IV - ESPAGNE ET PORTUGAL

6. RÉCITS SANS RÉFÉRENCES HISTORIQUES PRÉCISES

1908La strega di Siviglia (La Sorcière de Séville) (IT)
Itala Films, Torino, 228 m. – À peine le châtelain est-il parti en guerre que l’intendant des lieux tente de séduire la châtelaine. Comme celle-ci lui résiste, il fait appel à une sorcière qui lui donne un breuvage magique. L’ayant bu, la châtelaine a un comportement violent et désordonné. L’intendant fait appel à l’Église qui condamne la malheureuse au bûcher. Le châtelain, averti par un fidèle serviteur, accourt, tue son intendant, délivre son épouse et fait brûler la véritable sorcière. – GB : The Witch of Savile.
1963Zorro contro Maciste (Maciste contre Zorro) (IT/ES) d’Umberto Lenzi
Fortunato Misiano/Romana Film, 92 min. – av. Pierre Brice (Zorro), Alan Steel [=Sergio Ciani] (Maciste), Moira Orfei (Malva), Maria Grazia Spina (Isabella de Alazon), Andrea Aureli (Rabek), Massimo Serato (Garcia de Higuera), Attilio Dottesio (gén. Saavedra).
A la mort de Felipe IV, roi de Nogara (?), les cousines princières du souverain, l’ambitieuse noiraude Malva et la blonde vertueuse Isabella, attendent de savoir qui d’entre elles va succéder sur le trône. Maciste et Zorro cherchent à tour de rôle à s’emparer du testament royal pour débloquer la situation… Fantaisie totale située dans une Espagne du XVIe siècle reconstituée en Eastmancolor et Totalscope aux studios INCIR-De Paolis (Rome), à Viterbe, sur les terrains de la Romana à Ronciglione (Latium) et au château Ruspoli à Vignanello. – En réalité, Nogara est une commune italienne de la Vénétie… (Certaines sources écrites parlent du roi Felipe II de Navarre, décédé en 1306.)
1963Golia e il cavaliere mascherato (Goliath et le Chevalier masqué) (IT) de Piero Pierotti
Fortunato Misiano/Romana Film, 84 min. - av. Alan Steel [=Sergio Ciani] (Paco / Goliath), Mimmo Palmara (Juan), Pilar Cansino (Estella, cheffe des gitans), Arturo Dominici (Don Ramiro, duc de Medina), José Greci (Blanca), Ettore Manni (cpt. Blasco Hernandez).
Au XVIe siècle en Espagne. Pour sauver son fief, le prince Francisco de Valverde promet sa fille Blanca à son puissant et brutal voisin, Don Ramiro, duc de Medina. Mais Blanca aime son cousin Juan et s’enfuit avec lui. Blanca étant capturée, Juan prend le commandement d’une tribu de gitans dont fait partie le puissant Goliath et mène plusieurs incursions dans les domaines de Valverde et de Medina. Don Ramiro assassine le prince de Valverde, mais Juan et Goliath vont l’empêcher d’épouser Blanca en s’introduisant dans le castel et en trucidant le tyran. – Produit de routine tourné à Ronciglione et aux studios IN.CI.R-De Paolis à Rome en Eastmancolor et Totalscope. - DE-RDA: Don Ramiro hat verspielt, ES: Hércules contra el cavalera enmascarado, GB: Hercules and the Black Knight, US: Hercules and the Masked Rider.
1974/75(tv) El pícaro [Le voyou] (ES) télésérie de Fernando Fernán Gómez
Fernando Moreno/Radiotelevisión Española (TVE 16.10.74-5.2.75), 13 x 25 min. - av. Fernando Fernán Gomez (Lucas Trapaza dit El pícaro), Juan Ribó (Alonso de Baeza), Juan Diego (Doctor Sagredo), Emme Cohen (Manuela), Luis Escobar (le marquis), Lina Canalejas (Isabel), Eduardo Calvo (Monipodio), Pilar Bardem (Cariharta), Antonio Casas (le Grand Duc), Charo López (Mergelina), Mary Santpere (Polonia), María Luisa Ponte (Posadera), Erasmo Pascual (Mercader), Félix Rotaeta (Don Alvaro), José Franco (Canónigo), Luís Marín (Roque), Josep Maria Pou (Don Ramiro), Manuel Pereiro (Pícaro Pelma), Tito Garcá (El Jayán), Javier Bardem (Alonso de Baeza enfant).
Les péripéties de Lucas Trapaza, un bon-à-rien qui s’acharne à survivre en travaillant le moins possible et qui est accompagné dans ses aventures rocambolesques par le jeune Alonso de Baeza. Collection de 13 nouvelles picaresques et comiques situées au XVIe et XVIIe siècles, inspirées par les textes d’auteurs classiques du « Siècle d’or » espagnol tels que Miguel de Cervantès, Francisco de Quevedo, Mateo Alemán, Vicente Espinel, Alonso Jerónimo de Salas Barbadillo et le Français Alain-René Lesage (dans le même genre, cf. aussi Las pícaras, 1983). Une série tournée à Colmenar Viejo (Dehesa de Navalvillas) et couverte de nombreux prix.
Épisodes : 1. « Lucas desea un traje y un amo y encuentra las dos cosas » (16.10.74) - 2. « En el que se narran los dolores y pesadumbres que le vinieron a Lucas durante las fiestas y alegrías de un carnaval » (23.10.74) - 3. « El el que Lucas Trapaza conoce a un mozo barbero que esquila a un pobre y a un rico » (30.10.74) - 4. « El el que se relata la llegada de los dos pícaros al patio de Monipodio y la acogida que tuvieron » (13.11.74) - 5. « De cómo Lucas Trapaza conoció a Isabel la Toledana ya su amiga Manuela » (4.12.74) - 6. « En el que Lucas persigue una fortuna y también le persiguen a él » (11.12.74) - 7. « De los sucesos que presenció Lucas una agitada noche en case de un doctor » (25.12.74) - 8. « Influencia de la luna en las partidas de naipes » (1.1.75) - 9. « Lucas encuentra a dos viejas amigas que hacen une trapisonda y huyen de Pedraza » (8.1.75) - 10. « De cómo todos los caminos no van a Roma, pero sí los allana el dinero » (15.1.75) - 11. « De cómo la vanidad es mala compañia para andar por caminos y posadas » (22.1.75) - 12. « Engaño que Lucas hizo a un mercader y el engaño que resultó de este engaño » (29.1.75) - 13. « En el que todo llega a su final se es que algo tiene final en la vida » (5.2.75).
1976Beatriz (ES) de Gonzalo Suárez
Julián Esteban, Luis Méndez/Lotus Films Internacional (Madrid), 99 min./85 min. - av. Carmen Sevilla (la comtesse Doña Carlota), Oscar Martín (son fils Juan), Nadiuska (Basilisa, la servante), Jorge Rivero (Frère Angel), José Sacristán (Máximo Bretal, l’étudiant), Sandra Mozarowsky (Beatriz), Elsa Zabala (Saludadora), José Lifante (Rata), Eduardo Bea (Tres Dedos), Pedro Luis Lavilla (Gondarin), Juan Antonio Peral (Pelos), José Luis Velasco (Cepillo), Sandalio Hernández (Cristamilde), Oscar Cortina (Herrero).
En Galicie, l’arrivée d’un mystérieux moine revenu de Terre Sainte, Frère Angel, met la région en émoi. À la surprise générale, le moine tue plusieurs bandits qui l’ont assailli et se réfugie dans le manoir où vivent l’autoritaire comtesse Doña Carlota et sa jeune sœur Beatriz ; toutes deux s’éprennent de lui. Basilisa, leur servante, conjure Satan pour tenter de sauver son fils gravement malade, mais le mal doit être transféré sur une âme innocente, Beatriz. La jeune femme devient la victime de cette possession démoniaque dont les habitants rendent Frère Angel responsable. Mais l’étudiant Máximo Bretal fait de l’ordre. – Un médiocre film érotico-horrifique en Eastmancolor tiré des contes fantastiques Beatriz et Mi hermana Antonia (1913) de l’auteur galicien Ramón del Valle-Inclán, avec la vedette Carmen Sevilla en tête d’affiche. Filmé en juillet 1976 à Monforte de Lemos et Pazo de Tor à Lugo (Galicie).
1976Las delicias de los verdes años (ES) d’Antonio Mercero
José Frade Procucciones Cinematográficas S.A., 95 min. - av. Francisco Algora (Mauro Pacheco), María José Cantudo (Herminia), Bárbara Rey (Doña Beatriz de Montilla), José Calvo (Don Illán), Beatriz Escudero (Clara), Jesús Guzmán (Don Zoilo), María Salerno (Doña Laura), Roberto Camardiel (Don Protasio), María Betina (Calixta), Pep Munné (Leandro), Cris Huerta (Herculano).
Le monde érotico-picaresque du XVe siècle en mode comique : Mauro Pacheco, un jeune paysan ingénu entame un voyage aventureux pour retrouver son oncle Don Illán qui vit à Madrid et découvrir le monde urbain, suivant en cela les dernières volontés de son père défunt. En chemin, il fait de curieuses rencontres : Herminia qui, déguisée en homme et qui lui vole son argent, le contraignant à voler à son tour pour survivre ; le mariage de Beatriz et Herculano qui est homosexuel ; Don Zoilo qui est agressé par des bandits et sa femme Doña Clara. Mauro arrive à destination juste avant que son oncle ne meure, lui laissant une grande fortune et une veuve impatiente de recommencer à vivre, débarrassée de la tyrannie de son époux. - Filmé en Eastmancolor en été 1976 à Cáceres, Avila et Santillana del Mar, sur un scénario et la pièce homonyme de Juan José Alonso Millán. Le sujet est partiellement emprunté à Boccace.
1977Del amor y de la muerte (ES) d’Antonio Giménez-Rico
Izaro Films S.A., 82 min. – av. Amparo Muñoz (Elena), Antonio Ferrandis (Don Diego), La Polaca (Elvira), Pedro Mari Sánchez (Rodrigo), Simón Andreu (Gonzalo), Antonio Iranzo (Alfonso), Ricardo Palacios, José Manuel Martín, Ramón Durán, Rosa de Alba, Mary Leyva, Luis Barboo, Ermilio Fornet.
Au Moyen Âge en Castille. Don Diego, seigneur féodal despotique, part à la guerre et laisse sa place à son fils Gonzalo qu’il autorise à tyranniser la région, à l’exception de deux femmes, mère et fille, qui vivent dans un moulin. Il s’agit d’Elvira, une maîtresse de Don Diego, et de leur fille, la ravissante Elena qui attise le désir de son demi-frère Gonzalo. Pour éviter viol et inceste avec ce dernier, Elena épouse le pasteur, une union qui finit en tragédie. – Un mélange gratuit d’érotisme, de sadisme et de violence, en Eastmancolor et Technovision.
1978(tv) La envenenadora (ES) de Roberto Fandiño
Série « El juglar y la reina » (épis. 8), Ramon Plana/Pax Films-Radiotelevisión Española, Madrid (TVE 5.12.78), 28 min. – av. Cipe Lincovsky, Jack Taylor, David Rocha, Vicente Vega, Antonio Ramis. – A la cour impériale de Tolède, Moriana, une femme empoisonne son amant Don Alonzo de Guzman qui va se marier avec une autre et finit sur le bûcher.
1978(tv) La leyenda del conde niño (ES) de Roberto Fandiño
Série « El juglar y la reina » (épis. 11), Ramon Plana/Pax Films-Radiotelevisión Española, Madrid (TVE 2.1.79), 27 min. – av. Pedro Mari Sánchez (le comte Miguel), Helga Liné (princesse Helena), Inma de Santis, Ana Farra, Ismael. – Romance populaire d’amour et de mort entre un comte, une princesse et sa fille (tournage à Manzanares el Real, au parc du Retiro à Madrid et à l’Alcazar de Ségovie).
1980Geburt der Hexe [Naissance de la sorcière] (DE/CH) de Wilfried Minks
Karl Heinz Mannchen/Jochen Richter Filmproduktion (München)-Elektra Filmproduktions GmbH (München)-Zweites Deutsches Fernsehen (ZDF Mainz)-Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG Zürich), 94 min. - av. Ulla Berkévicz (la femme), Friedrich Karl Praetorius (l’homme), Edgar M. Böhlke (le prêtre), Anja Silja (la comtesse), Lia Pitsos.
En Castille vers 1500. Ne trouvant pas de consolation auprès du Christ et de l’Église assujettie à la noblesse, une femme abusée par un seigneur local qui insistait sur son « droit de cuissage » à la veille de son mariage s’adresse au diable, l’ange rebelle, pour de l’aide. Le diable, lui, l’écoute. L’Église exige la mort de la sorcière, mais l’exécution de cette dernière suscite un soulèvement des paysans contre la tyrannie féodale. - Homme de théâtre et décorateur, longtemps collaborateur de Peter Zadek, Wilfried Minks voit dans le phénomène très répandu de la sorcellerie à l’aube de la Renaissance un mouvement libéral, une rebellion socialo-révolutionnaire. Son épouse Ulla Berkévicz (future cheffe des éditions Suhrkamp) campe la sorcière.
1983(tv) Las pícaras : seductoras, embusteras, codiciosas (ES) télésérie d'Antonio del Real (1) Francisco Lara Palop (2), Francisco Regueiro (3), José María Gutiérrez (4), Chúmy Chumez (5), Angelino Fons (6)
José Frade Producciones Cinematográficas S.A.-Radiotelevisión Española, Madrid (TVE 8.4.-13.5.83), 6 x 50 min. - av. Lola Forner, Emilio Gutiérrez Caba, Fiorella Altoyano (1), Amparo Muñoz, Pedro Mari Sánchez, Fernando Fernán Gómez, Angel de Andrés, Carla Duval (2), Cristina Marsillach, Francisco Cecilio, Teresa del Río, Antonio Iranzo, Luis Lorenzo, Alfredo Mañas, José Vivó (3), Ana Obregón, Patxi Andión (4), Norma Duval, Valentin Paredes, Florinda Chico, Mario Pardo, Tomás Zori (5), Victoria Vera, Máximo Valverde, Queta Claver, Daniel Dicenta, Luis Escobar, Alfredo Mayo (6). – Collection de six nouvelles picaresques et comiques signées par des auteurs classiques du Siècle d'or espagnol (cf. aussi El pícaro, 1974/75). – Episodes : 1. « La tía fingida » de Miguel de Cervantes - 2. « La garduña de Sevilla » d'Alonso de Castillo Solórzano - 3. « La viuda valenciana » de Lope de Vega - 4. « La Pícara Justina » de Francisco López de Ubeda - 5. « La lozana andaluza » de Francisco Delicado - 6. « La hija de Celestina » d'Alonso Jerónimo de Salas Barbadillo.
1988Viento de cólera [Vent de colère] (ES) de Pedro de la Sota
Ramón de la Sota, Angel Undabarrena/ Ekoizletzan Bizkaia Zinemagintza P.C. (Bilbao)-Euskal Irrati Telebista (EiTB), 98 min. - av. Juan Echanove (León de Balanzategi), Emma Penella (Sagrario), Pedro Mari Sánchez (El Cabo), Nelson Villagra (Andrés de Balanzategui), Aitana Sánchez-Gijón (María), Francisco Merino (Cura), Amaia Merino (Andrea), Eufemia Román (la Française), Félix Arcarazo (Escribano).
Au XVIe siècle au pays basque. Quatre cavaliers entrent dans la vallée de Baztán (en Navarre), deux mercenaires et leurs compagnes, déserteurs de l'armée des Indes et en fuite vers l'Italie. Ils viennent réclamer l'héritage de l'un d'eux, León de Balanzategi, fils bâtard du défunt Juan de Balanzategi, capitaine au Pérou et soldat sans fortune. Mais son oncle, le vieux Balanzategui, et d’autres villageois vivent du travail de ces terres et refusent de les redistribuer, provoquant une guérilla sanglante. Les deux soldats de fortune attaquent la nuit, brûlant les récoltes et tuant le bétail. L’oncle périt, mais ses deux filles se réfugient dans les bois où elles piègent les intrus et vengent leur père. – Une production basque un peu languissante et austère tournée par un documentariste local. Elle laisse le jury du Festival de San Sebastien indifférent mais obtient le Prix de la meilleure réalisation et de la meilleure actrice (Aitana Sánchez Gijón) à la Semaine du cinéma espagnol de Murcie.
1993El aliento del diablo [L’Haleine du diable] (ES/FR/BE) de Paco Lucio
Claude Diouri, Tadeo Villalba, Elias Querejeta/Tesauro-Bastille Films Production-C.N.C. Paris-Elias Querejeta Producciones Cinematográficas-Esicma S.R.L.-Eurimages, 89 min. - av. Alexander Kaidanovski (Damián), Valentina Vargas (Priscila), Fernando Guillén (Don Rodrigo), Fernando Valverde (Ginés), Alfredo Zafra (Pablo), Esther Bizcarrondo (Bibiana), Paco Maestre (Odo), Al Victor (Jerónimo), Diana Salcedo (Agueda, la grand-mère), Pepa Perez (Engracia), Helga Liné, Manuel Zarzo.
Au XIVe siècle, Damian, un expert chasseur muet, rêve d’une vie meilleure pour sa famille, à savoir son épouse Priscilla, son fils muet Pablo et Agueda, la grand-mère. Ils émigrent et s’installent dans un village près d’un lac, mais le seigneur local convoite Priscilla, la peste rôde et les lieux deviennent vite inhospitaliers... – Un film esthétisant, sans explications et avare de dialogues, tourné à Belmonte (Cuenca) avec le Russe Alexander Kaidanovski (Stalker d’Andreï Tarkovski) et la Franco-chilienne Valentina Vargas (Le Nom de la rose de J.-J. Annaud). Mention spéciale du Jury du Festival de San Sebastien 1993, médailles du Circulo de Escritores Cinematográficos 1993. - US : The Devil’s Breath.
1998La isla del infierno (ES) de Javier Fernández Caldas
Caldas y Caldas F.C. (Tenerife), 85 min. – av. José Conde Cid (le capitaine), Pablo Scola (Antón Guanche), Arturo Soriano (Arturo le Templier), Rogelio Quintana (Rogelio), Antonio Oval (Mencey), Domingo Regalado (Guanchero), Jos María Barrera (el Hermético), Modou Fall (Mabú), Yamil Omar (l’Espagnol), Rosanna Walls (l’enfant).
Modestissime film d’aventures situé au XVe siècle à Ténérife où se croisent capitaines audacieux, trafiquants d’esclaves, templiers et mercenaires. Lorsqu’un esclave des Canaries s’embarque pour le Cap Vert et arrive vers la terrible « Ile de l’Enfer » (Tenerife), il doit affronter ses persécuteurs.