II - LE ROYAUME D’ANGLETERRE

8. RICHARD II (1377 à 1399)

Richard II de Bordeau, né en 1367, fils du « Prince Noir » alias Edward de Woodstock décédé prématurément et petit-fils d’Edward III (qui a déclenché la Guerre de Cent Ans). Marié à Anne de Bohème (†1394), puis à Isabelle de Valois (six ans, fille de Charles VI le fou). Il monte sur le trône à la mort de son grand-père, à l’âge de 10 ans. En 1381, cet adolescent devient le héros des nobles et des bourgeois en matant avec une remarquable intelligence politique la jaquerie des ouvriers et artisans menée par un homme du peuple, Wat Tyler. Trois ans plus tard, il congédie ses tuteurs, cherche à régner sans Parlement, en monarque absolu, puis, devenu neurasthénique et un rêveur rongé par la mélancolie, il recherche dorénavant la paix avec la France (signature d’une trève de 28 ans en 1396). S’étant fait beaucoup d’ennemis en raison de son comportement tyrannique, le jeune roi est destitué par son cousin Henry de Lancaster (futur Henry IV Bolingbroke) en 1399. Il meurt sans enfants, en détention à Pomfret (Pontefract) en 1400, probablement assassiné sur ordre de son cousin. Cf. « The Tragedy of Richard II », drame de William Shakespeare (1597).
Nota Bene : la liste des captations et dramatiques tv des pièces de Shakespeare n’est pas exhaustive.
1938(tv) Richard of Bordeaux (GB) de Michael Barry
Michael Barry/BBC Television Service (BBC 18.12.38), 100 min. – av. Andrew Osborn (Richard II), Gwen Ffrangoon-Davies (la reine Anne de Bohème), Michael Ashwyn (Maudelyn, un page), Fred Groves (Thomas de Woodstock, duc de Gloucester), Ben Webster (John of Gaunt, duc de Lancaster), John Abbott (Sir Simon Burley), Lawrence Hanray (Michael de La Pole, chancelier royal), Charles Victor (Edmund Langley, duc d’York), Desmond Keith (le comte d’Arundel), Reyner Barton (l’archevêque de Canterbury), Eric Berry (Robert de Vere, comte d’Oxford), Ralph Truman (Henry, comte de Derby), Beryl Measor (la comtesse de Derby), K. Hamilton Price (Thomas Mowbray, comte de Nottingham), Marguerite Young (Agnes Launcekron), John Le Mesurier (Sir John Montague).
La relation romantique de Richard II et d’Isabelle de Valois durant les années 1385 à 1399. Le portrait du roi contraste fortement avec celui proposé par Shakespeare, le souverain étant présenté comme une personne charmante, pacifiste, raffinée, opposée à la culture militariste brutale qui sévit autour de lui. Pour ses premiers efforts télévisuels, la BBC adapte le drame de Gordon Daviot (alias Elizabeth MacKintosh), une pièce spirituelle et mélancolique publiée en 1932 et montée l’année suivante au New Theatre à West End par John Gielgud (réécriture, mise en scène et rôle principal). C’est un succès triomphal qui lance la carrière du grand acteur, devenu une star du jour au lendemain. Diffusé live depuis les Studios BBC d’Alexandra Palace à Londres dans le cadre des programmes expérimentaux de la télévision britannique.
1947(tv) Richard of Bordeaux (GB) de Michael Barry
BBCtv (BBC 6.4.47). – av. Andrew Osborn (Richard II), Joyce Heron (la reine Anne de Bohème), Leslie Frith (Michael de La Pole, Chancelier d’Angleterre), Alan Judd (Robert de Vere, comte d’Oxford), Jack Livesey (Thomas de Woodstock, duc de Gloucester), Ronald Adam (John of Gaunt, duc de Lancaster), Charles Lloyd Pack (Edmund Langley, duc d’York), Geeorge Howe (Sir Simon Burley, ex-tuteur du roi), Alan Lawrance (le comte d’Arundel), Ronald Long (l’archevêque de Canterbury), Richard Pearson (Maudelyn, un page), Oscar Quitak (un page), Hugh Moxey (Henry, comte de Derby), Megan Laumer (Mary Bohun, son épouse), Felicity Gray (Agnes Launcekron), John Mackwood (Thomas Mowbray, comte de Nottingham), Brian Hayes (Sir John Montague).
Le drame romantique de Gordon Daviot (alias Elizabeth Mackintosh) créé en 1933. Cf. supra, dramatique de 1938.
1950(tv) The Tragedy of King Richard II / Richard the Second (GB) de Royston Morley
“BBC Sunday-Night Theatre”, BBC Manchester (BBC 29.10.50), 145 min. – av. Alan Wheatley (Richard II), Clement McCallin (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Henry Oscar (Jean de Gand, duc de Lancaster), Leonard Sachs (Thomas Mowbray, duc de Norfolk / le duc de Surrey), Joy Shelton (la reine Isabelle de Valois), Arthur Wontner (Edmund Langley, duc d’York), Eileen Thorndike (Éléonore de Bohun, duchesse de Gloucester), Oliver Burt (Lord Marshal / Sir Stephen Scroop), Brian Nissen (le duc d’Aumerle), Geoffrey Wearing (Lord Willoughby), John Witty (Lord Ross), Denis Holmes (Sir Henry Green), Richard Gilbert (Sir John Bushy), Patrick Barr (le comte de Northumberland).
Synopsis (le drame The Life and Death of King Richard the Second de William Shakespeare, écrit en 1595) : En 1398, lors d’une querelle à Windsor, Henry Bolingbroke, fils aîné de Jean de Gand et cousin du roi, accuse publiquement Thomas Mowbray, duc de Norfolk, du meurtre du duc de Gloucester. Jadis, tous trois ont fait partie des Lords Appelants qui avaient reproché au roi sa mauvaise gestion devant le Parlement. Richard II Plantagenêt interrompt le cérémonial du duel judiciaire prévu et condamne les deux adversaires à l’exil, Bolingbroke à dix années, Mowbray au bannissement à vie. L’année suivante, quand Jean de Gand, son oncle, décède, Richard s’empare de tous les biens du défunt pour financer sa guerre en Irlande, déshéritant ainsi totalement son cousin Bolingbroke. Ce dernier quitte la France armé et équipé par le duc de Bretagne, aborde avec dix navires dans le nord de l’Angleterre, rassemble ses troupes et marche vers le sud ; il est rejoint en chemin par d’autres nobles qui craignent d’être à leur tour dépossédés de leurs biens par décision royale. Il capture et fait exécuter les rares opposants restés fidèles au roi. Quand Richard II débarque au Pays de Galles après avoir trop longtemps traîné en Irlande, il est trahi par ses derniers partisans, abusé par les stratagèmes de l’ennemi et rapidement capturé. Bolingbroke ne réclame au début que la restitution de ses titres et terres, ce qui lui est accordé. Mais l’impopularité du souverain et son absence de soutien lui permettent d’usurper la couronne d’Angleterre, pour laquelle il n’avait pourtant aucun droit. Richard est déposé, la reine Isabelle reconduite en France (sa terre natale) et Bolingbroke couronné roi sous le nom de Henry IV. Richard II est assassiné au château de Pomfret par Sir Pierce Exton, un proche de son cousin sur le trône. (Une liberté de Shakespeare, car en fait, les raisons du décès de Richard n’ont jamais été éclaircies.) Aussi hypocrite que son prédécesseur mais plus pragmatique, Henry IV affirme qu’il n’a jamais voulu ce meurtre et annonce un pélerinage en Terre sainte pour se faire pardonner.
C’est la première des huit chroniques royales de Shakespeare consacrées à l’agonie sanglante de la dynastie des Plantagenêt, couvrant la période de 1377 à 1485. Il y démontre que le caractère forge le destin du personnage : son Richard II est faible, peu intelligent, impulsif, arrogant, cynique et narcissique, surtout préoccupé par son « droit divin » de régner. La mise en scène de Royston Morley est enregistrée live au BBC Lime Grove Studios à Shepherds Bush (Londres).
1952(tv) The March of the Peasants (GB) de Naomi Capon
Children’s Television (BBC 19.4.-9.9.52), 4 x 30 min. – av. Gawn Grainger (Richard II), Denis Quilley (John Shandwick), Harold Jamieson (le comte de Salisbury), Andre Van Gyseghem (Sir Martin Shandwick), Michael Godfrey (Black Ned), Hamlyn Benson (Sir Robert Bellknap), Thomas Heathcote (Will Carter), Peter Sallis (Blakeley), Andrew Cruikshank (Sir William Walworth, maire de Londres), Leo McKern (Josh Grobber), Anthony Jacobs (Sir Robert Hales), Gladys Young (Ma Grobber), Michael Aldridge (Wat Tyler).
Le grand soulèvement de la paysannerie dans tout le Sud-Est de l’Angleterre en 1381, causée par les tensions économiques et sociales provoquées par la Peste noire dans les années 1340 et les taxes exorbitantes pour financer la Guerre de Cent Ans en France. Des milliers de rebelles du Kent marchent sur Londres où ils sont rejoints par les habitants de la ville ; Richard II, alors âgé de 14 ans, se réfugie à la Tour de Londres et accepte la plupart des revendications, dont l’abolition du servage. Les insurgés entrent dans la Tour et tuent le Lord Chancelier et le Lord Trésorier qui s’y trouvent. Richard calme la situation suffisamment longtemps pour que le maire de Londres, William Walworth, puisse rassembler une force de milice et disperser les rebelles. Richard annule toutes les promesses qu’il a faites. L’insurrection qui s’est étendue en Est-Anglie (attaque de l’université de Cambridge ou de nombreux fonctionnaires royaux sont tués) est finalement écrasée et la répression fait près de 1500 victimes. – Ce feuilleton pour la jeunesse écrit par John Blatchley évoque le sort d’une famille paysanne durant la révolte. – Episodes : 1. “The Raven’s Feather”– 2. “The King’s Game” – 3. “The Tower Plot” – 4. “Traitors”.
1954(tv) King Richard II (US) de George Schaefer
"The Hallmark Hall of Fame", Albert McCleery Prod. (NBC 24.1.54). – av. Maurice Evans (Richard II), Sarah Churchill (Isabelle de Valois), Frederic Worlock (John of Gaunt/Jean de Gand), Kent Smith (Henry Bolingbroke, futur Henry IV), Richard Purdy (Edmund Langley, duc d’York), Bruce Gordon (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Norman Bars (Green), Francis Bethencourt (Lord Willoughby), Jonathan Harris (Sir Pierce d’Exton), Louis Hector (Henry Percy), Sarah Churchill (la reine Isabelle de Valois), Morton Da Costa (le duc d’Aumerle), Louis Hector (le duc de Northumberland), Ralph Clanton (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Louis Edmons (Bagot), Porter Van Zandt (Salisbury).
La tragédie de William Shakespeare (1595) adaptée pour le petit écran par Maurice Evans pour 175'000 $ et avec la propre fille de Winston Churchill dans le rôle d’Isabelle de Valois. Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1954(tv) The Gentle Falcon (GB) de Dorothea Brooking
Dorothea Brooking/BBCtv (BBC 15.6.-27.7.54), 7 x 30 min. – av. Dennis Edwards (Richard II), Glen Alyn / Christine Edmonds (Isabelle de Valois enfant/reine d’Angleterre), Victoria Nolan (Isabella Clinton), James Raglan (Sir Geoffrey Cobham), Patrick Horgan (Gilles Cobham), Barbara Everest (la mère d’Isabelle), Selma vaz Dias (la reine Isabeau de France), Anthony Woodruff (Charles VI de France), Desmond Llewelyn (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Peter Grisewood (Constable of England), Godfrey Bond (le duc d’York), Enid Lindsey (Lady Standwich), Margaret Gordon (Mme de Coucy), Edith Savile (Catherine de Clisson), James Raglan (le duc de Gloucester), Michael Bird (Henry Bolinbroke, duc de Hereford), Peter Augustino (le duc de Bourgogne), Joseph Wise (le duc Charles d’Orléans), Barbara Denney (Jehanne), Robert Petters (le Dauphin de France), Anthony Bryant (Charles d’Angoulême), Eugene Leahy (le chambellan de la reine).
Londres de 1395 à 1399. Isabelle de Valois, fille du roi de France Charles VI, a six ans lorsqu’elle est mariée d’office à Richard II, qui est trentenaire, en novembre 1396 à Calais. Ce dernier veut ainsi mettre un terme à la Guerre de Cent Ans qui a fait la gloire de son grand-père Edward III et de son fils, le Prince Noir, mais n’a rien apporté de positif au royaume. La population ne comprend pas cette union avec une enfant, une princesse ennemie, et Isabella Clinton, 15 ans, la dame de compagnie de la reine et héroïne du récit, sauve sa maîtresse de divers complots au risque de sa vie. A Windsor, la reine, « gentil faucon qui aime sa cage et son propriétaire », reste loyal à son époux, tendre, cruel, fidèle et fourbe. Richard II fait face à la rébellion de Tyler, l’enlèvement du duc de Gloucester, le bannissement de Bolingbroke avant d’être défait en bataille par ce dernier et de périr assassiné. (Isabelle de Valois épousera ensuite Charles d’Orléans.)
Une série pour la jeunesse écrite par Hilda Lewis d’après son roman (1952). – Episodes : 1. « Enemy or Friend » – 2. “To Meet the King” – 3. “Richard’s Queen” – 4. “A Strange Tournament” – 5. “Farewell Richard” – 6. “The Cry of the Falcon” – 7. “Home at Last”.
1955(tv) Richard of Bordeaux (GB) de Victor Menzies
(BBC 29.12.55), 93 min. – av. Peter Cushing (Richard II), Jeanette Sterke (la reine Anne de Bohème), Joseph O’Connor (Thomas de Woodstock, duc de Gloucester), Maurice Colbourne (John of Gaunt, duc de Lancastre), George Howe (Sir Simon Burley), Charles Lloyd Pack (Edmund Langley, duc d’York), John Ruddock (Michael de la Pole), George Woodbridge (le comte d’Arundel), Noel Howlett (l’archevêque de Canterbury), Robin Bailey (Robert de Vere, comte d’Oxford), Ann Castle (Mary Bohun, comtesse de Derby), Mary Neelands (Agnes Launcekron), John Arnatt (Henry, come de Derby), Thomas Heathcote (Thomas Mowbray, comte de Nottingham), Philip Guard (Maudelyn, le page), Tony Thawnton (Sir John Montague), John Breslin (Edward, comte de Rutland).
Le drame romantique de Gordon Daviot (alias Elizabeth Mackintosh) créé sur scène en 1933, un des grands succès populaires d’avant-guerre à Londres, et rehaussé ici par la présence de Peter Cushing, deux ans avant sa percée dans le cinéma fantastique de Terence Fisher à la Hammer. Cf. supra, dramatiques de 1938 et 1947.
Sean Connery (à dr.) en Henry Percy dans « An Age of Kings » (1960).
1960(tv) An Age of Kings. A Pageant of English History – Richard II. Part 1: The Hollow Crown – Part 2: The Deposing of a King (GB) de Michael Hayes
Peter Dews/BBCtv (BBC 28.4.+12.5.60), 15 x 60 min. – av. David Williams (Richard II), Sean Connery (Henry Percy), Edgar Wreford (John of Gaunt/Jean de Gand, duc de Lancaster), Thomas Fleming (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Noel Johnson (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), John Greenwood (le duc d’Aumerle), George A. Cooper (le comte de Northumberland), David Andrews (Sir John Bushy), Terence Lodge (Sir William Bagot), Jerome Willis (Sir Henry Green), Julian Glover (Lord Marshal), John Greenwood (le duc d’Aumerle), Geoffrey Bayldon (Edmund of Langley, duc d’York), Juliet Cooke (la reine Isabelle de Valois), George A. Cooper (le comte de Northumberland), Alan Rowe (Lord Ross), Gordon Gostelow (Lord Willoughby), Frank Windsor (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Michael James Cox (l’abbé de Westminster), Mary Law (Jeanne Holland, la duchesse d’York), Robert Lang (Sir Pierce d’Exton).
La tragédie Richard II de William Shakespeare (1595) où apparaît Sean Connery avant James Bond. Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950. En 1960, les 15 parties de An Age of Kings forment la série la plus ambitieuse de la BBC consacrée aux chroniques royales de Shakespeare, avec 600 rôles parlants et 30 semaines de répétitions; chaque épisode d’une durée de 65 à 70 minutes (adaptation d’Eric Crozier) coûte la fortune de 4000 £. Suite de la série cf. sous Henry IV, Henry V, Henry VI et Richard III.
1960(tv) The Life and Death of King Richard II (AU) de Raymond Menmuir
ABC (Sydney), 90 min. – av. Ric Hutton (Richard II), Richard Parry (John of Gaunt, duc de Lancaster), James Condon (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Malcolm Billings (le duc d’Aumerle), Nancye Stewart (Éléonore de Bohun, la duchesse de Gloucester), Hugh Stewart, Max Meldrum, Leonard Teale, Norman Mann.
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1968(tv) König Richard der Zweite (DE) de Franz Josef Wild
Bayrischer Rundfunk (ARD 3.3.68), 138 min. – av. Hannes Messemer (Richard II), Ernst-Fritz Fürbringer (Edmund Langley, duc d’York), Paul Verhoeven (Jean de Gand, duc de Lancaster), Marianne Hoppe (la reine Isabelle de Valois), Uta Sax (Anne de Bohème), Hartmut Reck (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Hellmut Lange (le comte de Northumberland), Holger Ungerer (Henry Percy), Gerhard Riedmann (Sir John Bushy), Werner Meissner (Bagot), Johannes Grossmann (Sir Henry Green), Lutz Hochstraate (le duc d’Aumerle), Wolfgang Schwarz (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Michael Eder (le duc de Surrey), Til Kiwe (le comte de Salisbury), Karl-Georg Saebisch (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Konrad Georg (Sir Pierce d’Exton).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1969(tv) Richard II (GB) de George More O’Ferrall
Série “Conflict” (ATV 3.1.69), 25 min. – av. Richard Gale (Richard II), Michael David (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Alan Rowe (Sir Stephen Scroope), Amanda Walker (la reine Isabelle de Valois), Sir John Gielgud (l’hôte).
Des extraits de la tragédie de William Shakespeare (1595) présentés par John Gielgud. Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1971(tv) The Tragedy of Richard II (GB) de Toby Robertson et Richard Cottrell
Prospect Theatre Company-BBCtv (BBC 20.1.71), 126 min. – av. Ian McKellen (Richard II), Timothy West (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Paul Hardwick (Jean de Gand, duc de Lancaster), Robert Eddison (Edmund Langley, duc d’York), Lucy Fleming (la reine Isabelle de Valois), Trevor Martin (le comte de Northumberland), Peggy Thorpe-Bates (Jeanne Holland, la duchesse d’York), Charmian Eyre (Éléonore de Bohun, la duchesse de Gloucester), Andrew Crawford (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Terence Wilton (le duc d’Aumerle), Richard Morant (le comte de Salisbury), David Calder (Lord Ross).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1972(tv) König Richard II. (DE-RDA) de Fritz Bennewitz (th) et Margot Thyret (tv)
Deutscher Fernsehfunk der DDR (Ost-Berlin) (DFF2 8.1.72). – av. Manfred Heine (Richard II), Dietrich Mechow (le duc d’York), Victor Draeger (Jean de Gand, duc de Lancaster), Lutz Riemann (Henry Bolinbroke), Michael Christian (le duc d’Aumerle), Ernst Schmidt (Mowbray), Giso Weissbach (Bushy), Wolf-Dietrich Voigt (Bagot), Fred Graeve (Green), Fred Diesko (le comte de Northumberland), Hansgerd Sonnenburg (Percy), Gert Beinemann (l’évêque de Carlisle), Sylvia Kuziemski (la reine Isabelle de Valois), Hildegard Dorow (la duchesse d’York).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. la dramatique BBC de 1950.
1975(tv) Shouts and Murmurs (GB) de John Bruce
Série « Churchill’s People » no. 11, Gerald Savory/BBCtv (BBC 10.3.75), 52 min. – av. Paul Gregory (Roger de Harleston), John Duttine (Richard Murlyn), Michael Jayston (Henri le Despencer, évêque de Norwich), David Daker (John Bradwater), Gabrielle Lloyd (Alice Bradwater), Kohn Stratton (le prieur), Gordon Gostelow (le frère), Brian Grellis (Simon), Peter Geddis (Robert), David Neal (Edward), Anna Wing (Margaret), Michael Golden (le boulanger).
L’insurrection des paysans en 1381 se répand. En juin, en Est-Anglie, l’évêque de Norwich met les rebelles en déroute à North Walsham et fait pendre leur chef. – Tiré de A History of the English-Speaking People de Winston Churchill (1956-58), cet episode de la série Churchill’s People est écrit par Julia Jones et enregistré au BBC Television Centre de Shepherd’s Bush à Londres.
1976(tv) II. Richárd (HU) de János Edelényi
Magyar Televizió (MTV). – av. Tamás Jordán (Richard II), Sándor Lukács (Henry Bolingroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Lajos Básti (Jean de Gand, duc de Lancaster), Sándor Kömíves (Edmund of Langley, duc d’York), István Bujtor (le comte de Northumberland), Tibor Rácz (le duc d’Aumerle), Géza Polgár (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Kornél Gelley (Thomas Merke, évêque de Carlisle), István Bozóky (Sir Pierce of Exton), István Holl (Lord Ross).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1978(tv) King Richard the Second / Richard II (GB) de David Giles
«The Shakespeare Plays», Cedric Messina/BBCtv-Time Life Television (BBC 10.12.78), 157 min. – av. Derek Jacobi (Richard II), John Gielguld (Jean de Gand, duc de Lancaster), Jon Finch (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Charles Gray (Edmund Langley, duc d’York), Richard Owen (Sir Pierce of Exton), David Swiff (le duc de Northumberland), Janet Max (la reine Isabelle de Valois), Wendy Hiller (Jeanne Holland, la duchesse d’York), Mary Morris (Éléonore de Bohun, la duchesse de Gloucester), Clifford Rose (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Charles Keating (le duc d’Aumerle), Richard Owens (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Jeffrey Holland (le duc de Surrey), Jeremy Bulloch (Henry Percy), Robin Sachs (Bushy), Damien Thomas (Sir William Bagot).
La tragédie de William Shakespeare (1595), une mise en scène de prestige de la BBC avec Derek Jacobi dans un de ses rôles les plus fascinants. Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1978(tv) Riccardo II (IT) de Maurizio Scaparro
(RAI Rete-2 8.4.78), 115 min. – av. Pino Micol (Richard II), Fernando Pannullo (Jean de Gand, duc de Lancaster), Piero Nuti (Edmund Langley, duc d’York), Gianni Giuliano (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Antonio Paiola (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Benedetta Buccellato (la reine Isabelle de Valois).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1982(vd) Richard the Second (US) de William Woodman
Jack Manning, Jack Nakano/Bard Productions LTD (The Bard Series), 172 min. – av. David Birney (Richard II), Peter McIean (Edmund Langley, duc d’York), Mary-Joan Negro (Anne de Bohème), Paul Shenar (Henry Bolinbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), John Devlin (comte de Northumberland), Jeff Pomerantz (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), John McLiam (Jean de Gand, duc de Lancaster), Logan Ramsey (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Nan Martin (Jeanne Holland, la duchesse d’York), DeVeren Bookwalter (le duc d’Aumerle), Jay Robinson (le jardinier).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1982(tv) Medieval England : The Peasant’s Revolt (US/GB) de John Irvin
Série « The History Makers », William F. Deneen, Jonathan Hanson/ John H. Secondari Productions-Learning Corporation of America-Allan King Associates Ltd.-ITV (ITV 17.8.82), 31 min. – av. Anthony Hopkins (Wat Tyler), Keith Skinner (Richard II), Christopher Logue (John Ball), David Markham (l’archevêque de Sudbury), Mike Pratt (Jack Straw), Edward Fox (Sir John Newton), Guy Dolman (le maire de Londres), Norman Gay (le commissionaire des taxes), Michael Brennan (le père), Eamonn Boyce, Leon Collins, Andre Dalmeyer, Francis Ghent, Crawford Lyall, Geoffrey Morris, Shivaun O’Casey, Neville Phillips, David Robb, Leslie Schofield, Peter Thornton.
La révolte paysanne de 1381 révèle les conditions d’esclavage virtuel, sa taxation inique et les faiblesses du système féodal (primé au Columbus Film Festival de Chicago). Épisode intégré aux USA dans la série « The Shaping of the Western World ».
1991(vd) The Wars of the Roses – Richard II (GB) de Michael Bogdanov
Série “The Shakespeare Collection”, John Paul Chapple, Andy Ward, Tim Milson, Jim Reeve, Russ Russell, John Kelleher/English Shakespeare Company (Michael Bogdanov, Michael Pennington)-Portman Productions-BBC & Open University-Time Life, 186 min. – av. Michael Pennington (Richard II), Michael Cronin (Henry Bolingbroke, duc de Hereford, futur Henry IV), Clyde Pollitt (John of Gaunt/de Gand), Francesca Ryan (la reine Isabelle de Valois), Andrew Jarvis (Harry Percy, dit Hotspur), Charles Dale (Lord Willoughby), John Darrell (Sir Stephen Scroop), John Dougall (Lord Ross), Colin Farrell (Henry Langley, duc d’York), Michael Fenner (Sir Henry Greene), Ian Burford (le comte de Salisbury), Philip Bowen (le duc d’Aumerle), Ben Bazell (le comte de Westmorland), Roger Booth (le comte de Northumberland), Ann Penfold (la duchesse d’York), Sion Probert (Sir John Bushy), Hugh Sullivan (l’évêque de Carlise).
Épisode de l’octologie des chroniques royales de Shakespeare, Richard II, Henry IV, Henry V, Henry VI et Richard III, montées en 1989 à l’Old Vic à Londres et filmées en 1990 sur video par le fondateur de l’English Shakespeare Company au Grand Theatre de Swansea. Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1992(tv) Richard Vtoroi (RU) de Roman Fedotov et Yevgeni Zlobin
St. Petersburg Television, 120 min. – av. Aleksandr Romantsov (Richard II), Viktor Rostovtsev (Jean de Gand, duc de Lancaster), Nikolay Lavrov (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Zinaida Sharko, Petr Shelokhonov.
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
1997(tv) Richard II (GB) de Deborah Warner, Fiona Shaw
Shaunm Deeny, John Wyver, James Wills/Illuminations Prod., 130 min. – av. Fiona Shaw (Richard II), Graham Crowden (Jean de Gand, duc de Lancaster), Richard Bremmer (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), David Lyon (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Paola Dionisotti (Éléonore de Bohun, la duchesse de Gloucester), Julian Rhind-Tutt (le duc d’Aumerle), Kevin McKidd (Henry Percy), Henry Ian Cusick (Sir Henry Green), Donald Sinden (Edmund Langley, duc d’York), Sian Thomas (la reine Isabelle de Valois), Struan Rodger (le comte de Northumberland).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
2000-2003The Reckoning (Morality Play) / El misterio de Wells (GB/ES) de Paul McGuigan
Caroline Wood, Sarah Halioua, Denise O’Dell, Mark Albela, Stephen Evans, Angus Finney/Renaissance Films-Kanzaman-M.D.A. Films S.L., 112 min. – av. Willem Dafoe (Martin, chef des comédiens), Paul Bettany (Nicholas), Brian Cox (Tobias), Gina McKee (Sarah, sa sœur), Vincent Cassel (Lord Norman de Guise Plantagenet), Elvira Minguez (Martha), Simon McBurney (Stephen), Marián Aguilera (la maîtresse de Nicholas), Trevor Steedman (le mari jaloux), Stuart [George] Wells (Springer), Richard Durden (le juge municipal), Matthew Macfadyen (le juge du roi), Ewen Bremner (le père Simon Damian), Mark Benton (le sheriff), Hamish McColl (l’aubergiste), Tom Hardy (Straw).
Synopsis : L’Angleterre, dans le comté de Durham en 1380. Ayant tué accidentellement le mari de sa maîtresse, Nicholas, un jeune prêtre défroqué, s’enfuit et se rallie à une troupe de comédiens itinérants menée par Martin ; il est engagé en remplacement d’un des leurs qui, gravement malade, a dû être euthanasié sous ses yeux. Alors que les baladins s’installent dans le village de Wells pour y donner une représentation théâtrale chichement visitée, ils apprennent qu’un garçonnet a été tué. L’accusée est une jeune sourde-muette et simple d’esprit que le père bénédictin Simon Damian accuse de sorcellerie et qui est condamnée à mourir sur le bûcher. Elle est incarcérée dans le donjon du château où sévit le seigneur local, Norman de Guise, un Plantagenet. Nicholas et Martin tentent de percer le mystère et de démasquer les vrais coupables de l’infanticide. Ils apprennent ainsi que non seulement la population sait la jeune fille innocente mais que d’autres garçons ont disparu sans explication. Pendant la nuit, Nicholas fait exhumer le corps de la victime, découvre que l’enfant a été sodomisé de force et alerte la Justice du Roi, qui a, elle aussi, des soupçons. Tandis que les théâtreux, déclarés indésirables, poursuivent leur route vers Durham, Nicholas revient secrètement sur ses pas et poursuit son enquête, déguisé en clerc. Le sheriff local lui apprend que des garçons disparaissent partout où se rend le seigneur de Guise et que ce dernier aurait des visées secrètes sur le trône d’Angleterre. Un moine, témoin de ces faits, est retrouvé mort. Le jour de l’exécution de la sourde-muette, les comédiens menés par Martin prennent l’échafaud d’assaut, le transforment en tréteaux et y reconstituent les faits découverts au cours d’une pièce de théâtre idoine. La foule s’insurge contre les autorités, la garde intervient et les comédiens se réfugient dans l’église où ils surprennent de Guise faisant acte de pénitence après avoir tué le père bénédictin. Se sachant intouchable dans le système féodal, de Guise avoue tout et poignarde Nicholas, mais quand il retourne à son château, il trouve la grille d’entrée baissée ; la population le lynche et incendie le château. Renonçant désormais aux dramatisations de la Passion et aux moralités de son répertoire, Martin crée une nouvelle pièce, ancrée dans la réalité du présent et qui montre que Nicholas s’est sacrifié non pour la justice du roi mais pour sa propre rédemption.
Adapté par Mark Mills d’après le roman Morality Play de Barry Unsworth (1995), le film est réalisé en automne 2000 en Espagne (Almería et Rodalquilar en Andalousie), au pays de Galles, à Edlesborough (Buckinghamshire) et en intérieurs dans le château de Hedingham (Essex). Cet austère thriller médiéval ne sort en salle que trois ans plus tard, sans trompettes ni tambour, malgré un casting international comprenant Paul Bettany (star de Iron Man), Willem Dafoe (Platoon d’Oliver Stone, The Last Temptation of Christ de Martin Scorsese, The English Patient d’Anthony Minghella, etc.), un suave et diabolique Vincent Cassel, enfin un sujet à part avec renvois évidents aux crimes pédophiles du serial killer Gilles de Rais. La presse lui reproche une intrigue trop compliquée, le New York Times parle d’un « machin bavard et sentencieux » (5.3.04). – IT: Percorsi criminali.
2001(tv) Richard der Zweite (DE) de Claus Peymann
Berliner Ensemble (Berlin). – av. Michael Maertens (Richard II), Katja Danowski (la reine Isabelle de Valois), Maria Happel (Éléonore de Bohun, la duchesse de Gloucester), Markus Meyer (le duc d’Aumerle), Michael Rothman (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Veit Schubert (Henry Bolinbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Martin Seifert (Jean de Gand, duc de Lancaster).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Captation de la mise en scène du Berliner Ensemble que dirige Claus Peymann. Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
2001(vd) Richard II (US) de John Farrell
Farellmedia Inc. (Boston, Mass.), 93 min. – av. Matte Osian (Richard II), Kadina de Elejalde (la reine Isabelle de Valois), Barry Smith (Henry Bolinbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Ellen Zachos (le duc d’Aumerle), Frank O’Donnell (Jean de Gand, duc de Lancaster), Tom Turbiville (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Robert F. McCafferty (le comte de Northumberland), Daniel Maher (Sir John Bushy), Craig Alan Edwards (Sir Henry Green), David W. Frank (Edmund Langley, duc d’York), Neil Tadken (Lord Ross), Gary Brenner (Lord Willoughby).
La tragédie de William Shakespeare (1595). Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
2003(tv) Richard II (GB) de Teresa Griffiths, Sue Judd (tv), Tim Carroll (th)
BBCtv (BBC4 7.9.03), 180 min. – av. Mark Rylance (Richard II), John McEnery (Jean de Gand, duc de Lancaster), Liam Brennan (Henry Bolinbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Terry McGinity (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Michael Brown (la reine Isabelle de Valois), William Osbourne (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Albie Woodington (le comte de Northumberland), Chu Omambala (le duc d’Aumerle), Bill Stewart (Edmund Langley, duc d’York), Michael Brown (la reine Isabelle de Valois), Andrew Marr et Razia Iqbal (présentation).
La tragédie de William Shakespeare (1595), captation d’une representation au Globe Theatre à Londres. Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
2004(tv) The Peasant’s Revolt (GB) de Kashaf Chaudhry
Série « World’s Worst Century », Spire Films-Channel Four (Channel Four 30.9.04), 55 min. – av. Mike Loades, John Thompson, Tobias Capwell, Mad Dog Casting et le Collectif Paladins of Chivalry et The Herbert Household Riders.
Docu-fiction avec comédiens anonymes : le grand soulèvement des paysans et artisans en 1381, menés par Wat Tyler, John Ball et Jack Straw contre Richard II. Écrasée en quelques semaines, la révolte ébranle pour longtemps les certitudes forgées par les siècles médiévaux quant à l’ordre social de la seigneurie et de la féodalité. Cf. supra, le feuilleton The March of the Peasants (1952).
2010(tv) La Tragédie du roi Richard II (FR) de Jean-Baptiste Sastre (th) et Roberto Maria Grassi (tv)
Festival d’Avignon-France Télévisions-Compagnie des Indes-France 2 Théâtre (FR2 23.7.10), 165 min. – av. Denis Podalydès (Richard II), Pascal Bongard (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Nathalie Richard (la reine Isabelle de Valois), Pierre Michon (John de Gaunt), Vincent Dissez (le comte de Northumberland), Axel Bogousslavsky (le duc d’Aumerle), Jérôme Derre (Edmund Langly, duc d’York), Frédéric Boyer, Cécile Braud, Jean-Charles Clichet, Florence Delay, Jérôme Derre, Bénédicte Guilbert, Yvain Juillard, Alexandre Pallu, Anne-Catherine Regniers, Bruno Sermonne.
Captation en direct du Festival d’Avignon (dans la Cour d’honneur du palais des Papes). Édulcoré, le spectacle manque de corps et d’ampleur, mais Podalydès reste étonnant dans le rôle du monarque en rupture, poussé jusqu’au bout de ses contradictions et forcé à abandonner un pouvoir qu’il n’a jamais maîtrisé ni compris, pour finir assassiné en prison.
2012(tv) Bloody Tales of the Tower : Executions (GB) de Mark Bridge
True North Productions. – av. Tony Eccles (Richard II). – Docu-fiction.
2012** (tv) The Hollow Crown : Richard II (Le Cercle creux de la couronne : Richard II) (GB/US) de Rupert Goold
Sam Mendes, Pippa Harris, Rupert Ryle-Hodges, Gareth Neame, Ben Stevenson/NBC Universal Television-Neal Street Productions-WNET (BBC Two 30.6.12), 141 min. – av. Ben Whishaw (Richard II), Clémence Poésy (la reine Isabelle de Valois), Rory Kinnear (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), James Purefoy (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Patrick Stewart (Jean de Gand, duc de Lancaster), Adrian Schiller (Lord Willoughby), David Suchet (Edmund Langley, duc d’York), Lucian Msamati (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Lindsay Duncan (Jeanne Holland, la duchesse d’York), Tom Hugues (le duc d’Aumerle), Ferdinand Kingsley (Sir John Bushy), Richard Bremmer (l’abbé de Westminster), David Morrissey (le comte de Northumberland), Harry Hadden-Paton (Sir Henry Green).
The Hollow Crown est une série de sept téléfilms shakespeariens produite à grand frais pour la BBC (dans le cadre des « Cultural Olympiad ») par le prestigieux cinéaste britannique Sam Mendes qui a décroché l’Oscar et le Golden Globe pour American Beauty en 2000, auteur de Road to Perdition, de deux James Bond avec Skyfall et Spectre, de 1917, etc.). BBC Worldwide ayant rejeté le projet par crainte d’un manque à gagner, Mendes mobilise sa propre société (Neal Street Productions) et, sa réputation aidant, décroche une participation substantielle de fonds américains via Universal Television, représenté par Gareth Neame (producteur des séries Downton Abbey et Rome). Quant à la productrice exécutive Pippa Harris, elle recevra un BAFTA Award et un Golden Globe pour la fresque guerrière 1917 de Mendes. La série se décline en deux saisons : la première, datant de juin-juillet 2012, comprend Richard II, les deux parties de Henry IV et Henry V. La deuxième saison, diffusée en mai 2016, porte le sous-titre de The Wars of the Roses et contient les trois parties de Henry VI suivies de Richard III. Démarrant en 1399, ces chroniques royales nous emmènent de la Cour de Westminster jusqu’aux champs de bataille de France et d’Angleterre pendant seize années de jeux de pouvoirs politiques et monarchiques, puis au travers de la Guerre civile des Deux-Roses jusqu’à la bataille de Bosworth en 1485, quand disparaît le dernier monarque Plantagenet.
 The Hollow Crown : Jeremy Irons (Henry IV), Tom Hiddleston (Henry V), Ben Whishaw (Richard II).
L’initiative ne semble pas nouvelle, mais elle se distingue en fait radicalement des anthologies poussiéreuses du petit écran présentées jusqu’à ce jour par la BBC et dont le public a fini par se lasser, tels que les 15 chapitres de An Age of Kings (1960), la minisérie The Wars of the Roses (Royal Shakespeare Company, 1965), l’intégrale des « Shakespeare Plays » proposée par la BBC en tandem avec Time Life Television (37 pièces sur 7 saisons, de 1978 à 1985), etc. Fini le théâtre télévisé à but didactique, fini l’emphase statique des comédiens, fini les dialogues interminables devant une caméra paralysée, fini les décors branlants et étriqués de studio. Les épisodes ont été retravaillés et concentrés (en partie par Mendes lui-même) tout en respectant scrupuleusement la prose du Grand Barde ; près d’un tiers du texte est éliminé pour rendre les drames plus accessibles aux nouvelles générations. Mais l’innovation est d’abord visuelle : tout en refusant le spectaculaire, The Hollow Crown prône le naturalisme, le réalisme, une mise en scène hors des murs, des extérieurs authentiques (paysages, forêts), dans des châteaux et églises d’époque. En outre, l’ensemble des épisodes est porté par un casting cinq étoiles qui a également fait ses preuves au cinéma : Jeremy Irons, Tom Hiddleston, Ben Whishaw, John Hurt, Judi Dench, Lambert Wilson, Géraldine Chaplin, Clémence Poésy, David Suchet, Hugh Bonneville, Michael Gambon, etc. Huit acteurs sont apparus dans Game of Thrones. L’ensemble, farandole sanglante (en particulier dans les derniers épisodes) et vaine de têtes couronnées, donne une image du pouvoir saisissante de vanité et de désuétude, et s’achève – dans Richard III – sur une plongée cauchemardesque révélant un champ de bataille couvert de milliers de cadavres... La série fait sensation dans l’univers cathodique avec quatre distinctions aux BAFTA Awards, le Grand Prix 2013 de la Royal Television Society, une nomination en tant que « Best TV Drama » 2013 (South Bank Sky Arts Awards) tandis que Ben Smithard est nominé à la British Society of Cinematographers (BSC) pour la meilleure photo dans un téléfilm. Bref, The Hollow Crown peut se mesurer avec les adaptations filmiques de Shakespeare les plus réussies, réalisant un équilibre subtil entre le respect du texte et la modernité de la mise en scène.
Le présent segment illustre une tragédie royale parue en 1595 (synopsis cf. supra, la dramatique BBC de 1950) et a été tourné à Pembroke Castle (Wales), St. David’s Cathedral (Wales), Tenby (Wales) et à Packwood House à Lapworth (Warwickshire). Pilier de la Royal Shakespeare Company, le réalisateur Rupert Goold affirme avoir été inspiré visuellement par The Thin Red Line de Terence Malick, et Ben Whishaw en souverain déchu, puéril et versatile, donne une prestation mémorable. L’accueil critique est extrêmement positif, le téléfilm récolte un « RTS Programme Award » à titre de meilleur dramatique en 2013, un prix BAFTA et pour Ben Whishaw dans le rôle-titre, un autre pour le son, en plus d’une nomination pour les meilleurs costumes.
2013(vd) Royal Shakespeare Company : Richard II (GB) de Gregory Doran
Gregory Doran/Royal Shakespeare Company (13.11.13), 162 min. – av. David Tennant (Richard II), Emma Hamilton (la reine Isabelle de Valois), Antony Byrne (Thomas Mowbray, duc de Norfolk), Sean Chapman (le comte de Northumberland), Nigel Lindsay (Henry Bolingbroke, duc de Hereford et futur Henry IV), Marty Cruikshank (Jeanne Holland, la duchesse d’York), Oliver Ford Davies (Edmund Langley, duc d’York), Jim Hooper (Thomas Merke, évêque de Carlisle), Youssef Kerkour (Lord Willoughby).
La tragédie de William Shakespeare (1595) enregistrée au Royal Shakespeare Theatre à Stratford-upon-Avon. Synopsis cf. supra la dramatique BBC de 1950.
2014(tv) Britain’s Bloodiest Dynasty : The Plantagenets – 4. Tyranny (GB) de James Tovell et Oliver Twinch
Oliver Twinch/Channel 5 Broadcasting Ltd. (Channel Five 18.12.14), 55 min.
Docu-fiction commentée par Dan Jones (d’après son livre The Plantagenets : The Warrior Kings and Queens Who Made England paru en 2012) avec reconstitutions et comédiens anonymes : Richard II, l’enfant-roi qui met fin à la révolte paysanne et se fait haïr par tous ses sujets.
Pier Paolo Pasolini joue Geoffrey Chaucer dans « I racconti di Canterbury » (1971).

8.1. « The Tales of Canterbury » de Geoffrey Chaucer

« The Tales of Canterbury » (« Les Contes de Canterbury »), recueil de Geoffrey Chaucer (1343-1400)
Vingt-quatre contes grivois en vers, rédigés autour de l’an 1380. Tour à tour cocasses et terribles, paillardes et morales, ses fables peignent un tableau complet et vivant d’une Angleterre qui s’émancipe de l’influence française et se forge un solide sentiment national.
1944[A Canterbury Tale (GB) de Michael Powell et Emeric Pressburger ; The Archers, 124 min. – av. Gerik Schjelderup (Geoffrey Chaucer), Eric Portman, Sheila Sim, Dennis Price et Esmond Knight. – En dépit du titre, pas de rapport avec Chaucer : en 1943, trois pélerins modernes élucident un crime bizarre dans une bourgade du Kent sur le chemin de Canterbury, dont la cathédrale a été bombardée par les Allemands; Chaucer apparaît brièvement au début du récit.]
1969(tv) The Canterbury Tales (GB) minisérie de Roderick Graham, Michael Bakewell et John Glenister
Ronald Travers/BBCtv (BBC Two 20.10.-4.12.69), 7 x 50 min. – av. William Squire (Geoffrey Chaucer), Barbara Jefford (l’épouse de Bath), Peter Stephens (le moine), Clive Morton (Franklin), Timothy Bateson (Reeve), Patrick Magee (le vieillard), Corin Redgrave (Nicholas), Robert Harris (le chevalier), Ian Richardson, David Collings, John Cater, Barry Linehan, John Normington, Marian Diamond, Hugh Dickson, Jeannie Fisher, Kevin Flood, Joss Ackland (l’hôte).
Une série très fidèle aux contes érotiques de Chaucer adaptée par Nevill Coghill et Martin Starkie. Tournage en couleurs dans les parages de Milton Abbey (Dorset). – Episodes : 1. “The Knight’s Tale” – 2. “The Miller’s Tale/The Reeve’s Tale” – 3. “The Shipman’s Tale/”The Nun’s Priest’s Tale” 4. “The Friar’s Tale/The Pardoner’s Tale” – 5. “The Wife of Bath’s Tale/The Clerk’s Tale” – 6. “The Merchant’s Tale/The Manciple’s Tale” – 7. (sans titre).
Des tableaux médiévaux recréés par Pasolini pour ses Contes de Canterbury (1971).
1971** I racconti di Canterbury / Les Contes de Canterbury (IT/FR) de Pier Paolo Pasolini
Alberto Grimaldi/Produzioni Europee Associati (PEA)-Les Productions Artistes Associés, 137 min./118 min. – av. Pier Paolo Pasolini (Geoffrey Chaucer), Laura Betti (la femme de Bath), Josephine Chaplin (May), Franco Citti (le diable), Hugh Griffith (Sir January), Ninetto Davoli (Perkin), Alan Webb (le vieillard), J. P. Van Dyne (le cuisinier), Vernon Dobtcheff (le franc-tenancier), Adrian Street (le lutteur), Orla Pederson (pélerin), Nicholas Smith (le frère), Dan Thomas (Nicholas), Michael Balfour (le charpentier), Jenny Runacre (Alison), Tom Baker (Jenkin), Willoughby Goddard (Placebo), Elisabetta Genovese (Prosperine), Robin Askwith (Rufus), Patrick Newell (le prieur).
C’est le deuxième volet du triptyque érotique pasolinien baptisé « la Trilogie de la vie », situé entre le Décaméron (1971) et les Mille et une nuits (1974), et la première oeuvre cinématographique consacrée aux fabliaux de Chaucer, adaptée, interprétée et réalisée par Pasolini. Il s’agit de la transposition de huit des vingt-quatre récits : Le Conte du Marchand, Le Conte du Frère mendiant, Le Conte du Cuisinier, Le Conte du Meunier, le prologue du Conte de la Bourgeoise de Bath, Le Conte du Régisseur, Le Conte du Vendeur d’indulgences et Le Conte de l’Huissier d’église. Comme le recueil de Chaucer, son film est précédé d’un prologue dans lequel l’auteur (Pasolini) présente un groupe de pélerins se rendant à Canterbury, sur le tombeau de saint Thomas Becket. Afin d’égayer le voyage, chacun d’eux s’engage à raconter son histoire, huit contes entrelacés et de préférence croustillants. On y croise de vieux maris lubriques, vantards et jaloux se réjouissant de parvenir à combler par deux fois le tendron du jour, même acheté ; la punition par le bûcher du crime de sodomie, à moins que l’on soit puissant et riche ; des vieillards aveugles ne recouvrant la vue que pour voir leur épouse possédée par de verts galants à la vigueur intacte ; de jeunes sacristains comblés lors de la confession de leurs ouailles ; des maris trop riches envoyés dans l’autre monde après une séance épuisante au lit ; un meunier qui dort tandis qu’on déflore sa fille et comble enfin son épouse ; mais aussi des moines cupides qui sont guidés par un anglelot aux boucles brunes dans un Enfer boschien où le diable défèque en des bruits incongrus tous ces tièdes méchants que le Ciel lui-même vomit. Alors que les pélerins arrivent à Canterbury, Chaucer rédige le mot de la fin : « Ainsi se terminent ces récits contés pour le seul plaisir de les conter. »
Fidèle à sa réputation sulfureuse, Pasolini explique son choix d’un sujet « médiéval » par la haine qu’il porte aux temps modernes, lui qui affirme avoir perdu l’espoir en la société contemporaine. Son Moyen Âge (en fait la Pré-Renaissance) est certes idéalisé, mais, dit-il, les gens y étaient plus naturels et avaient le goût du plaisir. Cet hymne au plaisir, le Méditerranéen fin lettré, marxiste, mystique et homosexuel l’a déjà trouvée chez Boccace : même verdeur, même saine vigueur, même troublante poésie. Outre les membres de sa troupe (Laura Betti, Franco Citti, Ninetto Davoli, Elisabetta Genovese), le cinéaste a recruté sa figuration sur place en Angleterre, des amateurs bénévoles, des étudiants, des chômeurs, des poivrots, des clochards. En hommage à Charles Chaplin, son maître, il place sa fille Joséphine dans le lit de Hugh Griffith (le sheikh Ilderim de Ben Hur).
Le tournage s’effectue en Technicolor en septembre-novembre 1971 dans les régions de Suffolk (village de Lavenham/Ipswich), Gloucestershire (Chipping Campden), East Sussex (Battle Abbey Rye, Hastings), Somerset (cathédrale de Wells, Bath), Essex (Layer Marney Tower à Tiptree, Grangebarn à Coggeshall, St. Osyth à Clacton (Essex), Kent (St. Thomas Becket Church à Fairfield, cathedrale de Canterbury, moulin de Rolvenden, Maidstone), Warwick, Bradford on Avon et Cambridge. Les scènes infernales sont enregistrées dans les paysages volcaniques de la Sicile, quelques intérieurs aux studios romains de S.A.F.A.-Palatino. Ennio Morricone signe la musique. Cette brillante paillardise est éclairée à la manière des grands maîtres flamands par le chef opérateur Tonino Delli Colli, futur collaborateur de Fellini, Leone, Annaud (Le Nom de la Rose) qui sait en particulier chanter la beauté des campagnes anglaises ; d’autres tableaux sont baroques, délirants, se veulent à la fois transgressifs et burlesques, mais aussi marqués par l’odeur de la persécution, de l’intolérance, de la mort : « l’ironie (de l’enfer) corrige la pitié (de la foi), la pitié corrige l’ironie », explique Pasolini. Paradoxalement, c’est l’oeuvre d’un poète triste, parfois désespéré (il a effectué près de 30 minutes de coupes, surtout autour de son personnage), qui provoque un scandale à sa sortie. La boulimie sensuelle de ses personnages, leur recherche alerte de la jouissance lui attire, comme de bien entendu, les foudres de la bien-pensance bourgeoise et celles de ses amis communistes (« la gauche est prête à attaquer toute atteinte à la liberté, sauf si la liberté est symbolisée par le sexe », ironise Pasolini); en Italie, le film est temporairement mis sous séquestre après un mois d’exploitation tandis que la censure britannique coupe les scènes de rapports anals, de flagellation et de Rufus urinant sur la foule. Le cinéaste peut se consoler avec l’Ours d’or au Festival de Berlin 1972. N’empêche, son rabachâge finalement peu subversif de cocufiages lubriques, d’accouplements en tout genre, de querelles entre prêtres rusés et religieuses cloitrées naïves ne fait pas vraiment un sujet, et sur la durée la verve est inégale, l’étalage finit par devenir lassant, en dépit de toute l’intelligence, de la malice et de la culture de son auteur. Une chose est certaine : Pasolini a, peut-être malgré lui, découvert un filon qui lui permet de toucher un vaste public, comme le démontre la déférlante de navets se référant à Chaucer (cf. infra) qui vont envahir les salles de cinéma populaire d’Italie. – DE : Pasolinis tolldreiste Geschichten, ES : Los cuentos de Canterbury, GB+US : The Canterbury Tales.
1972Gli altri racconti di Canterbury (Les Autres Contes de Canterbury) (IT) de Mino Guerrini
Transeuropa Film, 96 min. – av. Enza Sbordone, Antonio De Leo, Francesco D’Adda, Alida Rosano, Gianfranco Quadrini, Giacomo De Michelis, Leonora Vivaldi, Enzo Maggio.
Divers récits érotiques médiévaux en Eastmancolor et Technochrone tirés des œuvres de Chaucer, Giovanni Boccaccio, Pietro Aretino, Sabadino Degli Arienti, Marguerite de Navarre et Franco Sacchetti. – GB : The Other Canterbury Tales.
1972Canterbury proibito (IT) d’Italo Alfaro
Enzo Boetani, Giuseppe Collura/Victor Produzione, 100 min. – av. Femi Benussi, Magda Konopka, Paola Corazzi, Patrizia Viotti, Rosemarie Lindt, Rosita Torosh, Adler Gray, Franco Garofalo, Galliano Sbarra, Mauro Vestri, Lollo Franco.
Sept autres récits érotiques en Techniscope et Technicolor lointainement inspirés par Chaucer et tournés en Toscane (Cortona).
1972Canterbury numero duo – Nuove storie d'amore del Trecento (IT) de John Shadow [=Aristide Massaccesi]
Roberto Loyola Cinematografica, 87 min. – av. Patrizia Adiutori, Rick Battaglia, Shirley Corrigan, Rick Boyd [=Federico Boido], Dada Gallotti, Alex Rebar (le roi Richard II), Franco Mazzieri, Alex Rebar, Gualtiero Rispoli, Claudio Ruffini. – Un préambule suivi de quatre épisodes grivois, en Eastmancolor.
1972/73I racconti di Canterbury N. 2 (IT) de Lucio Dandolo
Gabriele Crisanti, Luigi Nannerini/C. G.-Cinegenta, 95 min. – av. Mario Brega, Claudia Bianchi, Fortunato Cecilia, Dada Gallotti, Riki Marie Odile, Marcello Di Falco, Fabio Garriba, Mariangela Giordano, Luigi Antonio Guerra. – GB : The Lusty Wives of Canterbury.
1972/73Canterbury numero duo – Nuove storie d'amore del Trecento (IT) de John W. Shadow [=Aristide Massaccesi]
Roberto Loyola Cinematografica, 87 min. – av. Franco Mazzieri (Geoffrey Chaucer), Alex Rebar (le roi Richard II), Patrizia Adiutori, Rick Battaglia, Shirley Corrigan, Dada Gallotti, Federico Boido, Alex Rebar, Greta Vayan, Claudio Ruffini. – Par une nuit pluvieuse, Chaucer raconte ses histoires à la clientele d’une auberge isolée. – GB : Tales of Canterbury.
1973I racconti di Viterbury – Le più allegre storie del Trecento (Les Contes de Viterbury) (IT) d’Eduardo Re [=Mario Caiano]
Jarama Film, 92 min. – av. Rosalba Neri, Peter Landers [=Piero Scheggi], Christa Linder, Toni Ucci, Orchidea De Santis, Rosemarie Lindt. – Comédie érotique (sept épisodes) en Eastmancolor plus inspirées de Boccace que de Chaucer. – GB : The Sexbury Tales, More Sexy Canterbury Tales.
1973Novelle licenziose di vergini vogliose (Les Contes pervers) (IT) de Michael Wotruba [=Joe D’Amato alias Aristide Massaccesi]
Massimo Bernardi, Diego Spataro/Elektra Film, 95 min. – av. Paolo Casella (Geoffrey Chaucer), Stefano Oppedisano (Giovanni Boccaccio), Massimo Pirri (Dante Alighieri), Giorgio Dolfin (Francesco Petrarca), Gabriella Giorgelli (tante Alessandra), Margaret Rose Keil (Fioretta), Enza Sbordone (Tarsia), Lucia Modugno, Antonio Spaccatini, Mimmo Poli, Marco Mariani.
Les « mille et une nuits de Boccace à Canterbury », titre de travail du film tourné en écran panoramique et Telecolor aux studios Elios à Rome. Boccace rêve qu’il est aux enfers en compagnie de Dante et qu’il y recueille les récits de Chaucer !
1974 – ® Novelle licenziose di vergini vogliose / Le mille e una notte di Boccaccio a Canterbury (IT) de Michael Wotruba [=Aristide Massaccesi], Franco Lo Cascio. – av. Paolo Casella (Geoffrey Chaucer).
1985The Ribald Tales of Canterbury / Medieval Merriment (US) de Bud Lee
Elliot Lewis/Caballero Control Corporation (CCC)-Caribbean Films, 90 min. – av. Hyapatia Lee (l’hôtesse), Bud Lee (Lord), Mike Horner (le chevalier), Colleen Brennan (Lady of Bath), Cheri Janvier, Buffy Davis, Page Turner.
Film pornographique écrit par Hyapathia Lee et filmé à Petaluma (Californie) : en route pour Canterbury, un groupe d’aristocrates rivalise pour raconter l’histoire la plus érotique. – IT : Le proibitissime viziose novelle di Canterbury.
1990(tv) Le Partenaire inattendu (FR) d’Alain Schwarzstein
"Série Rose", Pierre Grimblat/France 3-Hamster Productions (FR3 17.3.90), 26 min. – av. Laurence Bauvencourt (Diane), Michel Robin, Thierry Bearzatto, Renaud Marx, Stephanie Lagarde (Jacquotte), Jean-Pierre Kalfon (récitant). – Un conte de Geoffrey Chaucer tiré des Canterbury Tales.
1998 – [Animation : (tv) The Canterbury Tales (GB/RU) de Jonathan Myerson et Iain Gardner ; BBC Wales-Christmas Films-HBO-Pizazz Pictures-Right Angle-Sianel 4 Cymru (BBC 21.12.98-18.10.2000), 3 x 28 min. – av. la voix de Bob Peck (Geoffrey Chaucer).]
2003[(tv) The Canterbury Tales (GB) minisérie d’Andy De Emmony, John McKay, Julian Jarrold et Marc Munden; Franc Roddam, Kate Bartlett/Ziji Productions-BBCtv (BBC 11.9.-16.10.03), 6 x 52 min. – av. Nikki Amuka-Bird, Rob Brown, Chiwetel Ejiofor, James Nesbitt, Indira Varma, Julie Walters, Om Puri. – Une version contemporaine en costumes modernes qui cherche à révéler les mœurs d’aujourd’hui comme Chaucer le fit pour le XIVe siècle (tournage dans le Buckinghamshire, à Rochester, Londres et Johannesbourg). – Episodes : « The Miller’s Tale » – « The Wife Of Bath » – « The Knight’s Tale » – « The Sea Captain’s Tale » – « The Pardoner’s Tale » – « The Man Of Law’s Tale ».]