée en homme (crime punissable de mort) raconte son histoire aventureuse, s’échappe de prison et gagne l’Espagne.
1954La sombra de Cruz Diablo (MX) de Vicente Oroná ; Internacional Cinematográfica. – av. Rosita Arenas, César del Campo, Enrique Rambal, Yolanda Varela, José Elias Moreno. – XVIIe s., troisième épisode des aventures de Cruz Diablo : un justicier hors-la-loi se venge (cf. films de 1934 et 1941).
1955Kiss of Fire / The Rose and the Flame (El Tigre) (US) de Joseph Newman 
Samuel Marx/Universal-International, 87 min. – av. Jack Palance (El Tigre), Barbara Rush (princesse Lucie d’Espagne), Rex Reason (duc de Montera, vice-roi du Mexique), Martha Hyer (Felicia), Leslie Bradley (baron Vega), Alan Reed (Diego), Henry Rowland (Acosta).
En 1700, Charles II, roi d’Espagne, se meurt et sa nièce, la princesse Lucie, doit regagner d’urgence Madrid. Elle voyage de Santa Fé (Nouveau Mexique) à Monterey (Californie) sous la protection d’un déserteur espagnol surnommé El Tigre, qui connaît bien les Indiens Piutes, lui sert de guide et empêche l’intrigant duc de Montera de lui nuire. – Jack Palance, le fauve de Hollywood, dans son premier rôle de « bon » et vedette d’une sympathique série B tournée en Technicolor dans le parc naturel de Vazquez Rocks (Calif.) et dans le désert du Nevada.
1958A sablazo limpio (MX) de Fernando Cortés ; Brooks-Enriquez. – av. Marco Antonio Campos, Gaspar Henaine, Lucho Gatica, Carmela Rey. – Un émule du brigand Fra Diavolo au Mexique du XVIIIe s., comédie.
1961[épisode du XVIIe s.] El barón del terror (MX) de Chano Urueta ; ABSA. – av. Abel Salazar (Vitelius d’Estera), Rubén Rojo, Rosa Maria Gallardo, David Silva, Germán Robles. – 1661 : un relaps impénitent est condamné au bûcher par l’Inquisition.
1964 [sortie 1967]El hermano Pedro (MX/GT) de Miguel Contreras Torres
Miguel Contreras Torres Prod., 115 min. - av. Pruden Castellanos (frère Pedro), Sonia Furió, Ramón Aguirre, Manuel Arvide, Mariano Bacaletti, Lucio Castellanos, Mildred Chávez, Samara de Córdova, Javier Espinosa, Francisco Jambrina.
Guatemala au XVIIe siècle. Hagiographie du saint Pedro de San José Betancur dit "frère Pedro", alias Francisco Vázquez de Herrera (1626-1667), né à Ténérife (le premier saint des Canaries) et décédé au Guatemala où il s'est rendu comme missionnaire en 1649. S'étant surtout occupé des marginaux, lépreux, prisonniers, esclaves et Indiens, il est surnommé le "saint François d'Assise d'Amérique". Tourné en décembre 1964 à La Antigua (Guatemala), mais sorti en juin 1967 au Mexique.
1967*La Bataille de San Sebastian / Guns for San Sebastian / I cannoni di San Sebastian / Los cañones de San Sebastián (FR/IT/MX) d’Henri Verneuil 
Jacques Bar/Cirpa-Filmès-E. Enriquez, 111 min. – av. Anthony Quinn (Leon Alastray), Anjanette Comer (Kinita), Charles Bronson (Teclo), Sam Jaffe (Père Joseph), Ivan Desny (colonel Calleja), Fernand Gravey (le gouverneur), Silvia Pinal (Felicia, son épouse), Chano Urueta (Miguel), Jaime Fernandez (le chef yaqui Lance d’Or).
Chihuahua en 1746. Persécuté par les autorités espagnoles au Mexique, Leon Alastray trouve refuge dans l’église du vieux père Joseph, un moine franciscain. Le père ayant refusé de le livrer, il est muté dans le petit village de San Sebastian, à plusieurs journées de voyage, où l’accompagne Alastray déguisé en prêtre. Le village en partie déserté se remet d’une attaque d’Indiens Yaquis que commandent Teclo et Lance d’Or ; père Joseph est tué par une balle et la population, qui refuse d’abjurer la nouvelle foi comme l’exigent les Yaquis, prend Alastray pour leur nouveau prêtre. Celui-ci entraine les villageois aux armes, récupère des canons et de la munition, et construit un barrage qu’il dynamite lors de l’attaque suivante des Yaquis, au cours de laquelle Teclo et Lance d’Or trouvent la mort. Les autorités et l’évêque rendent visite au village héroïque, mais des policiers reconnaissent Alastray. Ce dernier parvient à s’échapper avec sa compagne Kinita.
Soutenu par la présence charismatique d’Anthony Quinn, Verneuil réussit un film d’action rondement mené, à l’américaine, qui n’est pas sans rappeler « Les Sept Mercenaires ». La musique très spaghetti-western est d’Ennio Morricone ; Juan Luis Buñuel, Claude Pinoteau et Gilberto Martínez Solares servent d’assistants-réalisateurs. Tourné en Franscope et Metrocolor au Mexique, à Durango, El Saltito et San Miguel de Allende, d’après le roman « A Wall for San Sebastian » du père jésuite et historien William Barby Flaherty (1962). L’auteur ne fut pas heureux des changements imposés à son récit : un soldat devenu jésuite défend un village mexicain contre les Comanches.
1973Satánico pandémonium (La sexorcista) (MX) de Gilberto Martínez Solares 
CCBC-Hollywood Films-PTM, 87 min. – av. Cecilia Pezet (sœur Maria), Enrique Rocha (Lucifer), Delia Magaña, Clemencia Colin, Sandra Torres. – Au XVIIe siècle, la novice d’un couvent est tentée par le Malin.
1977(tv+ciné) Father Kino, Padre on Horseback / Kino, the Padre on Horseback / Mission to Glory : A True Story / The Father Kino Story / Savage Hunter (vd) (US) de Ken Kennedy 
Arthur E. Coates/Key International Pictures (CBS 8.6.77), 116 min. – av. Richard Egan (Eusebio Francisco Kino), Ricardo Montalban, John Ireland, Cesar Romero, Joseph Campanella, Stephen McNally, Anthony Caruso, Rory Calhoun, Keenan Wynn, Aldo Ray, Michael Ansarea, Victor Jory, William Dozier.
Arizona (Sonora) et Californie en 1681 : exploits du missionnaire jésuite noir Eusebio Francisco Kino, cartographe et cosmographe royal (cf. film de 1991).
1979Constelaciones (MX) d’Alfredo Joskowicz ; Nova Films, 85 min. – av. Ana Ofelia Murguía (sœur Juana Inés de la Cruz), Rebeca Aranoni, Patricia Bernal, Sergio Jiménez, Jorge Humberto Robles. – La lutte de l’art et de la science contre l’intolérance au Mexique au XVIIe siècle, illustrée par une discussion entre la poétesse Juana Inés de la Cruz, l’astronome Carlos de Sigüenza et un représentant de l’Inquisition.
1984 [sortie : 1986]Redondo (MX) de Raúl Busteros ; Cinematografica Redondo-R. Busteros Prod., 90 min. – av. Alfredo Sevilla (Paco), Diana Bracho (María Magdalena), Fernando Balzaretti (l’évêque Fabian de Merido), Brigida Alexander, Alfonso Arau, Jorgé Gallardo, Beatriz Marin. – La rébellion d’un groupe de religieuses au XVIIIe siècle, d’après le roman « Fuga, hierro y fuego » de Paco Ignacio Taibo.
1986La monja alférez [La Nonne devenue lieutenant] (ES) de Javier Aguirre 
Serafín Garcia Trueba/Goya Films-Actual Films (Madrid), 115 min. – av. Esperanza Roy (Catalina de Erauso), Andréa Mejuto (le pape Urbain VIII), Blanca Marsillach, Contrado San Martin, Isabel Luque, Luis Iriondo. – Sous Philippe IV, au XVIIe s. : déguisée en homme, l’ex-religieuse basque Catalina de Eurauso combat les indiens Araucanias au Chili, devient lieutenant et vit diverses aventures dans les Andes et au Mexique. Sa féminité découverte, elle retourne en Espagne où elle est reçue par le roi, puis gagne Rome où le pape Urbain VIII l'autorise à porter des habits d'homme. Elle disparaît dans le désert de Vera Cruz, au Mexique. Film biographique et d'aventures tiré de Memorias de Catalina de Eurauso et de The Spanish Military Nun de Thomas de Quincey.
1986(tv) Martín Garatuza (MX) télésérie de José Caballero et Federico Weingartshofer
Televisa Prod. (Canal de las Estrellas 17.6.-31.10.86), 90 épis. - av. Manuel Landeta (Martín Garatuza), Mariana Levy (Beatriz de Rivera), Eduardo Capetillo (Román Garatuza), Julieta Egurrola (la sorcière Sarmiento), Claudio Báez (Pedro de Mejía), Alonso Echánove (El Ahuizote), Alvaro Cerviño (Fernando de Quesada). - Aventures de cape et d'épée, remake du film de 1935.
1990Yo, la peor de todas (AR) de Maria Luisa Bemberg ; Gea Cinematográfica, 100 min. – av. Assumpta Serna (sœur Juana Inés de la Cruz, la poétesse), Dominique Sanda (vice-reine Maria Luisa), Héctor Alterio (le vice-roi du Mexique), Lautaro Murúa (l’archevêque), Graciela Araujo (sœur Ursula), Alberto Segado. – Mexique XVIIe s., intrigues dans un couvent, la vie passionnée et l’œuvre de la poétesse carmélite Juana Iñes de la Cruz (1651-1695).
1991 [sortie : 1993]*Kino / Kino : La leyenda del padre negro (MX) de Felipe Cazals 
Instituto Mexicano de Cinematografía-Cineclipse-FFCC-RTC-SEGOB-Una Productar-Estudios Churubusco Azteca, 109 min. – av. Enrique Rocha (Eusebio Francisco Kino), Fernando Balzaretti (ltn. Manje), Rodolfo de Anda (l’amiral Isidro de Atondo), Carlos Cardán (ltn. Rincón), Manuel Ojeda (le chef Coro), Aarón Hernán (Père Mora), Leonardo Daniel (Père Saeta), Alvaro Carcaño (cpt. Solis).
Missionnaire, explorateur et cartographe jésuite d’origine italienne, Eusebio Francisco Kino (Eusebius Franz Kühn/Chini, 1645-1711) établit une mission au Nouveau-Mexique (à Pimeria Alta près de Sonora), et introduit l’agriculture parmi la population indienne des Sobaipuri qu’il protège des soldats, esclavagistes et autres religieux espagnols (cf. film de 1977). Tourné à Bahia de Kino, Sonora.
1999(tv) Ave María (ES/MX) d’Eduardo Rossoff ; Manga-Lestes Films, 100 min. – av. Tete López-Tarin (Maria-Inès), Ana Torrent, Damian Alcázar, Juan Diego Botto, Luis de Icaza. – En 1659, une enfant naturelle métisse d’un duc espagnol quitte le monastère et prend la défense des Indiens contre l’Eglise et la couronne.
2010El baile de San Juan / Le Bal de la Saint-Jean (MX/FR/DE/ES) de Francisco Atié
Francisco Athié, Falk Büttner, Didier Couedic, Mónica Lozano, Harold Sánchez/8 et Plus Productions,-Alejibre Producciones-Arroba Films SA de CV-Arte France Cinéma-Die Versilberte Eitelkeit, 120 min./108 min. - av. José María de Tavira (Pedro Giovanni Marani Tepochteca), Marcello Mazzarella (Jerónimo Marani), Cassandra Ciangherotti (Victoria de la Villa), Pedro Armendáriz Jr. (le marquis de la Villa), Antonio Rupérez (l'archevêque), Alberto González (le vice-roi du Mexique), Arielle Dombasle (la vice-reine), Torsten Fuchs (baron von Rühm), Pablo Paz (José María Morales dit El Bicho), Amelia Zapata (Guadalupe Tepochteca), Edna Necoechea (maquise de la Villa), Michael Berreby (ltn. Ignacio Aldama), Guillermo Ruiz (Moctezuma), Samuel Máynez (Vivaldi).
Ciudad de Mexico en 1791. Les conflits religieux et les méthodes autoritaires de l'administration locale défigurent ce qui fut jadis la cité phare de l'Empire aztèque. La ville subit au nom de la "vraie foi" le joug de l'Inquisition et ses lois racistes. Fils illégitime d'un chorégraphe italien à la cour du vice-roi et d'une Indienne, Giovanni se trouve au croisement de ces cultures, entre modernité sanglante des colonisateurs et coutumes des indigènes qui s'adonnent à des rituels païnes, mêlant joyeusement croyances indiennes et sorcellerie vaudou, au sein d'un pays en pleine construction identitaire. Un jour, son père se plaint publiquement des exactions du régime, mettant en danger sa propre vie et celle de Giovanni... Tournage à Mexico City, en Andalousie (Ronda) et aux studios allemands de Versilberte Eitelkeit à Stuttgart.
2016(tv) Juana Inés (MX) mini-série de Patricia Arriaga-Jordàn, Emilio Maillé, Julián de Tavira
Gabriela Valentán/Bravo Films (Canal Once T.V. 26.3.-7.5.16), 7 épis. - av. Arcelia Ramirez (Juana Inés de la Cruz), Alberto Collado (Ignacio Lizarraga), Gonzalo Guzmán (padre Martin), Karina Díaz López (soeur Beatriz), Yolanda Corrales (la vice-reine Maria Luisa Manrique de Lara y Gonzaga), Lisa Owen (la vice-reine Leonor Carreto de Toledo), Arantza Ruiz (Juana Inés jeune), Hernan Del Riego (l'évêque Antonio Núñez de Miranda), Mauricio Isaac (le vice-roi de la Nouvelle-Espagne Antonio Sebastián de Toledo y Salazar, marquis de Mancera), Carlos Valencia (Francisco de Aguiar y Seijas), Roberto Duarte (Don Pedro Velázquez de la Cadena).
Mexique en 1664. La carrière de la poétesse, religieuse et politicienne, dame de compagnie de la vice-reine, réputée pour son franc-parler et vivement prise à part par l'évêque fanatique Nùñez de Miranda pour ses multiples dons. Une femme libre et fougueuse dans un univers entièrement régi par les hommes. Cf. biopics de 1935, 1939, 1979 et 1990.