I - LA FRANCE

Pendant la Fronde, Jérome Perreau plaide la cause du peuple à la cour (« Jérome Perreau » d’Abel Gance, 1935).

2. LA RÉGENCE D'ANNE D'AUTRICHE et Mazarin (1643 à 1661)

pendant la minorité de Louis XIV.
Anne d’Autriche, sœur du roi d’Espagne, devient seule régente en dépit du testament de Louis XIII, cassé par le Parlement. Premier ministre : son amant, le cardinal sicilien Jules MAZARIN (Giulio Mazarini) de 1643 à 1661. Fin de la guerre de Trente Ans (1648). Pendant la Guerre civile de la Fronde entre le parti de la cour et le Parlement (1648 à 1653) - parlementaires et Grands du royaume refusent de se laisser commander par une Espagnole et un roturier italien, tandis que le peuple de Paris se révolte contre l'augmentation des impôts -, Anne d’Autriche montre le plus grand courage et contribue au salut de la monarchie. En 1659, Mazarin signe la paix des Pyrénées, traité mettant fin à l’interminable guerre qui oppose depuis 1635 la France aux Habsbourg d’Espagne. Le traité prévoit le mariage du jeune roi de France, 21 ans, avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche, fille du roi d’Espagne ; en guise de dot, l’Espagne cède le Roussillon, la Cerdagne, l’Artois et plusieurs places fortes en Flandre et en Lorraine. Cette paix consacre la prééminence de la France en Europe.
1910Il cardinale Mazzarino / Una congiura sotto Mazzarino / Mazzarino (Mazarin) (IT)
Cines, Roma, 245 m. – Amleto Novelli (Mazarin).
1935*Jérôme Perreau, héros des barricades / BE : Jérôme Perreau, le joyeux frondeur des Halles (FR) d’Abel Gance 
Les Productions Parisiennes (Georges Milton), 115 min.. – av. Georges Milton (Jérôme Perreau), Irène Brillant (Mari Perreau, sa femme), Serge Grave (Louis, leur fils), Samson Fainsilber (l’archevêque Jean-François de Gondi), Tania Fédor (Anne d’Autriche), Robert Le Vigan (cardinal Mazarin), Valentine Tessier (duchesse de Chevreuse), Jean Bara (Louis XIV jeune), Jane Lamy (princesse de Conti), Fernard Fabre (duc de Beaufort), Abel Tarride (conseiller Pierre Broussel), Jeanne Borelli (Jeanne Broussel, sa fille), Bernard Lancret (René de Barzanges), Robert Seller (Mathieu Molé, président du Parlement).
Pendant la guerre de la Fronde, l’archevêque de Gondi dit le « cardinal de Retz » essaie d’exploiter la popularité du tanneur-pourpointier des Halles, le pittoresque trublion Perreau, contre Mazarin, son ennemi. Mais Perreau, malin, gouailleur, hâbleur sans forfanterie, le confond et se rallie à la reine. Lorsque de Gondi le fait arrêter, il est délivré par les dames de la Halle et, se rendant aux barricades devant le Palais-Royal, il parvient à calmer l’émeute en réconciliant tout le monde.
Produit et interprété par le comique populaire Georges Milton (« Le Roi des resquilleurs ») à partir d’un scénario original d’Henri Dupuy-Mazuel. Un travail alimentaire de Gance, alerte et sans prétention, tourné aux studios G.F.F.A. à La Villette, et où brille en particulier le Mazarin de l’inquiétant Robert Le Vigan.
1948The Gallant Blade (Le Chevalier Belle-Épée) (US) de Henry Levin 
Irving Starr/Columbia Pictures, 81 min. – av. Larry Parks (ltn. David Picard), George Macready (gén. d'Estailles [US: Cadeau]), Marguerite Chapman (Nanon de Lartigues), Victor Jory (Mordoré, maréchal de France), Edith King (Mme Chauvignac), Michael Duane (Paul Brissac), Onslow Stevens (gén. de La Garance), Wilton Graff (Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII).
En 1648, un complot militaire du maréchal et gouverneur Mordoré pour prolonger la guerre de Trente Ans contre l’Espagne est déjoué grâce à l’audace du lieutenant Picard, aide de champ du général d'Estailles héros de la guerre de Trente Ans que le maréchal a fait emprisonner. Avec l'aide d'un groupe d'amis, David s'introduit dans la forteresse de Mordoré, mais il est blessé. Soigné, il fait la connaissance de Ninon, maîtresse du maréchal, d'abord chargée de l'espionner mais qui tombe amoureuse de lui. Elle lui remet une bague qui lui sert de sauf-conduit pour délivrer d'Estailles. David tue Mordoré en duel et repart avec Ninon. Une modeste fantaisie historique en Cinecolor dont le "pacifisme" affiché portera malchance à la vedette Larry Parks: ayant appartenu à une cellule communiste entre 1941 et 1945, il sera l'unique acteur hollywoodien convoqué à Washington, "blacklisté" par le HUAC de MacCarthy et sa carrière prendra fin en 1951.
1949® Sons of the Musketeers / At Sword’s Point (Les Fils des mousquetaires) (US) de Lewis Allen. – av. Cornel Wilde (d’Artagnan fils), Gladys Cooper (Anne d’Autriche), Nancy Gates (Henriette de France), Peter Miles (le Dauphin, futur Louis XIV). – En pleine guerre de la Fronde, un noble tente de s’emparer du pouvoir en faisant enlever le Dauphin (cf. 1.8c).
1963® D’Artagnan contro i tre moschettieri (La Revanche de d’Artagnan) (IT) de Fulvio Tului. – av. Fernando Lamas (d’Artagnan), Gloria Milland (Olimpia Mancini, nièce de Mazarin), Gabriele Antonini (Charles II d’Angleterre), Andreina Paul (Anne d’Autriche), Piero Lulli (cardinal Mazarin), cf. (1.8c).
1965(tv) Comment réussir à la Cour (FR) d’Albert Riéra 
série « L’histoire pittoresque » (Henri Kubnick) (TF2 26.6.65), 40 min. – av. Jean-Marie Fertey (chevalier de Bressac), Jacques Maire (marquis), Yves Penaud (Colbert), Pascal Mazotti (cardinal Mazarin), André Jaud (comte), Noël Darzal (Bernouin), Robert Vidalin (financier).
Le jeune chevalier de Bressac est recommandé par son père auprès de Mazarin, mais c’est finalement par la ruse qu’il obtiendra les faveurs du Cardinal.
1966® (tv) D’Artagnan, chevalier du roi (FR) d’Henri Carrier. – av. Michel Le Royer (d’Artagnan), Pierre Nègre (cardinal Mazarin), J. Stephen (Anne d’Autriche), Serge Ducher (le jeune Louis XIV), P. Coerler (Charles I Stuart), cf. (1.8c).
1968(tv) La Fronde (FR) de Claude de Givray 
« Présence du passé » (TF1 20.9.68). – av. Salama (cardinal Mazarin), Jacques Perrez (cardinal de Retz), Marcelle Ranson (Anne d’Autriche), Marie-Blanche Vergne (Mme de Motteville), Tony Jacquot (Gaston d’Orléans), Jean-Paul Tribout (Louis II, prince de Condé), William Coryn (Louis XIV enfant).
1970® La grande avventura di Scaramouche (IT) de Piero Pierotti. – av. Christian Hay (Scaramouche). – Pendant la Fronde, Scaramouche, agent de Mazarin, déjoue un attentat contre le jeune roi. – cf. « Scaramouche » s. Louis XVI (6.6).
1972(tv) L’Évasion du Duc de Beaufort / L’evasione del duca di Beaufort (FR/IT/BE/HU/CH) de Christian-Jaque 
série « Les grandes évasions historiques », ORTF-Pathé Cinéma (TF1 6.3.72), 55 min. – av. Georges Descrières (François de Vendôme, duc de Beaufort), Robert Party (Louis XIII), Frederik Giribaldi (le Dauphin, futur Louis XIV), Gérard Hernandez (cardinal Mazarin), Jean Marconi (Condé), Jean-Marie Bernicat (Gaston d’Orléans), Corinne Marchand (Anne d’Autriche), Christiane Minazzoli (Mme de Montbazon), Renée Faure (Clémence, princesse de Condé), Jacques Castelot (M. de Chavigny), Robert Dalban (La Ramée), Pierre Bertin (Louis II, prince de Condé).
Emprisonné en 1643 dans le donjon de Vincennes pour avoir voulu tuer Mazarin après la mort de Louis XIII (la « cabale des Importants »), Beaufort, petit-fils de Henri IV, bellâtre et grand séducteur, parvient à s’échapper en 1648 grâce à un pâté de Vendôme envoyé par Mme de Montbazon (sa maîtresse) qui contient une échelle de corde, et rejoint Paris au début de la Fronde. Filmé avec une certaine ironie (Descrières s’amuse visiblement à berner son monde) en Eastmancolor au château de Vincennes.
1975(tv) Le Cardinal de Retz (FR) de Bernard d’Abrigeon
(A2 13.3.75), 85 min. – av. Jean-Paul Zehnacker (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz), Rosy Varte (Anne d’Autriche), Alain Mottet (cardinal Mazarin), Julia Dancourt (Mme de Chevreuse), Nicole Dubois (Mlle de Chevreuse), Maurice Nasil (Philippe d’Orléans, M. le frère du Roi), Georges de Bourges (La Rochefoucault), Jean-Pierre Sentier (Laporte), Olivier Lefort/Daniel Mesguich (Louis XIV enfant/adulte), Pierre Hentz (Armand, prince de Conti), Monique Mauclair (Grande Mademoiselle), Stéphane Bovy (Louis II, prince de Condé).
Troisème fils de Philippe Emmauel de Gondi, maréchal duc de Retz, Paul (1613-1679) devient abbé et est nommé à quatorze ans chanoine de Notre-Dame de Paris. Dès sa consécration comme coadjuteur de l’achevêque de Paris (son oncle) en 1643, il se proclame politiquement en faveur de la sédition et prend le parti des Frondeurs. Nommé cardinal de Retz par le pape, il est jeté en prison par son principal ennemi, le cardinal Mazarin, s’échappe, mais subit la rancune tenace du jeune Louis XIV.
1978(tv) *Mazarin, le cardinal de velours – 1. Le Roi est mort, vive le cardinal – 2. Les Princes en cage – 3. Le Fugitif – 4. Les Enfants qui s’aiment (FR) de Pierre Cardinal
(FR3 9.-30.12.78), 4 x 100 min. – av. François Périer (cardinal Mazarin), Martine Sarcey (Anne d’Autriche), Stéphane Bouy (Louis II, prince de Condé), François Marchasson/Pascal Sellier/Sylvain Seyrig (Louis XIV à 20/13/10 ans), Nathalie Roussel (Marie Mancini), Jeanne Colletin (Mme de Chevreuse), Arielle Dombasle (l'infante d'Espagne Marie-Thérèse), Stéphane Gildas (Armand, prince de Conti), Fernand Guiot (Gaston d’Orléans), Jacques Hardem (Turenne), Alain Ollivier (Colbert), Maurice Sarfati (Paul de Gondi, cardinal de Retz), Jean-Pol Dubois (Millet le Jeune), Jean-Simon Prevost (La Rochefoucauld), André Reybaz (Vincent de Paul), Jacques Rosny (Louis XIII), Pierre Vernier (Richelieu).
La vie et l’œuvre de Mazarin, d’après un scénario de Pierre Moinot qui réhabilite un homme d'État aussi important que Richelieu, mais qui fut trop souvent décrié. De mai 1642, alors que Richelieu est sur son lit de mort, Mazarin revoit sa première rencontre avec son prédécesseur en janvier 1630, en tant que diplomate pontifical à l'âge de 28 ans. Après avoir fait casser le testament de Louis XIII, mort peu après Richelieu, et évincé Monsieur, le frère du défunt roi, Anne d'Autriche en tant que régente et Mazarin règnent sur la France, le futur Louis XIV n'ayant que cinq ans. Mais à la Fronde du Parlement fomentée par Monsieur, s'ajoute bientôt la Fronde des Grands. Le jeune roi et Mazarin doivent fuir Paris plusieurs fois. En février 1651, Mazarin prend la route de l'exil et laisse toutes les affaires d'État à Colbert. Louis XIV monte sur le trône. Sous l'influence de Mazarin dont elle suit toujours les conseils et qui a pu revenir à la Cour, Anne d'Autriche veut lui faire épouser Marie-Thérèse, l'Infante d'Espagne, pour mettre fin aux guerres entre la France et l'Espagne, mais le roi est tombé amoureux de Marie Mancini, la nièce de Mazarin auquel Louis XIV, en juin 1659, demande la main de la jeune femme. Privilégiant les intérêts du Royaume sur son propre intérêt, il s'oppose à la volonté du roi... Une vaste fresque historique réalisée avec beaucoup de soins et de moyens et servie par des comédiens particulièrement convaincants (François Périer très à l'aise dans le rôle-titre).
1980(tv) Au feu le préfet (FR) d’Alain Boudet
(A2 30.7.80). – av. Philippe Deplanche (Jean-François du Gourray), Lambert Wilson (Patrick Callaghan), Jacques Alric (Fouquet de la Varenne), Roland Bertin, Jean Puyberneau. – 1646 : la révolte d’élèves du collège des Jésuites de la Flèche, à la veille de la Fronde.
1986(tv) La Guerre des femmes (FR) de Pierre Bureau 
A2-SFP (A2 3.-24.11.86), 15 x 26 min. – av. Jean-François Garreaud (baron Louis de Canolles), Florence Jaugey (Claire de Combes), Christine Laurent (Nanon de Lartigues), Gérard Chambre (Roland Cauvignac alias Roland de Lartigues, son frère), Philippe Laudenbach (cardinal Mazarin), Magali de Vendeuil (Anne d’Autriche), Yvonne Clech (Mme de Tourville), Jean-François Calvé (le duc d’Épernon), Catherine Jarrett (Clémence, princesse de Condé), Stéphane Chamard (Louis XIV enfant), Michel Ruhl (duc de La Rochefoucauld).
Méli-mélo d’intrigues un peu confuses pendant la Fronde des princes, entre 1648 et 1652, d’après un roman peu connu d’Alexandre Dumas (1845/46). Les femmes en question sont d’une part Anne d’Autriche et son ennemie directe, la princesse Clémence de Condé, dont l’époux a été emprisonné sur conseil de Mazarin. D’autre part, la ravissante vicomtesse Claire de Cambes et sa rivale en amours comme en politique, Nanon de Lartigues, toutes deux amoureuses du capitaine Canolles, un homme de la reine. Tandis que cette dernière s’est réfugiée à Mantes avec son amant Mazarin, Claire réunit les fonds pour financer les troupes rebelles du duc de La Rochefoucauld regroupées près de Bordeaux. Lorsque la forteresse de Saint-Georges que commande Canolles est assiégée et conquise par les partisans des Condé, les deux rivales s’acharnent pour sauver le capitaine, en vain. Celui-ci est fusillé. Claire et Nanon entrent au couvent.
Une production vidéo tournée en couleurs au studio 14 des Buttes-Chaumont, dans la région de Beynac en Périgord et à l’abbaye de Royaumont près de Chantilly. Les spectateurs la boudent.
Louis, futur Roi-Soleil, est profondément marqué par les désordres de la Fronde (« Louis enfant roi », 1993).
1993***Louis, enfant roi / Luis XIV, niño rey (FR/ES) de Roger Planchon 
Films du Losange-Sabre TV, 149 min. – av. Maxime Mansion (Louis XIV), Paolo Graziosi (cardinal Mazarin), Carmen Maura (Anne d’Autriche), Jocelyn Quivrin (Philippe duc d’Anjou, frère du roi), Serge Dupire (Louis II, prince de Condé), Régis Royer (Armand, prince de Conti), Michèle Laroque (duchesse de Longueville), Hervé Briaux (Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII), Aurélien Recoing (cardinal de Retz).
Chronique historique du 6 janvier 1649 au 3 février 1653 (déroute de la Fronde) : la guerre civile devient le chemin intérieur du futur Roi-Soleil, alors âgé de dix ans. Planchon, homme de théâtre dont c’est le deuxième film, souhaite montrer comment naît chez le prince préadolescent l’idée du pouvoir absolu, comment le traumatisme des événements de la Fronde va forger le caractère et la politique à venir du souverain. Le cinéaste se concentre sur les dialogues, alertes, directs et contemporains, pour révéler l’âme blessée d’un enfant, l’hypocrisie et l’impitoyable lucidité du monde qui l’entoure, le tout emporté dans un tourbillon visuel enivrant de couleurs et de costumes. Tourné en Ardèche, à Grenoble (Chappelle Sainte Marie), à Lyon (Hôtel de Ville), Avignon (Palais des Paes), aux châtaux de Vincennes, Maisons-Laffitte et Chambord. Festival de Cannes 1993.
1993The Baby of Mâcon / Das Wunder von Mâcon (GB/NL/FR/DE) de Peter Greenaway 
Allarts-UGC, 122 min. – av. Julia Ormond (la fille), Ralph Fiennes (fils de l’évêque), Philip Stone (l’évêque), Jonathan Lacey (Cosimo de Médicis), Nils Dorando (le bébé).
En 1659, la ville de Mâcon, décimée par la famine, la peste et la stérilité, devient victime de faux prophètes. Une vieille femme hideuse donne naissance à un enfant à la fois beau et en bonne santé. Sa sœur, belle et ambitieuse, avide de gloire et de richesse, y voit le moyen de faire fortune. Elle profite de la crédulité du public pour exploiter l’image « sanctifiée » du nourrisson, séquestre sa propre mère, achète le silence du père et se proclame Vierge ayant enfanté le nouveau-né. La foule se presse pour honorer le Divin Enfant en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. L’Eglise et Cosimo de Médicis s’en mêlent, tout finit dans le sang : la sœur tue l’enfant, l’Eglise la condamne a être violée 208 fois, jusqu’à ce que mort s’ensuive (une séquence de dix minutes). Les restes de l’enfant sont vendus à prix d’or comme reliques… Un cauchemar baroque qui suinte le dégoût et le désespoir, filmé à Mâcon (Saône-et-Loire), en Allemagne et aux Pays-Bas. Présenté hors compétition à Cannes ; prix du festival international de Sitges 1993 (photo, nomination pour le film). Film refusé en bloc par les distributeurs américains.
1994® La Fille de d’Artagnan (FR) de Bertrand Tavernier. – av. Philippe Noiret (d’Artagnan), Luigi Proietti (cardinal Mazarin), Stéphane Legros (le jeune Louis XIV), Sylvie Vandenhelsen (Anne d’Autriche). – 1661 : la fille de d’Artagnan découvre un complot contre le jeune roi et Mazarin, cf. (1.8c).
2001Blanche (FR) de Bernie Bonvoisin 
Les Films de la Suane-Europa Corp.-TF1, 104 min. – av. Lou Doillon (Blanche de Péronne), Roschdy Zem (Bonange), Gérard Depardieu (d’Artagnan), Jean Rochefort (cardinal Mazarin), Carole Bouquet (Anne d’Autriche), Antoine de Caunes (capitaine KéKéKé), José Garcia (Louis XIV), Marc Lavoine (Tesmoulenes), Chick Ortega (Kildefer), Catherine Jacob, Isabelle Obispo.
Blanche n’est qu’une enfant lorsque les escadrons de la mort envoyés par Mazarin assassinent toute sa famille. Avide de vengeance, devenue chef d’une bande de gueux, elle lutte contre le commerce d’enfants organisé par Mazarin et intercepte ses convois de cocaïne en provenance du Nouveau-Monde… Un nanar historiquement délirant, réalisé par un musicien rock français. Tournage : château d’Alincourt (Picardie), La Seyne-sur-Mer, Hyères, presqu’île de Giens, Six-Fous-les-Plages et Saint-Tropez (Paca).
2008(tv) La Reine et le Cardinal (FR) de Marc Rivière 
Christian Charret-Gétévé-RAI Fiction-SFP-France 2 (FR2 10.-11.2.09), 90 + 93 min. – av. Philippe Torreton (cardinal Mazarin), Alessandra Martines (Anne d’Autriche), Nicolas Vaude (Jean-François Paul de Gondi, coadjuteur Retz), Marc Citti (Jeure), Cyril Descours (Louis XIV), Carla Buttarazzi (Marie Mancini), Joséphine de Meaux (Mme de Motteville), Christophe Reymond (Gaston d’Orléans), Audrey Fleurot (duchesse de Longueville), Rudi Rosenberg (prince de Condé, ex-duc d’Enghien), Xavier de Guillebon (La Rochefoucauld), Samuel Theis (Beaufort), Damien Jouillerot (prince de Conti), Charley Fouquet (Mme de Chevreuse), Léa Wiazemsky (Mlle de Chevreuse), Philippe du Janerand (Louis XIII), Rufus (Richelieu), Jean-Paul Comart (Louis XIV âgé), Arthur Vaughan-Whitehead (Louis de 10 à 13 ans), Antoine De Prekel (Louis de 4 à 6 ans), Stanislas Bonafé (maréchal Turenne), François-Paul Doussot (saint Vincent de Paul), Franck de la Personne (Colbert).
Vie et carrière du cardinal Mazarin de 1642 (mort de Richelieu) à 1641, et sa relation passionnée avec Anne d’Autriche : la France gouvernée par une Espagnole et un Italien (dialogues de Jacques Santamaria). Coûts : six millions d’euros. Tournage : Val-de-Loire et Bourgogne, onze châteaux (dont Chambord, Chenonceaux, Bussy-Rabutin, Ancy-le-Franc) et l’abbaye de Fontenay.
2011(tv) Le Diable rouge (FR) de Christophe Lidon (th), Philippe Miquel (tv) 
Théâtre Montparnasse-Atelier Théâtre Actuel-Sofithéa (TV5 Monde 31.12.11), 115 min. – av. Claude Rich (cardinal Mazarin), Béatrice Agenin (Anne d’Autriche), Adrien Melin (Louis XIV), Bernard Malaka (Colbert), Alexandra Ansidel (Marie Mancini), Jean-Marie Lardy (Bernouin).
Les dernières années de la Régence, entre 1659 et 1661, dans l’intimité de deux couples : celui formé par la reine-mère et le cardinal Mazarin, et les deux jeunes amants, Louis XIV et la nièce de Mazarin, la savoyarde Marie Mancini, que le cardinal écarte afin d’unir le futur Roi-Soleil à l’Infante d’Espagne Marie-Thérèse. Le cardinal espère ainsi faire la paix avec l’Espagne après un conflit de trente ans qui a lourdement endetté le royaume. Colbert attend son décès dans l’espoir de lui succéder comme surintendant des finances du pays. Captation d’une pièce d’Antoine Rault, habile chronique historique créée au Théâtre Montparnasse à Paris (2008) et filmée en avril 2010 au Théâtre du Jorat (Suisse), Béatrice Agenin remplaçant Geneviève Casile.
2020(tv) La Guerre des trônes - 1. Louis XIV, l'enfance d'un roi (1643-1654) - 2. Mazarin, le maître du jeu (1654-1661) (FR) de Vanessa Pontet et Alain Brunard
Série "La Guerre des trônes - La véritable histoire de l'Europe" présentée par Bruno Solo (saison 4, épis. 1-2), Samuel Kissous, Josette D. Normandeau/Pernet Media-Idéacom International-France Télévisions-Histoire TV (FR5 18.12.20), 2 x 50 min. - av. Andréa Nicolas (Louis XIV, 5 à 10 ans), Jules Plé (Louis XIV, 13 à 15 ans), Delphine Braillon (Anne d'Autriche), Yvon Martin (le cardinal Mazarin), Grégoire Baujat (Louis II de Bourbon-Condé), Laure Millet (Henriette Anne Stuart d'Angleterre), Charles Durot (Charles I d'Angleterre).
Docu-fiction sans beaucoup d'imagination mais soigneusement fait et pédagogiquement plutôt adroit. Le comédien Bruno Solo raconte l'enfance tumultueuse de Louis XIV, marquée par l'interminable guerre de Trente Ans, quatre ans de régence chaotique et le soulèvement de la noblesse contre la Couronne.
« Vingt ans après », roman d’Alexandre Dumas
1648/49, les mousquetaires d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis participent à la guerre de la Fronde, cf. supra (1.8d) , « Le cycle des Trois Mousquetaires », sous Louis XIII.