II - LE ROYAUME D’ANGLETERRE

10. ÉCOSSE

10.5. Le poète Robert Burns

surnommé « le Barde de l’Ayrshire ». Un pionnier du romantisme dont plusieurs poèmes (écrits en scots) ont été mis en musique, notamment par Robert Schumann. Sa critique féroce de l’Église calviniste et de l’artistocratie (anglaise) lui ont valu de grandes inimitiés.
1926The Life of Robert Burns (GB) de Maurice Sandground 
Scottish Film Academy, 7600 ft. – av. Wal Croft (Robert Burns), George Campbell. – En 1780.
1930The Loves of Robert Burns (GB) de Herbert Wilcox 
H. Wilcox/British & Dominion Film Corp., 96 min. – av. Joseph Hislop (Robert Burns), Dorothy Seacombe (Jean Armour), Eve Gray (Mary Campbell), Nancy Price (Posie Nancy), C. V. France (Lord Farquhar).
Biopic musical centré sur la période de 1786, lorsque Burns publie le premier recueil de poèmes en écossais (« Poems, Chiefly in the Scottish Dialect »), tourné aux studios d’Elstree. Le film est violemment pris à part en Écosse pour avoir présenté Burns comme un simple chanteur de cabaret et un libertin.
1937Auld Lang Syne (GB) de James A. Fitzpatrick 
Fitzpatrick Pictures, 72 min. – av. Andrew Cruickshank (Robert Burns), Christine Adrian (Jean Armour), Richard Ross (Gavin Hamilton), Malcolm Graham (Gilbert Burns), Marian Spencer (Highland Mary [Campbell]).
En 1780. Un patchwork maladroit mais sincère : laboureur, Burns « perd son temps » en rédigeant des poèmes et s’attire l’incompréhension, voire la colère des milieux ruraux ; ses fiançailles avec Mary Campbell (« Highland Mary ») qui décède, son amour et son mariage avec Jean Armour (qui lui donne 9 enfants), ses échecs comme fermier, son activité dans l’administration des impôts à Dumfries en 1791, sa mort au son de « Auld Lang Syne », une de ses œuvres (musicales) les plus populaires.
1937The Romance of Robert Burns (US) de Crane Wilbur 
The Vitaphone Corp.-Warner Bros., 16 min. – av. Owen King (Robert Burns), Linda Perry (Jean Armour), Marcia Ralston (Agnes Craig-Maclehose dite Clarinda, la nièce de Lord William Craig).
Court métrage en Technicolor photographié par Ray Rennahan : paysages bucoliques, chants entonnés en chœur dans les estaminets ; Robbie quitte sa Jeanie pour prendre la diligence d’Edinbourg où l’attend son éditeur, les dames de la haute société et les sarcasmes des aristocrates auxquels le « poète-paysan » répond par un bon pugilat. Il revient à temps dans son village pour arracher sa Jeanie à un rival, sur le porche de l’église.
1947Comin’ thro’ the Rye (GB) de Walter C. Mycroft 
Arthur Dent, W. C. Mycroft/Advance Films Ltd., 61 min. – av. Terence Alexander (Robert Burns), Olivia Barley (Jean Armour), Patricia Burleigh (Mary Campbell dite Highland Mary), Grace Denbeigh Russell (Mrs. McCray), Beryl Bowen (Clarinda), Sylvia Abbott (Handsome Nell), Molly Weir, Shirley Dent, Trefor Jones, Arthur Lawrence.
Action située en 1780. Un biopic musical (la vie du poète est contée par des chansons) tourné aux Kay Carlton Hill Film Studios à Londres, avec des extérieurs écossais à Ayr, Irvine, Kilmrnock, Dumfries, Mauchline et Edinbourg (et quelques plans empruntés à « The Scarlet Pimpernel » de Harold Young, 1934). Plusieurs artistes de la radio participent au film.
2004Red Rose (GB) de Robbie Moffat 
Palm Tree, 107 min. – av. Michael E. Rodgers (Robert Burns), Lucy Russell (Jean Armour), Rebecca R. Palmer (Maria Riddell), James Watson (Lewars), Jon-Paul Gates (capt. Arbigland), Paul Cunningham (Walter Riddell), Seth Hardwick (William Pitt).
Le mariage de Burns avec Jean Armour, sa liaison avec l’aristocrate Maria Riddell, sa mort prématurée à 37 ans, dans la misère.